L’automne/ Jesień

Le bout du nez qui gèle dans une mini- goutte glaciale, les doigts constamment pliés en poing à l’intérieur des gants, de mouchoirs remplies les poches. Le frôlement des feuilles. Feuilles, feuilles partout en tapis, en pyramide, en cascade. Inondées de pluie rouge, orange, jaune- fluo incessante. Un manège au toit sale, complètement trempé. De l’eau de Seine et ses canaux encerclant étroitement Paris. La nuit tombant à 16h. Des platanes ridés, des érables juteux dans un feu de broussailles arides, éclatées par le vent de l’aube. De l’écorce exfolié. Des fleurs en boules violet clair serrées l’une contre l’autre dans la fraîcheur. Du velouté onctueux de potiron, à la cannelle, aux raisins secs et à la confiture d’abricots. Des promenades sous le soleil doré, l’odeur des poneys fatigués. Des enfants en mouvement sous des statues éternelles écaillées. Un lion blanc qui a pris froid.

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Końcówka nosa marznąca w lodowatej mini- kropli, palce bez przerwy zaciśnięte w pięść wewnątrz rękawiczek, kieszenie wypełnione chusteczkami. Szelest liści. Liście, wszędzie liście: dywany, piramidy, kaskady. Zalane czerwonym, pomarańczowym, jaskrawożółtym nieprzerwanym deszczem.  Karuzela o brudnym, kompletnie przemoczonym dachu. Wody Sekwany, jej kanały ciasno okalające Paryż. Zapadający o czwartej zmrok. Pomarszczone platany, soczyste klony w ogniu wyschniętych na wiór chaszczy, rozwalonych przez nadranny wiatr. Złuszczona kora. Kwiaty w jasno-fioletowych kulach przytulone w chłodzie jedna do drugiej. Aksamitny krem  dyniowy z cynamonem, rodzynkami i konfiturą morelową. Spacery pod złotym słońcem, zapach zmęczonych kucyków. Dzieci w ruchu pod wiecznymi statuami, na statuach odpryski. Biały lew, który się zaziębił. 

La Belle Epoque/ Poznajmy się jeszcze raz

Il vaut mieux ne pas rater ce titre, surtout si l’on est fan du dessin style BD et du cinéma satirique. Un (très) grand film d’amour signé Nicolas Bedos, avec un joli accent polonais. Une fresque  romantique universelle autour de la nostalgie, de l’inadaptation sociale, de la recherche de soi- même, de la passion pour l’art, du vieillissement, des blessures que l’on fait aux autres et avant tout aux plus proches. Une douloureuse analyse de la jalousie, de la cruauté psychologique, de la complicité… Un clin d’oeil à « Minuit à Paris » de Woody Allen, un Escape Game au sens de l’observation percutant. Un hommage touchant au temps qui passe et aux gens qui changent. Une critique par moments amère, virulente de notre époque et de sa réalité virtuelle bidon. Pourtant, elle déborde de charme.

Victor est viré par sa femme. Au bout de 45 ans passés ensemble, leur mariage se détériore de plus en plus pour s’écrouler enfin brutalement. Perdu, profondément détrompé, au bord de la déprime, Victor se fait proposer un nouveau service: la possibilité d’immersion totale dans une époque de son choix. Il opte pour 1974: l’année où il est tombé éperdument amoureux d’une femme dont la réincarnation il rencontre en 2019. A travers leur aventure vécue de nouveau, un autre couple explore les recoins les plus profonds de leur relation… 

D’EXCELLENTS rôles de Fanny Ardant, de Guillaume Canet, de Doria Tillier et de Daniel Auteuil (une vraie, vraie maîtrise! Le jeu dans certaines scènes est à couper le souffle). Une ambiance unique hippie, les décors tellement minutieux que l’on se demande « comment était-ce possible à réaliser? ».

En ce moment, au Cinéma Majestic Passy à Paris 16ème.

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Lepiej nie przegapić tego tytułu, szczególnie jeśli jesteśmy fanami komiksowych rysunków i satyrycznego kina. (Naprawdę) wielki film o miłości z sympatycznym polskim akcentem w reżyserii Nicolas Bedos’a. Uniwersalny, romantyczny fresk wokół nostalgii, społecznego nieprzystosowania, poszukiwań samego siebie, uwielbienia dla sztuki, starzenia się, ran, które zadajemy innym, a szczególnie najbliższym. Bolesna analiza zazdrości, psychologicznego okrucieństwa, współudziału w winach… Ukłon w stronę « O północy w Paryżu » Woody’ego Allena, Escape Game z uderzającym zmysłem obserwacji. Rozczulający hołd złożony czasowi, który mija i ludziom, którzy się zmieniają. Chwilami gorzka, zjadliwa krytyka naszej epoki i jej pozornej rzeczywistości. A mimo wszystko, aż kipi wdziękiem.

Żona wyrzuca Wiktora z domu. Po spędzonych razem 45 latach, ich małżeństwo stopniowo zamiera by w końcu brutalnie się rozpaść. Zagubiony, całkowicie pozbawiony iluzji, prawie załamany otrzymuje nową propozycję: możliwość totalnego zanurzenia się w dowolnie wybranej epoce. Wybiera rok 1974. Wtedy bez opamiętania zakochał się się w kobiecie, której reinkarnację spotyka w 2019. Poprzez przygodę przeżywaną na nowo, również inna para bada najskrytsze zakamarki swojego związku…

FANTASTYCZNE role Fanny Ardant, Guillaume’a Canet, Dorii Tillier i Daniela Auteuil (prawdziwy, najprawdziwszy majstersztyk! w niektórych scenach zapierający dech). Unikalna, hippisowska atmosfera, scenografia tak drobiazgowa, że zadajemy sobie pytanie « jakim cudem? ».

Aktualnie w kinie Majestic Passy w 16tej dzielnicy Paryża.

 

La Toussaint pas comme les autres/ Wszystkich Świętych inaczej

le 01 novembre 2019

  • Je ne peux pas te parler ce soir! Nous nous préparons pour aller au cimetière demain avec grand- mère, me dit ma maman polonaise quand j’essaie de l’appeler de Paris.
  • Mais oui, je sais mais tu me manques, c’était juste pour quelques minutes, pour te dire que…
  • On s’appelle tous les jours de toute façon! Mais là, je ne peux pas, tu comprends? Je dois préparer grand- mère, sortir ses vêtements chauds. Bisous, à plus.

Ok, je coupe la conversation, un peu frustrée. Mais je comprends très bien. C’est juste la Toussaint qui approche à grands pas… Et je vous rassure, ma grand- mère va très très bien. Elle va juste rendre une visite à la tombe de sa mère à elle, mon arrière- grand- mère. 

Si quelqu’un voudrait se faire une première idée de ce que « la Toussaint » ou plutôt « Les fêtes de la Toussaint » veulent dire en Pologne (car oui, elles durent en général 3 jours), qu’il jette un coup d’oeil sur quelques images de nuit ci- dessus. Ce sont ZNICZE, des bougies spéciales que l’on apporte aux cimetières. Les familles, les amis, les voisins, les cousins plus ou moins proches, les actrices célèbres, le ministre de l’environnement, la femme de ménage du rez-de-chaussée, le cheminot qui habitait en face et le frère du second mariage de l’un des parents du cheminot. Chaque mort aura son ZNICZ, même ceux qu’on a jamais rencontrés personnellement. En l’occurrence, sur l’une des photos vous pouvez voir une masse de ZNICZE que les gens inconnus ont allumé aujourd’hui devant la statue du soldat inconnu… au cimetière local de Sosnowiec, ma ville natale.

Pour se faire une deuxième idée du poids et de l’importance symbolique de la Toussaint, regardez « Volver » de Pedro Almodovar ou ses autres films. Vous pensiez que tout ça, Irène et Augustina, le vent de la mort, toutes ces histoires de fantômes qui reviennent et qui parlent, c’était complètement exagéré, 100% inventé dans la tête créative de Pedro ou bien propre à la culture espagnole? Rien de plus faux et c’est entres autres pour ça que ce réalisateur a toujours eu autant de succès auprès du public polonais. Nous l’aimons parce que ses films reflètent notre mentalité.

Lisez « Les Aïeux, ou la Fête des Morts » (« Dziady, une fête slave et balte en souvenir des aïeux et dont les origines remontent jusqu’au paganisme ») d’Adam Mickiewicz, le poème légendaire et l’une de nos lectures obligatoires à l’école, avec sa fameuse citation:

« LE CHOEUR.

Partout l’obscurité, partout le silence ! que va-t-il arriver? que va-t-il- arriver?

LE GUŚLARZ. (l’un des personnages)

Fermez les portes de la chapelle et tenez- vous autour du cercueil : point de lampe, point de cierge. Tendez sur les fenêtres les draps mortuaires : que la pâle clarté de la lune ne puisse pénétrer jusqu’ici ! Seulement, vite, hardiment.

LE VIEILLARD.

Ce que tu as ordonné est fait. 

LE CHOEUR.

Partout l’obscurité, partout le silence ! Que va-t-il arriver ? que va-t-il arriver ?

LE GUSLARZ.

Âmes du purgatoire ! Dans quelque partie du monde que vous soyez : et vous qui brûlez dans la poix; et vous qui gelez au fond de la rivière; et vous qui, par un châtiment plus sévère, emprisonnés dans le coeur du bois, geignez et pleurez douloureusement, lorsque, dans le poêle, vous êtes mordues par la flamme, accourez toutes à l’assemblée. Que l’assemblée se réunisse ici ! Nous allons célébrer les Dziady (« Les Aïeux »). Entrez dans l’enceinte sacrée. Voici des aumônes, voici des oraisons et de la nourriture et de la boisson. 

LE CHOEUR.

Partout l’obscurité, partout le silence ! Que va-t-il arriver ? que va-t-il arriver ?(…) » .

Nous sommes « Le Pays des Morts », le pays de l’histoire. Le pays de « ceux qui étaient » et non pas de ceux qui sont, peut- être encore moins de ceux qui seront. Nulle part en Occident (à part certaines régions d’Espagne justement), je n’ai vu ni vécu un tel culte des gens du passé, nulle part autant de statues belles ou bien ridicules kitsch-larmoyantes, d’hommages romantiques, de souvenirs adoucis, d’offrandes candides, de biographies idéalisées, d’anniversaires commémoratifs, de longs discours absurdes, de médailles attribuées à titre posthume. D’héros glorifiés et de légendes flatteuses, vrais ou crées de A à Z à travers les récits racontés aux Vivants. Un Autrichien qui décollera ce soir de Vienne pour arriver à Gdańsk quelques heures plus tard devra sans doute se poser plusieurs fois la même question: « mais qu’est-ce qu’ils font, ces Polonais, ils enflamment leur propre pays? Pourquoi un ciel si pourpre- orange, incendié au dessus de cette terre? » Nul besoin de se triturer les méninges: c’est la Toussaint. ZNICZE sont partout, ils brûlent par millions. Et si jamais il pleut, le lendemain on revient au cimetière pour vérifier et rallumer le feu. Pour que chaque bougie flambe à l’infini pour chaque âme partie au paradis bleu de Dieu.  

Certaines de mes tantes ne sont pas religieuses. Une est agnostique, une ouvertement athée. Mais elles parlent aux morts. -Tu sais, parfois je ne sais pas quelle décision prendre et je vais Lui demander.- m’a-telle dit un jour. -Tu vas Lui demander, à Lui? -Oui, je vais au cimetière, j’y vais chaque semaine d’ailleurs, je m’assois sur un petit banc en bois devant Sa tombe et je Lui parle de tout, je Lui pose toutes les questions possibles. Il me répond. La dernière fois, c’était pour savoir quels meubles choisir pour le salon. Et maintenant je sais. -C’est Lui qui t’a dit lesquels choisir? -Mais oui, Il m’a donné des conseils! -Tu y crois? Tu m’as dit que tu n’étais pas croyante. Jamais, jamais. -Mais oui, je ne suis pas croyante! Jamais je ne l’étais. Je vais jamais à l’église, tu sais. Mais j’y crois. C’est Lui.- en parlant de son mari.

Avant, ma Toussaint c’était avant tout:

  • les préparations: le lavage des tombes quelques jours auparavant; de vieux rosiers séchés qui piquaient horriblement les mains, des branches sales de cyprès de l’année précédente, des seaux lourds, remplis jusqu’au bord d’eau tiède et qu’il fallait porter loin loin de la fontaine, des bris de verre éparpillés partout. Un froid de canard. Les femmes en jupes mi- longues à genoux, en train de brosser le marbre, exactement comme dans « Volver ». Des femmes seules pour la plupart.
  • les allumettes. Les doigts de Petite Fille glacés par les premières gelées de novembre, brûlés par les allumettes qui ne voulaient pas toujours allumer ZNICZE. On tremblait de froid en manteaux fins noirs et chaussures à talons, qu’est- ce qu’on ne ferait pas pour rester élégantes? On devait constamment enlever les gants à cause des allumettes. Je me demande maintenant si cette élégance était pour les Morts ou pour les Vivants mais c’était probablement pour les premiers. Il neigeait parfois.
  • l’odeur de fumée de ZNICZE et des chrysanthèmes posés par milliers sur les sépulcres: l’odeur omniprésente, inoubliable, ancrée profondément. Quand je la sens maintenant quelque part à l’étranger et sans forcément voir les fleurs, il y a un message neurologique puissant qui s’active en 2 secondes dans ma tête: « cimetière, cimetière! » C’est sans doute pour cette raison que l’on n’offre jamais de chrysanthèmes aux autres, ils sont strictement réservés à la Toussaint.        
  • la famille. Les escapades familiales à Katowice sur les tombes des frères et soeur de mon grand- père.  Une affaire de famille. Ces jours là, j’essayais d’apprendre tous les noms, toutes les dates de naissance et ai commencé à me passionner pour les arbres généalogiques. Nous attendions d’autres oncles et cousines (Vivants) autour des tombes, puis allions déjeuner chez eux. Tous ensemble. De longs débats autour de la table, je pianotais distraitement sur un vieux instrument dans l’une des chambres. Le retour. Mon grand- père stressé, avec ses bouts d’oreilles roses de froid. Il slalomait parmi des centaines de voitures remplies jusqu’à la dernière place afin de nous ramener saines et sauves à la maison. Un grand paradoxe polonais: la Toussaint est en général une journée record en ce qui concerne les accidents de voiture. On meurt en parcourant des centaines et centaines de km pour rendre visite aux Morts… Chaque année, la police organise une action de prévention qui pendant longtemps s’appelait…, vous devinez comment?? ZNICZ… Hier, mon autre tante appelle maman à 7h30 du matin: -tu sais, tu sais, je dors pas depuis 3 heures -qu’est- ce qui se passe, tu te sens bien? -il y a du brouillard, il y a beaucoup de brouillard! Regarde par la fenêtre! Zosia est en voiture avec toute la famille, t’imagines? Ils viennent sur la tombe de papa, je les attends. Tu peux me vérifier sur ton appli magique si c’est comme ça pendant tout le trajet? Suis en panique… 

Aujourd’hui au Père Lachaise la beauté splendide des pierres tombales, le sentiment du néant obscure, du vide frappant contrastent avec des couleurs fluo de fleurs. Le feuillage d’automne éblouissant rythme le pourpre- violet des bruyères. Quelqu’un cherche Frédéric Chopin sur la carte d’entrée, en une demi- seconde je reconnais la langue et l’entends désormais dans tous les coins. Après quelques erreurs, je localise sa tombe: elle se démarque de loin par une petite foule regroupée autour, sous les gouttelettes de pluie. Tout le monde discute, certains prient pour le génie distant qu’ils n’ont jamais eu l’occasion de connaître. D’autres commentent un document « imperméable » avec une liste de 71 autres tombeaux polonais accroché à côté, ils vont les chercher. La cohue habituelle dans le silence éternel.

PS. Toutes les photos de Pologne prises par @ARybka, les autres par moi au Père Lachaise.

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1 listopada 2019

  •  Dzisiaj wieczorem nie mogę z Tobą gadać! Przygotowujemy się z babcią do jutrzejszego pójścia na cmentarz, mówi mi moja polska mama gdy próbuję do niej zadzwonić z Paryża.
  • No, tak, wiem, ale tęsknię za Tobą. To tak tylko na chwilę, żeby Ci powiedzieć, że…
  • Tak, czy siak dzwonimy do siebie codziennie! Tylko, że w tej chwili nie mogę, rozumiesz? Muszę przygotować babcię, wyciągnąć ciepłe ubrania. Buziaki, porozmawiamy później.

Dobra, dobra. Trochę sfrustrowana przerywam rozmowę. Ale doskonale rozumiem. To tylko zbliżający się wielkimi krokami dzień Wszystkich Świętych… I chciałabym Was uspokoić: babcia ma się bardzo dobrze. Zamierza jedynie odwiedzić grób swojej mamy, czyli mojej prababci.

Jeśli ktoś chciałby chociaż połowicznie zrozumieć co dzień Wszystkich Świętych, a właściwie « Święta Wszystkich Świętych » oznaczają w Polsce (bowiem tak, trwają one zwykle 3 dni), niechaj rzuci okiem na nocne zdjęcia powyżej. Oto ZNICZE, specjalne świece, które przynosimy na cmentarze. Rodziny, przyjaciele, sąsiedzi, bliżsi i dalsi kuzyni, słynne aktorki, minister środowiska, sprzątaczka z parteru, kolejarz, który mieszkał naprzeciwko i brat z drugiego małżeństwa któregoś z rodziców kolejarza. Każdy zmarły będzie miał swój znicz, nawet ci, których nigdy osobiście nie spotkaliśmy. Na jednym ze zdjęć właśnie możecie zobaczyć masę zniczy, które nieznani ludzie zapalili dzisiaj pod pomnikiem nieznanego żołnierza… na miejskim cmentarzu w Sosnowcu. Tu się urodziłam.

Żeby trochę głębiej pojąć wagę i symboliczne znaczenie Wszystkich Świętych, obejrzyjcie « Volver » Pedro Almodóvara, jego inne filmy. Myśleliście, że to wszystko, Irène i Augustina, wiatr śmierci, wszystkie te historie o duchach, które powracają i do nas mówią, były całkowicie przesadzone, w 100% wymyślone w kreatywnej głowie Pedro albo po prostu właściwe dla hiszpańskiej kultury? Nic bardziej mylnego: to między innymi dlatego reżyser ten cieszy się takim powodzeniem wśród polskich widzów. Kochamy Almodóvara bo jego filmy odzwierciedlają naszą mentalność.

Przeczytajcie « Dziady » Adama Mickiewicza (tytuł w nawiązaniu do święta zmarłych, święta słowiańsko- bałtyckiego ku pamięci przodków, a którego korzenie sięgają czasów pogańskich), legendarny cykl dramatów romantycznych, jedną z naszych obowiązkowych lektur szkolnych i jej słynny fragment:

« CHÓR*

Ciemno wszędzie, głucho wszędzie,

Co to będzie, co to będzie?

GUŚLARZ

Zamknijcie drzwi od kaplicy

I stańcie dokoła truny;

Żadnej lampy, żadnej świecy,

W oknach zawieście całuny.

Niech księżyca jasność blada

Szczelinami tu nie wpada.

Tylko żwawo, tylko śmiało. 

STARZEC

Jak kazałeś, tak się stało.

CHÓR

Ciemno wszędzie, głucho wszędzie,

Co to będzie, co to będzie?

GUŚLARZ

Czyscowe duszeczki!

W jakiejkolwiek świata stronie:

Czyli która w smole płonie,

Czyli marznie na dnie rzeczki,

Czyli dla dotkliwszej kary

W surowym wszczepiona drewnie,

Gdy ją w piecu gryzą żary,

I piszczy, i płacze rzewnie;

Każda spieszcie do gromady!

Gromada niech się tu zbierze!

Oto obchodzimy Dziady!

Zstępujcie w święty przybytek;

Jest jałmużna, są pacierze,

I jedzenie, i napitek.

CHÓR

Ciemno wszędzie, głucho wszędzie,

Co to będzie, co to będzie? (…)»

Jesteśmy « Krajem Umarłych », krajem historii. Krajem « tych, którzy byli », a nie tych, którzy są, być może w jeszcze mniejszym stopniu tych, którzy będą. Nigdzie na Zachodzie (oprócz niektórych regionów Hiszpanii właśnie) nie widziałam, ani nie przeżyłam takiego kultu ludzi przeszłości, nigdzie tak wielu pięknych lub kiczowato- rzewnych pomników, romantycznych hołdów, wygładzonych wspomnień, prostodusznych darów, wyidealizowanych biografii, rocznic upamiętniających, długich, absurdalnych przemówień, pośmiertnie przyznanych medali. Sławionych bohaterów i pochlebnych legend, prawdziwych lub stworzonych od A do Z przez opowieści powtarzane Żywym. Austriak, który odleci dziś wieczorem z Wiednia by po kilku godzinach wylądować w Gdańsku z pewnością kilkakrotnie zada sobie to samo pytanie: « co, do jasnej Anielki ci Polacy wyrabiają? Podpalają swój własny kraj? Skąd nad tą ziemią takie purpurowo- pomarańczowe, pożarne niebo? » Nie ma nad czym się głowić: to Wszystkich Świętych. ZNICZE są wszędzie, palą się milionami. A gdyby nawet spadł deszcz, na drugi dzień wrócimy na cmentarz, żeby sprawdzić i zapalić ogień na nowo. Tak, żeby każda świeca płonęła w nieskończoność dla każdej duszy odeszłej do niebieskiego raju Boga.

Niektóre z moich ciotek są niewierzące. Jedna jest agnostyczką, inna otwartą ateistką. Ale rozmawiają ze zmarłymi. -Wiesz, czasami nie wiem, jaką podjąć decyzję i idę Go zapytać.- powiedziała mi któregoś dnia. -Idziesz Go zapytać? Jego? – Tak, jadę na cmentarz, zresztą jeżdżę tam co tydzień, siadam na małej drewnianej ławeczce przed grobem i mówię Mu o wszystkim, zadaję wszystkie możliwe pytania. Odpowiada mi. Ostatnio chciałam się dowiedzieć, jakie meble wybrać do salonu. I teraz już wiem. -To On Ci powiedział, jakie wybrać? -No, tak, doradził mi! -Wierzysz w to? Mówiłaś, że nie jesteś wierząca. Nigdy, przenigdy. -No, pewnie, że nie jestem wierząca! Nigdy nie byłam. Wiesz, że nigdy nie chodzę do kościoła. Ale w to wierzę. To On.- dodała, mając na myśli swojego męża.

Kiedyś, moje Wszystkich Świętych to było przede wszystkim:

  • przygotowania: mycie grobów na kilka dni przed; stare, wyschnięte krzewy różane, które przeokropnie koliły ręce, brudne gałęzie cyprysów z zeszłego roku, ciężkie, wypełnione po brzegi letnią wodą wiadra, które trzeba było nosić daleko, daleko od fontanny, rozbryźnięte wszędzie kawałki szkła. Przeraźliwe zimno. Kobiety w półdługich spódnicach szorujące marmury na kolanach, dokładnie jak w « Volverze ». Kobiety w większości samotne.
  • zapałki. Zmrożone pierwszymi listopadowymi przymrozkami palce Małej Dziewczynki, przypalone zapałkami, które nie zawsze chciały zapalić ZNICZE. Trzęsłyśmy się z zimna w cienkich, czarnych płaszczach i butach na obcasach, czego nie robi się dla elegancji? Z powodu zapałek musiałyśmy bez przerwy zdejmować rękawiczki. Zastanawiam się teraz nad tą elegancją: była dla Umarłych, czy Żywych? Chyba dla tych pierwszych. Czasem padał śnieg.
  • zapach ZNICZOWEGO dymu i chryzantemy kładzione tysiącami na mogiłach: wszechobecny, niezapomniany, głęboko wgryziony zapach. Kiedy dzisiaj czuję go gdzieś za granicą, niekoniecznie przy okazji widząc kwiaty, od razu, w ciągu 2 sekund włącza mi się w głowie potężny neurologiczny alarm: « cmentarz, cmentarz! » Niewątpliwie dlatego nigdy nie dajemy chryzantem w prezencie, są ściśle zarezerwowane na dzień Wszystkich Świętych.
  • rodzina. Rodzinne eskapady do Katowic, na groby braci i jedynej siostry mojego dziadka. Rodzinna sprawa. Wtedy zaczęłam się uczyć na pamięć wszystkich imion, wszystkich dat urodzenia, pasjonować się drzewami genealogicznymi. Czekaliśmy wokół grobów na przyjazd innych (Żywych) wujków i kuzynek, później obiad u nich. Wszyscy razem. Długie debaty przy stole; z roztargnieniem bębniłam sobie na starym instrumencie w jednym z pokoi. Powrót. Zestresowany dziadek z różowymi od zimna końcówkami uszu. Chcąc dowieźć nas całe i zdrowe do domu, slalomował pomiędzy setkami wypełnionych do ostatniego miejsca samochodów. Wielkim polskim paradoksem jest to, że Wszystkich Świętych jest z reguły dniem o rekordowej liczbie wypadków samochodowych. Umieramy, przejeżdżając setki kilometrów, żeby złożyć wizytę Umarłym… Każdego roku, policja organizuje akcję prewencyjną, która długo nazywała się… no, zgadniecie jak?? ZNICZ… Wczoraj jeszcze inna ciocia zadzwoniła do mamy o 7.30 rano: – słuchaj, słuchaj, od 3 godzin nie śpię. -co się dzieje, dobrze się czujesz? -jest mgła, duża mgła! Spójrz przez okno! Zosia jest w samochodzie z całą rodziną, wyobrażasz sobie? Przyjeżdżają na grób ojca, czekam na nich. Możesz mi sprawdzić w tej Twojej magicznej aplikacji, czy tak będzie przez całą drogę? Cała jestem spanikowana…               

Dzisiaj na paryskim Père Lachaise jaśniejące piękno kamieni nagrobnych, poczucie mrocznej nicości, uderzającej pustki kontrastują z fluo- kolorami kwiatów. Cudowne jesienne listowie rytmizuje fioleto- purpurę wrzosów. Ktoś szuka Fryderyka Chopina na mapie przy wejściu, w ciągu pół sekundy rozpoznaję język i słyszę go teraz na każdym rogu. Po kilku błędach znajduję nagrobek: rzuca się w oczy z daleka małą, stłoczoną pod kropelkami deszczu grupą. Wszyscy dyskutują, niektórzy modlą się za odległego geniusza, którego nigdy nie było im dane poznać. Inni komentują zawieszone z boku « nieprzemakalne » dokumenty z listą 71 innych polskich grobów, idą szukać. Typowy zamęt pośród wiecznej ciszy.

Wszystkie zdjęcia z Polski zrobione przez @ARybka, reszta przeze mnie na Père Lachaise.

* « Dziady, część II i IV », Adam Mickiewicz, Książka i Wiedza, Koliber, 1971. 

De la sensualité dans toute sa splendeur/ O zmysłowości w całej okazałości

Le 29 Octobre 2019

De l’amour des femmes, sans limites et sans jugement. De la volupté, du mouvement, de la danse. Du cabaret, de la caricature. Des courbes folles, osées. De l’érotisme. Des portraits intenses, dramatiques, des traits de fusain ultra- dynamiques, rappelant les pastels à l’huile de ma mère. L’ambiance originale Moulin Rouge- montmartroise, reprise si bien par Baz Luhrmann en 2001. De la délicatesse. Des japonismes. Des références au cirque, au théâtre, à la photographie, à la littérature. La révérence faite à Van Gogh, Manet et Degas.

Henri de Toulouse Lautrec (1864- 1901) au Grand Palais à Paris du 09 octobre 2019 au 27 janvier 2020.

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29 października 2019

Miłość do kobiet, bez granic i ocen. Zmysłowość, ruch, taniec. Kabaret, karykatury. Szalone, zuchwałe linie krzywe. Erotyzm. Intensywne, dramatyczne portrety, ultra- dynamiczne kreski węglem drzewnym przypominające pastele olejne mojej mamy. Pierwotna atmosfera Moulin Rouge i dzielnicy Montmartre, tak dobrze oddana przez Baza Luhrmanna w 2001. Delikatność. Japonizmy. Odniesienia do cyrku, teatru, fotografii, literatury. Ukłon w stronę Van Gogha, Manet i Degas.

Henri de Toulouse Lautrec (1864- 1901) w paryskim Grand Palais od 9 października 2019 do 27 stycznia 2020. 

On résout tous vos problèmes, Madame!/ Rozwiążemy wszystkie Pani problemy!

Le 07 Octobre 2019

Sur la réalité des faits. Sur ce que ça veut dire être une femme, pour ceux qui ne l’ont jamais vécu 🙂 .

Oui, il y a bien évidemment plein d’inconvénients, de situations discriminatoires voire purement glauques associées à ce statut et 90% des filles autour de moi y ont malheureusement leur propre bout d’histoire à raconter: elles passent en général par quelque chose de simplement désagréable ou de tristement horrible avant l’âge de 20 ans.

Mais c’est un sujet pour un autre article plus profond, pas du tout humoriste alors que je suis dans le mood rigolo aujourd’hui.

Les avantages alors.

Je déménage.

30 cartons, tous offerts gratos par UN employé de supérette de quartier. Remplis principalement de livres, d’albums artistiques gros carton et de DVD à transporter. Ils pèsent une tonne et en tout cas ils pèsent ce que pèsent 3 éléphants, 1 hippo et 2 rhinocéros de Sumatra considérés ensemble. J’ai failli m’évanouir de fatigue 5 fois seulement en les faisant.

Ça commence par un collègue habitant rue de Varize. Il est venu voir chez moi. Il regarde les cartons, puis jette un coup d’oeil sur moi, en train de désespérément scotcher les derniers. Il demande, l’air très dubitatif:

  • Tu veux que je t’aide à les descendre?
  • Non, non, je ferai toute seule, ça va bien se passer, merci beaucoup
  • Tu es sûre? (le doute grandissant sur son visage)

Oui, oui, c’est très gentil mais ça va aller

(à bout de respiration, je rêve qu’il se jette de suite sur ces cartons, qu’il m’aide quand même! n’est- ce pas plus qu’évident que j’en ai besoin? Mais où serait donc ma fierté féminine, cette force inattendue, toujours si utile, si infaillible, si présente alors que je l’ai pas du tout cherchée en ce moment même?).

  • Pour l’instant, je fais toute seule. Je t’appellerai si j’en peux plus. (je réponds)

D’accord. Mais appelle- moi! (il disparaît derrière la grande porte d’entrée.)

Je les roule tous un par un jusqu’en bas du bâtiment, marche par marche. Cela me prend 10 jours au moins plus 2 nuits de douleurs inexprimables dans le dos. Je l’ai pas appelé.

Déménagement, le Jour J. Une équipe de 3 professionnels arrive. Ils ont déjà monté un piano au 10ème étage dans leur carrière. Ils me voient rapprocher les cartons près de la sortie pour les aider.

  • Tu travailles dans l’armée, Madame?
  • Non, pourquoi? 
  • Tu va te casser en deux. Comme une branche dans le vent, Madame. Donne- moi tout et arrête de te fatiguer!

Ils partent. Et moi, je pars en même temps mais en métro. Arrivée sur place, en flagrant délit car suuuuper en retard par rapport à leur camion. Ils auraient pu planter ici un arbre et attendre qu’il pousse de 3 cm et je ne serai pas encore arrivée… Je m’attends à des accès de colère, à une hausse de tarif et pourtant… rien de tél. Aucun reproche, même pas un mot, silence, voire plus: ils ont tous de grands sourires affichés. J’essaie de les aider encore une fois avec de petits cartons mais n’arrive pas à développer la même vitesse qu’eux font avec les grosses boîtes dans l’escalier. Ils hésitent entre rires, incrédulité et reconnaissance. Montent enfin le trentième. Toujours optimistes mais légèrement épuisés, il faut le dire. Quelques gouttes de transpiration tapent par terre ici et là, triceps tremblant derrière. Ils dépassent de 10 minutes le temps réservé, sans le souligner toutefois.

  • Tu déménages pourquoi, Madame? Tu fais quoi dans la vie? Et tu viens d’où? Tout se passe bien à Paris? (une série de questions vient comme un tir d’une arme à feu. Je n’ai pas le temps de répondre quand): 
  • As- tu besoin d’aide pour autres choses, Madame?
  • Non, non, merci, ce sera tout (je réponds d’une voix terriblement enrouée de bronchite virale attrapée entre- temps).
  • Tu es sûre? Tu nous appelles quand tu veux!! Nous pouvons tout te transporter, maintenant ou après! Meubles, cartons et même monter ton vélo. Tout, tout.
  • C’est fantastique. Au revoir.

(je m’assois un peu en train de divaguer, d’analyser si c’est le degré de méchanceté de mes virus ou bien le déménagement qui me fatigue davantage. Ils partent, toujours si sympa et contents de la vie).

Paris, place de la Madeleine, une (très) grande boutique de bricolage et de fournitures maison. Niveau -1. J’ai réservé sur internet une machine shampouineuse de moquette pour mon ancien appart et me rends compte ici au magasin qu’elle est nettement plus grande que moi. Elle pèse 12 kg il s’avère, elle possède 2 roues arrière énormes, instables, un grand tuyau anormalement long et qui ne tient absolument pas sur place. Je n’ai jamais vu d’objet aussi peu pratique à transporter en métro alors que je suis venue toute seule, encore par abus de fierté personnelle bien évidemment. Panique temporaire. L’effroi terrible me transperce le coeur. Comment sauver la face? Soudain…, j’ai une idée d’Einstein de commander un taxi! J’en parle avec le Monsieur en charge de la location.

  • Hummm… Excusez- moi… Je peux vous demander de l’aide pour la monter au niveau zéro? Elle est visiblement hyper lourde… Et après, je prends un taxi, vous savez, ça m’arrangerait…
  • Nous ne fournissons pas ce service. Et surtout pas le dimanche, nos équipes sont restreintes
  • Ah, mince, je pensais à vous… D’accord. Je me débrouille
  • « R… », ça vient d’où, de quel pays?
  • Pardon? 
  • Votre nom, il vient de l’Est, n’est ce pas? C’est quel pays? (il regarde scrupuleusement ma carte d’identité, comme s’il était au minimum chef- douanier d’un aéroport situé hors- zone UE)
  • la Pologne
  • Très bien. Nous fournissons le service, Madame
  • Pardon?
  • Nous fournissons le service. Nous le fournissons exceptionnellement aujourd’hui. Vous me suivez? (il commence à porter la machine) 

RDV officiel de raccordement de gaz:

  • On a un problème technique, Madame
  • C’est vrai?
  • Oui. Je dois descendre faire des vérifications supplémentaires 

15 minutes passent, il retourne du local d’en bas, malheureux.

  • Ça ne va fonctionner que dans quelques jours Madame. Je suis vraiment désolé. Je ferai tout ce que je peux aujourd’hui mais si cela ne fonctionne toujours pas la semaine prochaine vous m’appelez sur mon portable, je vous le laisse. Et je reviendrai voir comment évolue la situation
  • Je peux appeler la centrale?
  • Non, non, Madame, vous m’appelez, moi. On va résoudre tous vos problèmes et très rapidement, Madame

(le raccordement a finalement fonctionné) 

De situations comme celles- ci, y en a environ 182 par an. A la Poste, au resto, à la boulangerie. J’en parle de temps en temps avec mes copines et cousines, elles ont les mêmes expériences/ mêmes réflexions. Que ferons- nous à l’âge de 80 ans, les joues et décolletés ridés de mille plis, les cuisses grossies d’une couche de cellulite, les cheveux moitié moins longs et moins épais qu’aujourd’hui? Serons- nous impuissantes, allons- nous régler 2 fois moins de soucis juste parce que le nombre « de refus d’aide » va brusquement augmenter? Deviendrons- nous « transparentes pour les hommes » comme dit très justement Samanta dans « Sex and the City » et donc, toute cette gentillesse presque biologique, ce sens de service masculin disparaîtra d’un coup? D’un trait? Car, on va pas se mentir, la jeunesse et l’aspect physique n’y sont pas pour rien. Nous avons toutes cette même crainte de l’avenir, même s’il paraît très lointain…

« Il suffit que tu sois accompagné d’un homme et le niveau de bonne volonté des autres (hommes) baisse de 50% environ. Et si tu tombais sur des femmes, imagine!?-, » elles ajoutent. Bonne observation. On en connaît toutes la suite: vous êtes face à la même situation, mais recevez un traitement parfois très différent, avec soudainement un minimum de service, avec ce qu’on appelle le « strictement nécessaire », un non- sourire (oui, ça existe!), le « vous cherchez, Mademoiselle? » (oooh, que je déteste ce mot, et je sais que cette phrase veut dire en général « ce que vous cherchez, vous n’allez pas trouver »), des demi informations données du bout de lèvres pour finalement ne pas informer du tout etc. etc. Souffle souvent un vent glacial de la froideur émotionnelle, il remplit progressivement toute la pièce… à part de très très bonnes amies qui sont toujours là, toujours prêtes à t’aider, toi, une autre fille. 

Et si j’étais un homme et tombais sur des hommes? Je devrais très probablement porter tout ça tout seul, ouvrir tout seul les portes, coffres et garages, installer moi-même le gaz au sous sol, courir les 4 étages avec les fameux 30 cartons et cacher bien bien la fatigue ou tout autre signe de faiblesse apparent, récupérer, porter et rendre seul la machine- moquette, nettoyer tout l’étage pendant que ma compagne serait confortablement assise à côté, en train de lire le dernier « Vogue » car la machine est très très lourde… D’un autre côté, mes biceps seraient peut être assez importants pour le supporter, sans trop de problèmes. Et puis, je ne prendrais pas et ne me soucierais par pour les taxis, j’aurais une voiture car le permis de conduire serait une priorité dans ma vie, une question d’honneur de toute évidence.

Et si…? Arrêtez d’imaginer, peut- être votre vécu serait complètement différent de ce que je décris car tout ça, ce ne sont que des cas isolés.

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07 października 2019

O faktach. O tym, co znaczy być kobietą dla tych, którzy nigdy tego nie przeżyli 🙂.

Tak, jest oczywiście mnóstwo złych stron, mnóstwo przypisanych temu statusowi sytuacji przepełnionych dyskryminacją, czy też tych zupełnie ponurych i 90% dziewczyn wokół mnie ma tu niestety swój własny kawałek historii do opowiedzenia: z reguły przed 20tym rokiem życia przechodzą przez coś zwyczajnie nieprzyjemnego lub smutno- okropnego.

To jednak temat na inny, głębszy i ani trochę humorystyczny artykuł, a dzisiaj akurat jestem w nastroju żartobliwym.

Najpierw dobre strony zatem.

Przeprowadzam się.

30 pudeł, a wszystkie dane mi w prezencie przez PRACOWNIKA okolicznego supermarketu. Wypełnione głównie książkami, artystycznymi albumami w twardej okładce i płytami DVD. Do przewiezienia. Ważą tonę, a w każdym razie ważą tyle, ile ważą 3 słonie, 1 hipopotam i 2 sumatrzańskie nosorożce razem wzięte. 5 razy o mało nie zemdlałam ze zmęczenia w czasie samego składania kartonów.

Zaczyna się od kolegi z ulicy Varize. Przyszedł. Patrzy na pudła, później zerka na mnie, jak desperacko sklejam taśmą ostatnie sztuki. Głosem pełnym zwątpienia pyta:

  • Chcesz, żebym Ci pomógł je znieść?
  • Nie, nie, dam radę sama, będzie ok, dzięki bardzo
  • Jesteś pewna? (zwątpienie wzrasta na jego twarzy)
  • Tak, tak, bardzo miło z Twojej strony, ale dam radę

(ledwo dysząc, marzę, by rzucił się natychmiast na pudła, żeby pomógł mi tak czy siak! Czy nie jest bardziej niż ewidentne, że tego potrzebuję? Ale gdzież wtedy byłaby moja kobieca duma, ta nieoczekiwana, tak zawsze pożyteczna, niezłomna, obecna siła, mimo, że przecież wcale jej nie szukałam w tej konkretnej chwili?)

  • Na razie zajmę się tym sama. Zadzwonię do Ciebie, jak już nie będę mieć siły (odpowiadam)
  • No, dobrze. Ale zadzwoń! (znika za wielkimi drzwiami wyjściowymi.)

Staczam je jedno po drugim na dół budynku, schodek po schodku. Zajmuje mi to co najmniej 10 dni plus 2 noce niewysłowionego bólu pleców. Nie zadzwoniłam.

Dzień przeprowadzki. Przybywa ekipa 3 profesjonalistów. W swojej karierze wnieśli już pianino na 10te piętro. Widzą jak przenoszę kartony bliżej wyjścia, chcę pomóc.

  • Pracujesz w wojsku, kobieto?
  • Nie, dlaczego?
  • Złamiesz się na pół. Jak gałąź na wietrze, kobieto. Daj mi to wszystko i przestań się zamęczać!

Odjeżdżają. Ja w tym samym czasie, ale metrem. Docieram na miejsce przyłapana na gorącym uczynku: koszmarnie spóźniona w porównaniu do ciężarówki. Mogliby tu zasadzić drzewo i zaczekać, aż urośnie o 3 cm, a jeszcze bym nie dotarła… Spodziewam się wybuchów złości, podwyżki cen a tu… nic takiego. Żadnych zarzutów, ani słowa, cisza, a nawet więcej: wszyscy uśmiechnięci od ucha do ucha. Po raz kolejny próbuję im pomóc z małymi pudłami, ale na schodach nie daję rady rozwinąć tej samej prędkości co oni z wielkimi. Oscylują pomiędzy śmichami- chichami, niedowierzaniem i wdzięcznością. Wnoszą w końcu trzydzieste. Nadal pozytywnie nastawieni, ale trzeba przyznać, z lekka wykończeni. Kilka kropel potu uderza tu i tam o ziemię, z tyłu trzęsą się tricepsy. Nikt głośno nie podkreśla, że zarezerwowany czas został przekroczony o 10 minut.

  • Czemu się przeprowadzasz, kobito? A co w ogóle robisz w życiu? I skąd jesteś? Wszystko ok w Paryżu? (seria pytań nadchodzi jak wystrzał z broni maszynowej. Nie zdążam odpowiedzieć, gdy następuje):
  • Pani, a Ty potrzebujesz nas do czegoś innego?
  • Nie, nie, dziękuję, to będzie wszystko (odpowiadam głosem okropnie zachrypniętym od złapanego w międzyczasie wirusowego zapalenia oskrzeli).
  • Jesteś pewna? Dzwoń, kiedy chcesz!! Możemy Ci wszystko przewieźć teraz, albo potem! Meble, pudła i nawet rower wnieść. Wszyściusieńko.
  • Fantastycznie. Do widzenia. (siadam na trochę, a myśli majaczą gdzieś wokół analizy, czy to stopień wredności wirusów, czy przeprowadzka tak mnie męczą. Przeprowadzkowicze odjeżdżają, ciągle przesympatyczni i zadowoleni z życia).

Paryż, plac Magdaleny, (bardzo) duży sklep z artykułami dla majsterkowiczów i wyposażeniem domu. Poziom minus 1. Zarezerwowałam przez internet odkurzacz piorący do starego mieszkania i tu, w hipermarkecie orientuję się, że jest znacząco większy ode mnie. Waży 12 kg i jak się okazuje, posiada 2 olbrzymie, niestabilne tylne koła oraz wielką, nienormalnie długą rurę, która w dodatku zupełnie nie trzyma się na miejscu. Nigdy w życiu nie widziałam czegoś równie mało użytecznego do przewiezienia metrem, a przyjechałam zupełnie sama, wiadomo, znów w wyniku nadużycia osobistej dumy. Tymczasowa panika. Przerażająca trwoga przeszywa mi serce. Jak tu zachować twarz? Nagle…, przychodzi mi do głowy myśl na miarę Einsteina by zamówić taksówkę! Rozmawiam o tym ze sklepowym Panem odpowiedzialnym za wynajem odkurzacza.

  • Yyyyyy…. Przepraszam… Mógłby mi Pan pomóc go wnieść na poziom zero? Wygląda na to, że jest strasznie ciężki… A później to mam już zamówioną taksówkę, wie Pan, to by mnie naprawdę urządziło…
  • Nie zapewniamy takiej usługi. A tym bardziej nie w niedzielę. Mamy ograniczone ekipy.
  • Ach tak…, ale ja myślałam o Panu… No, dobrze. Poradzę sobie. 
  • « R… », to skąd pochodzi, z jakiego kraju?
  • Słucham?
  • Pani nazwisko pochodzi ze Wschodu, prawda? Jaki to kraj? (skrupulatnie ogląda mój dowód jakby był co najmniej szefem celnym lotniska położonego poza obszarem UE)
  • Polska
  • Ach tak. Zapewniamy usługę, proszę Pani.
  • Słucham?
  • Zapewniamy usługę. Zapewniamy ją wyjątkowo dzisiaj. Pójdzie Pani za mną? (i zaczyna nieść odkurzacz)

Oficjalna wizyta domowa pana z gazowni w sprawie nowego podłączenia:

  • Mamy problem techniczny, proszę Pani
  • Naprawdę?
  • Tak. Muszę zejść, zrobić dodatkową kontrolę

Mija 15 minut, nieszczęśliwy wraca z piwnicy

  • Zadziała dopiero za kilka dni, proszę Pani. Jest mi naprawdę przykro. Zrobię wszystko, co mogę dzisiaj, ale jeśli w przyszłym tygodniu dalej nie będzie działać, proszę dzwonić na moją komórkę, tu zostawiam numer. No i przyjadę zobaczyć jak rozwija się sytuacja
  • Mogę zadzwonić do centrali?
  • Nie, nie, proszę Pani, dzwoni Pani do mnie. Rozwiążemy wszystkie Pani problemy i to bardzo szybko

(podłączenie jednak ostatecznie się udało) 

 Sytuacji takich jak ta zdarza mi się mniej więcej 182 rocznie. Na poczcie, w restauracji, w piekarni. Gadamy o tym od czasu do czasu z koleżanko-/kuzynkami i doświadczenia/ refleksje mają te same. Co zrobimy w wieku 80 lat,  mając policzki i dekolty pomarszczone tysiącem fałdek, uda pogrubione warstwą cellulitu, włosy o połowę krótsze i cieńsze niż dzisiaj? Będziemy bezradne, uda nam się załatwić 2 razy mniej rzeczy tylko dlatego, że ilość « odmów pomocy » gwałtownie wzrośnie? Jak to słusznie mówi Samanta w « Seksie w Wielkim Mieście », staniemy się « przezroczyste dla mężczyzn » i cała ta omalże nie biologiczna uprzejmość, całe to męskie poczucie służby znikną nagle za jednym pociągnięciem? Bynajmniej nie będziemy się okłamywać: młodość i wygląd odgrywają tu sporą rolę. Wszystkie boimy się przyszłości choć wydaje się bardzo odległa…

« Wystarczy, żeby towarzyszył Ci facet, a dobra wola innych (facetów) spada o około 50%. A jeśli po drugiej stronie trafiłabyś na kobiety, wyobraź sobie!? », dodają. Słuszna uwaga. Wszystkie znamy dalszy ciąg: jesteś w tej samej sytuacji, ale traktowana czasem zupełnie inaczej, z jakością usług ograniczoną nagle do minimum, z postawą, którą nazywamy « stricte niezbędną », z nie- uśmiechem (takowy istnieje!), z « szuka Panienka czegoś? » (Boże, jak nie znoszę tego słowa, wiem też, że zdanie to oznacza z reguły « tego, czego szukasz, nie znajdziesz »), z ćwierć- informacjami wybąkiwanymi pod nosem, by ostatecznie wcale nie poinformować itp. itd. Dmie często lodowaty wiatr emocjonalnego chłodu, stopniowo wypełnia całe pomieszczenie… oprócz bardzo bardzo bliskich przyjaciółek, które zawsze są, zawsze gotowe Ci pomóc, Tobie, innej dziewczynie.

A gdybym była mężczyzną i napotykała mężczyzn? Jest wielce prawdopodobne, że musiałbym nosić to wszystko sam, sam otwierać drzwi, bagażniki i garaże, podłączać sam gaz w piwnicy, biegać przez 4 piętra ze słynnymi 30oma pudłami i dobrze, bardzo dobrze skrywać zmęczenie, albo jakąkolwiek inną, widoczną oznakę słabości, odbierać, nosić, a później sam oddawać odkurzacz piorący, czyścić całe piętro, podczas gdy moja dziewczyna siedziałaby sobie w tym czasie wygodnie obok i czytała ostatniego « Vogue’a », gdyż piorący odkurzacz jest bardzo, bardzo ciężki… Z drugiej strony możliwe, że moje bicepsy byłyby wystarczająco rozwinięte, by znieść to bez większych problemów. Nadmienię, że nie zamawiałbym i nie martwił się taksówkami, miałbym samochód, bo prawo jazdy stanowiłoby w moim życiu priorytet, kwestię honoru w oczywisty sposób.

A jeśli…? Przestań dywagować, być może Twoje przeżycia byłyby kompletnie inne od tego, co opisuję, dlatego, że wszystko to, to przecież pojedyncze przypadki.

  

Une étoile sur cinq / Jedna gwiazdka na pięć

le 11 août 2019

Nous vivons une époque de mécontentement global et généralisé, une époque de détonation de caprices omniprésents, d’explosion d’exigences toujours plus élevées, d’une vague de revendications & plaintes absurdes contre tout et tout le monde, d’un long fleuve d’avis négatifs et de commentaires ravageurs, d’un océan d’expériences « hideuses » et de frustration brulante. Mon hôtel était trop loin de la plage et la mer était trop agitée, ma place dans l’avion ne m’a pas permis de dormir pendant sept heures de vol en vacances, j’entendais tout le temps les réacteurs! Ma table au resto bougeait dans tous les sens et puis, vous vous rendez compte? Il y avait un courant d’air et trop de bruit mais j’avais tellement besoin de silence; mes nouvelles sandales me frottent les pieds alors qu’elles étaient censées les envelopper tout doucement, je suffoque dans ma tenue de sport, celle que je viens d’acheter: Je m’attendais à un tissu qui respire et non pas un qui transpire, c’est évident. 

Les Américains ont même trouvé un terme convenable à cette attitude: « being overjudgmental » (vous pouvez d’ailleurs le tester ici et voir votre résultat) 

L’EPOQUE D’UNE ETOILE SUR CINQ…, celle de critique pour critique. 

Tout ça sans bornes, sous prétexte quelconque. Et le plus souvent, on publie, car pourquoi pas? on râle, on clique, dès que l’envie nous prend sans forcement peser ses mots, et surtout, sans réfléchir aux conséquences. Parce que tout le monde ne le sait peut être pas encore: un click égal de nous jours ‘pas mal de pouvoir’. 

Oui, oui, chacun garde en mémoire sa blacklist personnelle des serveurs «bah, qu’est- ce qui se passe avec vous? Je vois que vous mangez très lentement et vous ne buvez pas assez, il y a des gens qui attendent ! », « Mademoiselle, j’ai fini mon service, j’aimerais vous encaisser immédiatement ». Des conseillers/ères de vente « je m’en fous, je pars bientôt en vacances », fatigué/ées, de mauvaise humeur, déconcentré/ées par le froid, la chaleur, la blague d’un stagiaire ou le bruit du ventilo.

Nous avons tous aussi un classement perso de services- clients qui à une question d’ultime simplicité vous répondent enfin au bout de 3 semaines « nous sommes profondément désolés de ne pas pouvoir vous aider et vous souhaitons une excellente journée ». 

Mais l’essentiel est aujourd’hui que cette blacklist reste justement plus personnelle que jamais ou bien qu’elle soit adressée à chaque fois à la personne concernée, uniquement. Car, je le pense: toute remarque n’est pas toujours fondée. Dans les 80% des cas, elle est exagérée et ne mérite pas d’être publiée. 

Puis, faisons aussi de temps en temps le contraire, en publiant ses expériences de rêves, ses listings de lieux encore totalement innocents où personne n’a jamais péché contre ses invités, sa Whitelist du vécu positif (tellement rare!) et d’endroits à recommander de suite. 

Voici la mienne, ou plutôt son début:

-> L’Artisan Parfumeur et leur boutique rue du Bourg Tibourg à Paris. Les vendeuses sont super gentilles et professionnelles, elles savent créer une vraie expérience olfactive. Je crois qu’au fur et à mesure, je vais finir par équiper la moitié de ma famille en leur compositions. Au moins, toutes les tantes et même quelques oncles polonais…

-> La Licorne de Victorine pour leur rapidité de réponses aux mails. Si vous n’avez pas d’enfants mais que comme moi vous adorez littéralement tous les bébés du monde nés sur tous les continents depuis la nuit des temps en commençant par la préhistoire, si vous vous y intéressez et avez sans cesse envie de gâter les enfants de vos amis, copines, collègues éloignés, cousins- germains, moniteurs de ski ou bien les Petits de vos livreurs d’eau minérale, vous y trouverez bonheur et leur cosmétiques sont juste top, jetez un coup d’oeil aux crèmes solaires Attitude par exemple!

-> Les librairies Chantelivre et WH Smith à Paris. Un paradis de conseils en lecture intelligents pour tous les Addicts + un Tea Room britannique ultra- sympa à l’étage de WH Smith. Une masse de très bons livres pour l’apprentissage de l’anglais edités par Cambridge, Oxford University Press, plein de parutions historiques, sociologiques, énormément de celles sur les cultures britanniques / françaises et les liens entre elles, tous les magazines importants que vous pouvez imaginer, ex. The Economist, Times, Vogue, Harper’s Bazaar, National Geographic etc., dans leurs éditions originales. Des rencontres littéraires: vous pouvez même poser une question à Stephen Clarke! 

Chez Chantelivre, un choix inépuisable de micro- livres pour les tout petits bébés et leur développement mental/ psychologique, y compris les éditions « à toucher » et « imperméables» pour le bain que j’apprécie tout particulièrement. 

-> Le Buddha Bar rue Boissy d’Anglas: mon préféré, et ce depuis ma première année à Paris, non seulement pour l’ambiance intimiste, à la fois complètement insolite mais aussi pour sa playlist Lounge-Club sans pareil!! (tout est à découvrir sur Youtube/ ITunes/ Spotify). Connu jadis pour les visites de Madonna. Décrit comme une perle par l’édition polonaise du magazine Elle dans les années ’90. Les cocktails à rendre jaloux /se! Mais surtout, parce que Buddha remet à 100% en question le stéréotype du « serveur parisien ». Toute personne qui aimerait se sentir un peu relax, coupée de la réalité quotidienne d’une grande métropole occidentale devrait s’y rendre sans attendre 😉    

-> La Poste de Boulogne- Billancourt (eh oui!) et leur conseiller- pro: super serviable, souriant, présent et sympa, avec plein de solutions pour les business, y compris les start- ups. Pour vos envois commerciaux, l’affranchissement de colis. Puis, il sait très bien aider dans des situations d’urgence… et ça compte.       

-> And the Oscar goes to… la Boutique Nespresso, Paris 16ème, Place de Passy: je crois que je n’ai été si bien servie de ma vie (!) Jamais autant d’accueil chaleureux, d’attention, de « tendresse » et  tout ça pour un achat de Capsules Saveur Caramel, Grande Taille d’un montant de 12€ zéro centimes très exactement.  

To be continued

PS. Contrairement aux apparences, ce post n’est pas sponsorisé Nespresso 🙂

11 sierpnia 2019

Żyjemy w epoce globalnego, generalnego niezadowolenia (nie tylko ocieplenia zatem!), w epoce detonacji wszechobecnych kaprysów, eksplozji coraz większych wymagań, fali żądań, absurdalnych skarg przeciwko wszystkim i wszystkiemu, długiej rzeki negatywnych opinii i porażająco niszczących komentarzy, oceanu « fatalnych doświadczeń » i palącej frustracji. Mój hotel znajdował się za daleko od plaży, a morze było zbytnio wzburzone, miejsce, które przydzielono mi w samolocie nie pozwoliło mi spać przez bite siedem godzin lotu na wakacje, cały czas słyszałam/łem silniki! Mój stolik w restauracji ruszał się we wszystkie strony, poza tym, wyobraża sobie Pani te przeciągi i hałas, a przecież tak bardzo potrzebowałam/łem ciszy; nowe sandały obcierają mi stopy, miały je delikatnie otulać, umieram z gorąca w stroju sportowym, który właśnie kupiłam/łem, liczyłam/łem na oddychający a nie « pocący się » się materiał, to ewidentne!

Amerykanie znaleźli nawet odpowiednie określenie na taką postawę: « bycie overjudgmental, czyli nadmiernie osądzającym » (możecie zresztą przetestować swój poziom osądzania innych tutaj .) 

EPOKA JEDNEJ GWIAZDKI NA PIĘĆ…, krytyki dla krytyki.  

A wszystko bez ograniczeń i pod jakimkolwiek pretekstem. W dodatku najczęściej publikujemy bo właściwie czemu nie? Narzekamy, a zaraz później klikamy: gdy tylko weźmie nas na to ochota, nie ważąc słów, a przede wszystkim nie zastanawiając się nad ich konsekwencjami. Być może nadal nie wszyscy wiedzą, że jeden klik to dzisiaj  całkiem sporo władzy.

Tak, tak, każdy przechowuje w pamięci swą indywidualną Czarną Listę kelnerów « ale co się z Panią dzieje? Widzę, że Pani strasznie powoli je, a pije mało, ludzie czekają ! », « skończyłem zmianę, mogę Panią szybko skasować? ». Sprzedawczynie/cy « mam wszystko w nosie, niedługo wyjeżdżam na wakacje », zmęczone/ni, w złym humorze, rozproszeni/ne zimnem, gorącem, właśnie opowiedzianym przez stażystę kawałem albo hałasującym wentylatorem.

Mamy też wszyscy osobistą klasyfikację centrów obsługi klienta, które na ekstremalnie proste pytanie odpowiadają w końcu, po upływie 3 tygodni « jest nam bardzo przykro jednak nie możemy Państwu pomóc i życzymy miłego dnia ».

Dzisiaj ważne jest, żeby ta Czarna Lista pozostała właśnie jeszcze bardziej osobista niż kiedykolwiek lub była za każdym razem wysyłana tylko do osoby, której dotyczy. Myślę, że wcale nie każda nasza uwaga ma odzwierciedlenie w rzeczywistości! Więcej, w 80% przypadków jest przesadzona i nie zasługuje na publikację.  

Zróbmy więc od czasu do czasu coś przeciwnego, publikując swoje doświadczenia marzeń, zestawy miejsc zupełnie niewinnych gdzie nikt nigdy nie zgrzeszył przeciwko swoim gościom, swą Białą Listę przeżyć pozytywnych (tak rzadką) i miejsc zasługujących na polecenie « od zaraz ».

Oto moja, a właściwie jej początek:

-> sklep L’Artisan Parfumeur przy ulicy Bourg Tibourg w Paryżu. Super miłe i profesjonalne sprzedawczynie potrafiące stworzyć prawdziwe doświadczenie węchowe. Przypuszczam, że miarę czasu obkupię połowę rodziny w ich kompozycje zapachowe, a przynajmniej wszystkie ciotki i kilku polskich wujków… 

-> butik internetowy La Licorne de Victorine: za szybkość odpowiedzi na maile. Jeśli nie macie dzieci, ale tak jak ja uwielbiacie wszystkie bobasy świata urodzone na wszystkich kontynentach od zarania dziejów począwszy od prehistorii, jeśli niezmiennie Was interesują, bez przerwy macie ochotę rozpieszczać dzieci przyjaciół, koleżanek, dalekich kolegów, ciotecznych braci, instruktorów narciarstwa albo dostawców wody mineralnej, niewątpliwie odnajdziecie tu swoje szczęście. Kosmetyki proponowane przez Licorne są po prostu świetne, rzućcie oko np. na kremy przeciwsłoneczne Attitude ! P.S. Dostawy do Polski bez opłaty za transport dla zamówień o wartości powyżej 79 €.

-> Księgarnie Chantelivre i WH Smith w Paryżu. Raj inteligentnych porad czytelniczych dla wszystkich Uzależnionych + super- sympatyczny Tea Room w stylu brytyjskim na piętrze WH Smith. Masa bardzo dobrych książek do nauki angielskiego wydana m.in. przez Cambridge, Oxford University Press, pełno pozycji historycznych, socjologicznych, mnóstwo na tematy związane z kulturą brytyjską/ francuską i relacjami między nimi, wszystkie ważne czasopisma jakie możecie sobie wyobrazić (w oryginalnym wydaniu czyli oczywiście po angielsku), np. The Economist, Times, Vogue, Harper’s Bazaar, National Geographic itd. Spotkania literackie: przy odrobinie szczęścia będziecie mogli nawet zadać pytanie Stephen’owi Clarke’owi !

W Chantelivre, niewyczerpany wybór mikroksiążek dla niemowląt, dobrych dla ich umysłowego i psychologicznego rozwoju, w tym wydania dotykowe i nieprzemakalne do kąpieli, a te lubię najbardziej.

-> paryski Buddha Bar przy ulicy Boissy d’Anglas: mój ulubieniec i to już od pierwszego roku spędzonego w Paryżu, nie tylko za przytulną i zarazem kompletnie niesamowitą atmosferę, ale także niepowtarzalną loungowo- klubową playlistę!!! (możecie wszystkiego posłuchać na Youtube/ ITunesie/ Spotify). Sławny w swoim czasie z wizyt Madonny. Opisywany jako perełka przez polskie wydanie Elle w latach ‘90tych. Koktajle, o które można być zazdrosnym. Ale przede wszystkim dlatego, że Buddha w 100% podważa stereotyp « paryskiego kelnera ». Każdy, kto chciałby się troszkę zrelaksować, odciąć od codziennej rzeczywistości wielkiej zachodniej metropolii powinien natychmiast odwiedzić to miejsce 😉      

-> Poczta w Boulogne- Billancourt (tak, tak!) oraz jej doradca dla działających we Francji firm: super uczynny, uśmiechnięty, obecny umysłem i sympatyczny, proponuje mnóstwo rozwiązań dla biznesu, w tym dla start- upów. Idealny jeśli macie do wysłania dokumenty/ paczki firmowe. Doskonale pomaga w nagłych sytuacjach, a to się liczy.

-> A Oskaaaaaara otrzymuje… sklep Nespresso w 16tej dzielnicy w Paryżu, Place de Passy: przypuszczalnie, przez całe moje wcześniejsze życie nie spotkałam się z obsługą na takim poziomie (!) Niesłychane ciepło, uwaga, « czułość », a wszystko to w zamian za zakup kapsułek Big Size o Smaku Karmelowym o wartości dokładnie 12 €, zero centymów.

Ciąg dalszy nastąpi.

P.S. Wbrew pozorom, ten post nie jest sponsorowany przez Nespresso 🙂 

Aujourd’hui, le ton sera léger, tout doux/ Dzisiaj będzie leciutko, słodziutko

Le 30 juin 2019

et c’est du moins ce qui pourrait sembler vrai car contrairement aux apparences, la pâtisserie est quelque chose de très sérieux en France. Elle se déguise en général en un jeu frivole, un moment de détente, temps libre passé de manière extrêmement agréable, une extase culinaire, un plaisir ultime, inégalé qu’un homme peut se procurer en goûtant la ganache au chocolat ou bien la génoise aux framboises avec une gorgée de jus d’ananas.

Regardez pourtant les visages concentrés, contractés des participants du dernier Salon de la Pâtisserie qui se déroulait en juin à Paris. Derrière la confiture maltaise à l’orange, la crème mousseline pralinée, les macarons Mogador parfaitement symétriques, les babas au rhum et la boîte de bonbons multicolores ressemblant à un set assez exclusif de fards à paupières se cachent souvent des années de préparation, des formations spécialisées, vénérées de la même manière que tout le monde respecte d’habitude les grandes universités.

Un stress énorme, des émotions vibrantes, la critique, les jugements, les comparaisons, une rude concurrence, des attentes gigantesques, la chasse de l’appréciation des Géants, la classification internationale basée sur de petites étoiles et les Grandes Stars, la recherche de la perfection renforcée en outre par une popularité massive des émissions de cuisine télé et web, des conférences et des cours pour amateurs, du marché déchaîné des ateliers, des livres intitulés « La Vanille et autres choses » et des applications pour smartphone « Comment manger comme un roi au quotidien ».

L’approche du détail spécifique à la culture française: par exemple, le mot « gâteau » est ici peu utilisé. Il n’y a pas de « gâteaux » ou de « petits gâteaux » sommaires, on trouve en revanche des Opéras, des Paris- Brest, des Pains Suisses, des Chouquettes et des Saint Honoré bien précis, ne soyez donc pas étonnés si le serveur vous lance un regard fermement interrogateur quand la prochaine fois, vous commanderez quelque chose de bon. Tout simplement. 

Le si fréquent en Pologne « complexe de l’école professionnelle » (je me souviens, combien de fois nous en avons parlé sur le chemin du retour du primaire, en excluant tout choix futur qui ne serait pas celui du lycée d’enseignement général), ici n’existe presque pas et s’il est là, alors profondément caché, pratiquement invisible, couvert de fierté nationale culinaire.

On le sait, dans l’imaginaire collectif la France est avant tout un pays d’intellectuels mais gagner le prix du concours pour le Pâtissier de l’Année donne de plus en plus souvent le vrai vertige et provoque une euphorie médiatique par la suite. Paradoxalement et à l’encontre des conceptions communes, les succès des chefs, des agriculteurs célèbres à l’échelle locale, des restaurateurs sont traités avec la plus grande admiration et une acceptation universelle. La cuisine constitue ici une forme d’art et c’est ainsi depuis l’époque pré- révolutionnaire où elle jouait un rôle clé à la cour royale pendant des siècles et était un argument notable en politique internationale et en diplomatie.

Le caramel naturel au fameux sel de Guérande du « concepteur de fruits », Atelierd2i est mon coup de coeur perso du Salon; il fond en bouche et nie le trait caractéristique de ce type de produits: l’insupportable côté trop sucré. Vendu en bidons de 600 g, 3 kg et en seaux (!!) de 12 kg, il rehausse le goût des glaces, des yaourts, des crêpes  et des gaufres et peut prendre une texture corsée ou crémeuse, en se mariant parfaitement aux pommes (pour ça, voir également la gamme « fruitissimes »). Cette société familiale a été fondée en Normandie et poursuit aujourd’hui son activité dans les Hauts-de-France. Elle fabrique 1200 tonnes de produits par an, élabore plus de 500 nouvelles recettes à partir de 120 références de fruits dans une usine de 3200 m2. Des morceaux de fruits, des fourrages, des zestes d’agrumes, des chutneys sans additifs inutiles. Des mirabelles, des griottes, des mélanges exotiques, des pommes tatin, des poires- cassis au gingembre, des figues miel ou -oignon, des pêches au poivre de Sichuan, des abricots- amendes, des marrons… nous tentent avec leur seule apparence d’une forme infinie sans accompagnement.

Le Salon de la Pâtisserie, l’occasion unique de s’immerger pendant quelques heures dans un monde connu pour ses émissions télé à succès, de voir la cuisine de la cuisine assaisonnée de nos temps d’un poids psychologique assez important se déroula à la Porte de Versailles, (Paris) entre le 14 et le 17 juin. 

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30 czerwca 2019

a przynajmniej tak by się mogło wydawać bo wbrew pozorom, cukiernictwo to we Francji bardzo poważna sprawa. Przywdziewa z reguły piórka frywolnej zabawy, relaksu, szalenie miłego spędzania wolnego czasu, kulinarnej ekstazy, ostatecznej, niezrównanej przyjemności jaką człowiek może zapewnić sobie próbując czekoladowego ganaszu lub malinowego biszkoptu z minimalną domieszką soku ananasowego.

Spójrzcie jednak na skupione, ściągnięte miny uczestników ostatniego Salon de la Pâtisserie (Targi Cukiernictwa), który odbył się w czerwcu w Paryżu. Za maltańską konfiturą z pomarańczy, muślinowo- pralinowym kremem, idealnie symetrycznymi makaronami Mogador, babas z rumem i pudełkiem wielokolorowych cukierków przypominających zestaw dość ekskluzywnych cieni do powiek kryją się często lata przygotowań, specjalistyczne kursy otoczone kultem podobnym do szacunku, jakim wszyscy zwyczajowo darzą klasyczne uniwersytety.

Ogromny stres, rozedrgane emocje, krytyka, oceny, porównania, bezwzględna konkurencja, gigantyczne wymagania, pogoń za uznaniem Wielkich, międzynarodowa, oparta na małych gwiazdkach i Wielkich Gwiazdach klasyfikacja, dążenie do perfekcji wzmocnione dodatkowo masową popularnością telewizyjno- internetowych show o gotowaniu, konferencji i zajęć dla amatorów, rozszalałym rynkiem warsztatów, książek pod tytułem « Wanilia i te sprawy » i smartfonowych aplikacji pt. « Jak jeść po książęcemu na co dzień ».

Specyficzne dla francuskiej kultury podejście do szczegółów: choćby słowo « ciasto » jest tutaj rzadko używane. Nie ma ogólnikowych « ciast », czy « ciastek », są więcej niż precyzyjne Opery, Paryże- Bresty, Szwajcarskie Chlebki, Chouquettes i Święte Honoriusze, dlatego nie zdziwcie się, gdy kelner obdarzy Was mocno pytającym spojrzeniem, jeśli następnym razem poprosicie po prostu o « coś dobrego ».

Tak częsty poza tym w Polsce « kompleks zawodówki » (pamiętam, ileż to razy rozmawialiśmy o nim wracając z podstawówki, wykluczając jakikolwiek inny od liceum ogólnokształcącego przyszły wybór!) tutaj praktycznie nie istnieje, a jeśli gdzieś jest, to głęboko ukryty, właściwie niezauważalny, przykryty narodową dumą kulinarną.

Wiemy, w zbiorowej wyobraźni Francja to ponad wszystko kraj intelektualistów lecz coraz częściej o prawdziwy zawrót głowy i poźniejszą medialną euforię przyprawia zdobycie nagrody w konkursie na Cukiernika Roku. Paradoksalnie wobec tego, co z reguły sobie wyobrażamy, z największym podziwem i powszechnym uznaniem odnosi się do sukcesów kucharzy, farmerów okrzykniętych regionalną sławą, restauratorów. Kuchnia ma tu rangę sztuki, a jest tak od przedrewolucyjnych czasów gdy przez wieki odgrywała kluczową rolę na dworze królewskim, była liczącym się w światowej polityce i dyplomacji argumentem.

Solony słynną solą z Guérande, naturalny karmel « designer’a owoców », Atelierd2i jest moim prywatnym hitem targów, rozpływa się w ustach i stanowi zaprzeczenie charakterystycznego zwykle dla tego rodzaju produktów nieznośnego przesłodzenia. Sprzedawany w pojemnikach 600 g, 3 kg i 12 kilogramowych wiaderkach (!!), służy do ulepszania m.in. lodów, jogurtów, naleśników i gofrów i może przybrać pełną lub kremową konsystencję, idealnie komponuje się z jabłkami (rzućcie też okiem na gamę zwaną « fruitissimes ».) Powstała w Normandii, a działająca dzisiaj w les Hauts-de-France rodzinna firma wytwarza rocznie 1200 ton produktów i 500 nowych przepisów ze 120 owoców w liczącej 3200 m2 fabryce. Owocowe przetwory, nadzienia, skórki cytrusów, chutneye bez niepotrzebnych dodatków. Mirabelki, wiśnie, egzotyczne mieszanki, jabłka tatin, gruszko- porzeczki z imbirem, figi z cebulą lub miodem, brzoskwinie z pieprzem syczuańskim, morele z migdałami, jadalne kasztany … kuszą nas samym wyglądem swej nieskończonej formy bez akompaniamentu.

Targi Cukiernictwa, niepowtarzalna okazja by na kilka godzin zanurzyć się w świecie znanym z telewizyjnych hitów, zobaczyć kuchnię od kuchni przyprawioną całkiem sporym dzisiaj psychologicznym ciężarem odbyły się w dniach 14-17 czerwca w hali przy Porte de Versailles w Paryżu.

Maison Perrotte
Solony karmel Atelierd2i
Przetwory owocowe Atelierd2i
Makarony Pierre Hermé
Vanille Bourbon
Maison Aleph
Vanille Bourbon
Atelier Sekrety Muriel
Sadaharu Aoki Paris
Domori
Lody Pierre Hermé
Esquimaux Glacés
Mąka z Młynów Braci Chaudé z Wersalu
Citron Safran
Babas z rumem, Une Glace à Paris
Ateliers Ferrières
Flans Gourmands
Szkolenia Francuskiego Instytutu Kulinarnego

Lata trzydzieste… / Les années trente…

Le 10 juin 2019

du XXème siècle furent toujours pour moi un mystère artistique assez considérable, comme probablement aucune autre période dans l’histoire de l’art. Elles n’apportaient pas de rapprochements concrets, n’évoquaient jamais d’images manifestes. C’est peut- être pourquoi la première question qui me vint à l’esprit quand j’ai vu le nom du « Musée des Années Trente » avait l’air balourd: le musée de quoi, plus exactement?

L’argument clé pour découvrir ce secret était sans doute Boulogne- Billancourt en soi: une petite ville très sympathique et calme située juste derrière la frontière sud- ouest parisienne, à une station de métro sur la ligne verte nº 9. C’est ici que fuient depuis peu des créateurs combatifs de start-ups, des trentenaires- employés de multinationales noyés sous les tâches jusqu’au bout des oreilles, des propriétaires émancipées des agences RP, des couples avec enfants, amoureux du quartier du Trapèze ultramoderne et pourtant étonnamment beau, construit en hâte sur les restes de l’ancienne usine Renault. Ces dernières années, on va à Boulogne pour faire du yoga, du qui gong, jouer au tennis sur les courts extrêmement chers à proximité de Roland Garros ou pour s’asseoir tout simplement dans un parc datant de 2017, fleuri en rose poudré et parfaitement rectangulaire. C’est la bonne chose à faire. A Boulogne, on achète de très rares à Paris appartements avec grands balcons, on parcourt le centre commercial à visage humain « Les Passages » (lisez: l’encombrement n’a pas encore depassé ici le niveau de l’oppressivité typique de chaque métropole) et l’on suit toutes les autres tendances et modes, temporaires ou durables. Boulogne, Boulogne, Boulogne, un petit peu comme Wilanów surnommé « le Versailles polonais »… moi aussi, j’ai donc indéniablement cédé à son charme, d’autant plus qu’il possède aussi un côté complètement différent, magico- classique: les résidences des rues Salomon Reinach et Robert Schuman! 

Les expositions à Paris ont de nombreux avantages: elles sont gigantesques (ce sont très souvent des rétrospectives- colosses exhaustives qui s’étendent sur plusieurs étages), à chaque fois bien et richement décrites, commentées, décorées de futilités interactives, plongées parfois dans la pénombre inspirante, par- ci par là dans l’obscurité profonde d’où les yeux concentrés des personnages, les visages immensément sérieux de nos ancêtres, les fragments des tableaux ponctuellement mis en lumière nous regardent. Brillent les ceintures des robes dorées de la Renaissance, scintillent les éléments en strass des manches cultes du passé. D’abord, ce genre d’expositions rassemble des oeuvres uniques pour lesquelles les gens sont quelquefois capables de parcourir exprès des milliers de kilomètres juste pour 3 jours, le temps d’un aller- retour. On développe et explore jusqu’au bout du possible tout sujet, toute thématique, même les plus triviaux ou bien une période historique très courte. Il n’y a pas d’événements indignes, pas non plus d’artistes insignifiants ou infâmes, il semble. Si un musée décida d’organiser une exposition rien que pour toi, sois sûr que quelques dizaines de personnes y ont travaillé sans répit pendant plusieurs années et l’effet sera remarquable. En l’occurrence, je n’oublierai jamais mes émotions du Petit Palais: un spectacle magnifique de Baccarat, la légende du cristal pour le 250ème anniversaire de la manufacture; pour accéder à l’intérieur, nous nous glacions pendant deux heures et demi devant l’entrée… Il est aussi totalement impossible d’effacer de la mémoire des sons et des couleurs magnétiques de l’expo « Jean Paul Gaultier » au Grand Palais; cette dernière fut d’ailleurs longtemps l’objet d’une grande couverture médiatique dans le monde entier. Le seul défaut par contre des expositions parisiennes c’est la foule! Foule innombrable, sans fin, en été, au printemps, en automne et en hiver, à tout moment de la nuit et de la journée, tous les jours de la semaine. Je me souviens ici de deux cas extrêmes: une masse de gens devant la rétrospective Picasso à 4h30 du matin ainsi qu’une file d’attente de plusieurs heures pour l’exposition de bijoux Cartier. Pouvoir s’approcher de n’importe quel collier, de n’importe quel ornement à moins de 50 cm demandait quelquefois 5 bonnes minutes de patience ou était parfois simplement impossible à cause de l’affluence et de la température horriblement élevée. Ceci n’est évidemment pas une raison suffisante pour éviter les expos à Paris (quelle horreur! combien on perd dans ce cas) mais même leur accro- admiratrice que je suis visiblement devenue au fil des ans devrait de temps en temps faire une pause, tout simplement. Ici, Boulogne- Billancourt vient une nouvelle fois à la rescousse…

Au début, le Musée des Années Trente me frappa par son vide; j’y ai fait 2 visites peu espacées, la première fois presque toute seule, la deuxième avec quelques touristes isolés. L’occasion de papoter avec un employé et… bizarrerie! : il n’y a pas forcément besoin d’ascenseur, on peut parcourir tous les étages de l’exposition par un escalier intérieur en bois, invisible à première vue. Les impressions les plus inoubliables, les plus surprenantes? Saisissantes? Les meubles Art Déco remplissant toute une salle à part. « Le portrait de Tadeusz de Lempicki » (1928) par Tamara de Lempicka, Polonaise. Elle le peignit apparemment dans des circonstances dramatiques de l’abandon, d’où la paume gauche non terminée de son mari. L’animalisme: des sculptures majestueuses, portraitiques d’animaux. Un noble cacatoès, un singe élégant avec des ongles remarquablement humains, un oiseau noir pourvu d’une personnalité unique. L’intelligence de la nature. Les éléments symboliques religieux affirmant fortement leur présence dans un réalisme bizarre car très moderne… et pourtant je ne m’attendrais jamais à un renouveau sacral dans les années trente précisément. D’énormes vases sombres en céramique. Une splendide maquette architectonique d’une résidence privée dans l’Avenue Schuman. L’incroyablement réflexif « Clown à l’enfant » de Rucki rappelant, on ne saurait pourquoi Slava Polunin et certains personnages emblématiques du Cirque du Soleil. « Le Pensionnat de Nemours » avec une ambiance des demoiselles et des dandys de bonnes familles style Mary Poppins, par contre dans une version triste. « La Paysanne et son fils » dans des tons intéressants, un peu pastel, légèrement inquiétants. Il n’y a que moi peut- être qui fait une association entre sa forme et des statues brutes du soc- réalisme. L’obsession du voyage, de l’exploration, de la découverte du monde, de la fascination pour l’inconnu. L’art colonial. L’intérêt pour l’ethnicité et l’exotisme que l’on ressent dans toute une série de sculptures et de toiles autour du Soudan, du Vietnam et de l’Espagne, dans d’abondants paysages végétaux ou dans une étonnante représentation de l’orage. « Le Déjeuner sur l’herbe » de Robert Caby, merveilleusement abstrait.

Un souvenir de fameux dimanches boulonnais (est- ce un clin d’oeil à nos Dîners du Jeudi? :)) inventés par Daniel- Henri Kahnweiler, marchand de tableaux cubistes et Juan Gris. Les membres de l’avant- garde littéraire et artistique de l’époque y venaient, entre autres Pablo Picasso, Tristan Tzara, André Malraux et Erik Satie.

Des murs travaillés au maximum, faits en dentelle on dirait et des portraits psychologiques de Paul Landowski. Ce sculpteur d’origine polonaise est ici une personne très importante, un vrai héros: on lui alloua tout un espace à part avec une sélection de 75 oeuvres et consacra à ses collections monumentales une courte brochure esthétique, joliment éditée. Landowski est célèbre surtout pour son projet de statue géante du « Christ Rédempteur » à Rio de Janeiro (l’une des sept nouvelles merveilles du monde, celle que vous voyez sur toutes les cartes postales du Brésil). L’artiste est aussi l’auteur de « Montaigne » en face de la Sorbonne et des fontaines à la Porte de Saint Cloud (16ème arrondissement), actuellement en travaux. Le maire de Boulogne écrit dans l’introduction de la brochure que Landowski veillait toujours à ce que chacune de ses oeuvres contienne «un grain de vérité, un souffle d’émotion sincère ». Entre 1920 et 1940 il y avait à Boulogne… 32 ateliers de sculpture!

J’ai également une bonne adresse si un jour vous avez faim: un mini resto Ajisai rue Michelet avec plein, plein de menus différents, testé plusieurs fois dans le cadre de la pause déj. au bureau. Par ailleurs, le parc de Saint- Cloud se trouve à proximité mais ça c’est une autre histoire 🙂

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10 czerwca 2019

dwudziestego wieku były dla mnie zawsze sporą artystyczną tajemnicą jak chyba żaden inny okres w historii sztuki. Nie przynosiły konkretnych skojarzeń, nigdy nie wywoływały oczywistych obrazów. Być może dlatego pierwsze pytanie jakie przyszło mi do głowy gdy zobaczyłam nazwę « Muzeum Lat Trzydziestych » brzmiało nieelegancko « czyli właściwie czego? ».

Kluczowym argumentem przemawiającym za odkryciem owego sekretu było bez wątpienia samo Boulogne- Billancourt: małe, niezwykle spokojne i sympatyczne miasteczko położone tuż za południowo- zachodnią granicą Paryża, o jedną stację metra zielonej linii nr 9. To do Boulogne właśnie uciekają ostatnimi czasy przebojowi kreatorzy startupów, zaharowani po czubki uszu trzydziestolatkowie z korporacji, wyzwolone właścicielki agencji PR, pary z dziećmi zakochane w ultranowoczesnej, acz zaskakująco ładnej dzielnicy Trapezu wybudowanej w pośpiechu na resztkach dawnej fabryki Renault. Do Boulogne jeździ się teraz na zajęcia z jogi, qi gong, pograć w tenisa na cholernie drogich kortach w pobliżu Roland Garros, czy po prostu posiedzieć w kwitnącym na blado-różowo, idealnie prostokątnym parku z 2017 roku. Tak wypada. W Boulogne kupuje się bardzo rzadko dostępne w Paryżu mieszkania z dużymi balkonami, chodzi po centrum handlowym z ludzką twarzą « Les Passages » (czytaj: zatłoczenie nie przekroczyło tu jeszcze typowego dla każdej metropolii poziomu nieznośności) i śledzi się tu wszelkie inne trendy i mody, chwilowe lub trwałe. Boulogne, Boulogne, Boulogne troszeńkę jak Wilanów… zatem i ja również niepodważalnie uległam jego urokowi, tym bardziej, że jak się okazuje ma też zupełnie inną magiczno- klasyczną stronę: rezydencje ulic Salomona Reinacha i Roberta Schumana!

Wystawy w Paryżu mają liczne zalety: są gigantyczne (bardzo często to ciągnące się przez kilka pięter wyczerpujące retrospektywy- kolosy), za każdym razem dobrze i niezwykle bogato opisane, skomentowane, ozdobione interaktywnymi dodatkami, czasem pogrążone w inspirującym półmroku, a miejscami głębokiej czerni z której wpatrują się w nas oczy skupionych postaci,  szalenie poważne twarze naszych przodków, fragmenty podświetlonych punktowo obrazów. Błyszczą paski złoconych, renesansowych sukni, mienią się sztrasowe elementy kultowych rękawów z przeszłości. Przede wszystkim, takie ekspozycje gromadzą unikalne dzieła, dla których nierzadko ludzie gotowi są przejechać specjalnie tysiące kilometrów, choćby na 3 dni, tam i z powrotem. Każdy, nawet najbanalniejszy temat, wątek, czy króciutki okres historyczny rozwija się tu i eksploruje do granic możliwości. Nie ma wydarzeń niegodnych, wydaje się, że nie ma też artystów nieważnych czy niezasługujących. Jeśli zdecydowano się zorganizować właśnie dla Ciebie muzealną wystawę, możesz być pewien, że kilkadziesiąt osób pracowało nad nią przez kilka lat bez wytchnienia, a efekt będzie na najwyższym poziomie. Nigdy nie zapomnę na przykład przeżyć z Petit Palais: przepięknego pokazu legendy kryształów Baccarat z okazji 250- lecia manufaktury; by dostać się do środka zamarzałyśmy najpierw przed wejściem przez ponad dwie i pół godziny… Absolutnie nie da się też wymazać z pamięci oszałamiającej dźwiękiem i kolorami ekspozycji w Grand P. « Jean Paul Gaultier » ; o tej ostatniej długo rozpisywały się zresztą media na całym świecie. Wada paryskich wystaw jest za to jedna: tłum! Nieprzebrany, niekończący się tłum latem, wiosną, jesienią i zimą, o każdej porze dnia i nocy, każdego dnia tygodnia. Przypominam sobie tutaj dwa skrajne przypadki: masę ludzi do retrospektywy Picassa o 4.30 nad ranem oraz kilkugodzinną kolejkę na wystawę biżuterii Cartier. Zbliżenie się do jakiegokolwiek naszyjnika, jakiejkolwiek kolii na odległość bliższą niż pół metra wymagało nieraz dobrych pięciu minut oczekiwania, a czasami było po prostu niemożliwe ze względu na ścisk i koszmarnie wysoką temperaturę. To oczywiście nie jest wystarczający powód by na wystawy w Paryżu nie chodzić (o zgrozo!, ile się wtedy traci) jednak nawet nałogowa ich wielbicielka jaką w miarę lat ewidentnie się stałam powinna co jakiś czas zwyczajnie zrobić sobie przerwę. I tu na ratunek ponownie przychodzi Boulogne…

Muzeum Lat Trzydziestych na początku zafrapowało mnie pustką, zwiedzałam je dwa razy w krótkich odstępach czasu: za pierwszym razem właściwie sama, za następnym pojawili się pojedynczy turyści. Okazja do pogaduszek z obsługą i… ciekawostka!: wszystkie piętra ekspozycji można przejść po drewnianych, niewidocznych na pierwszy rzut oka, wewnętrznych schodach, a niekoniecznie przejechać je windą. Wrażenia najbardziej niezapomniane, zaskakujące? Uderzające? Meble w stylu Art Déco wypełniające całą, osobną salę. « Portret Tadeusza de Lempickiego » Polki Tamary de Lempickiej z 1928. Podobno malowała go w dramatycznych okolicznościach opuszczenia, dlatego lewa dłoń męża jest nieskończona. Animalizm: majestatyczne, portretowe rzeźby zwierząt. Wzniosłe kakadu, elegancka małpa z wybitnie ludzkimi paznokciami, czarny ptak z niepowtarzalną osobowością. Inteligencja przyrody. Mocno zaznaczające swoją obecność w dziwnym bo bardzo nowoczesnym realizmie symboliczne wątki religijne… a przecież nigdy nie spodziewałabym się odnowy sakralnej w latach trzydziestych właśnie. Wielkie, ciemne, ceramiczne wazy. Przepiękna makieta architektoniczna prywatnej rezydencji w Alei Schumana. Niezwykle refleksyjny « Klaun z dzieckiem » Ruckiego, przypominający nie wiedzieć czemu Slavę Polunina i pewne kultowe postaci Cirque du Soleil.  « Szkoła z internatem w Nemours » z atmosferą panienek i paniczy z dobrych domów w stylu Mary Poppins, tyle że w wersji smutnej.  « Wieśniaczka i jej syn » w ciekawych, trochę pastelowych, lekko niepokojących barwach. Być może tylko mnie jej forma kojarzy się z siermiężnymi statuami socrealizmu. Obsesja podróży, eksploracji, odkrywania świata, fascynacji nieznanym. Sztuka kolonialna. Zainteresowanie etnicznością i egzotyką wyczuwalne jest w całej serii rzeźb i obrazów o Sudanie, Wietnamie, Hiszpanii, obfitych roślinnych pejzażach, czy niesamowitym przedstawieniu burzy. Cudownie abstrakcyjne « Śniadanie na trawie » Roberta Caby’ego.

Wspomnienie słynnych boulońskich niedziel (ukłon w stronę naszych Obiadów Czwartkowych? :)) wymyślonych przez Daniela- Henry’ego Kahnweiler’a, handlarza kubistycznych obrazów i Juana Gris’a. Pojawiali się na nich przedstawiciele ówczesnej awangardy literackiej i artystycznej, m.in. Pablo Picasso, Tristan Tzara, André Malraux, czy Erik Satie.  

Maksymalnie dopracowane, koronkowe wręcz mury i psychologiczne portrety autorstwa Paula Landowskiego. Ten rzeźbiarz polskiego pochodzenia jest tutaj postacią ogromnie ważną, prawdziwym bohaterem: dedykowano mu całą, osobną przestrzeń z selekcją aż 75 dzieł, a monumentalnym zbiorom poświęcono estetyczną, fajnie wydaną, krótką broszurę. Landowski słynie głównie z projektu giga posągu « Chrystusa Odkupiciela» w Rio de Janeiro (jednego z nowych siedmiu cudów świata, tego na wszystkich kartkach pocztowych z Brazylii). Artysta jest też autorem « Montaigne’a » na przeciwko Sorbony i fontann przy Porte de Saint Cloud w szesnastej dzielnicy, obecnie w remoncie. We wstępie do broszurki mer Boulogne pisze, że Landowski bardzo dbał o to, by każde jego dzieło zawierało « ziarno prawdy, powiew szczerej emocji ». W latach 1920- 1940 znajdowały się w Boulogne aż… 32 rzeźbiarskie ateliers ! 

Mam też dobry adres jeśli kiedykolwiek tu zgłodniejecie: to mini- japońska restauracja Ajisai z mnóstwem różnych menus przy ulicy Michelet, przetestowana wielokrotnie w ramach biurowego lunchu. Niedaleko stąd zresztą do parku Saint- Cloud, ale to już całkiem inna opowieść 🙂 

Paul Simon « Orangutan »
Paul Landowski « Mur bohatera »
Paul Landowski, « Michel de Montaigne »
Paul Landowski, « Michel de Montaigne »
Henri- Albert Lagriffoul « Głowa Sudańczyka »
Edouard Marcel Sandoz « Kruk »
Max Blondat « Śpiąca miłość »
Bernard Boutet de Monvel « Szkoła z internatem w Nemours »
Anna Quinquaud « Portret Nénégalley, córki Turno- Moktara »
André Marchand « Wieśniaczka i jej syn »
Olga Yversen, « Kakadu »
Henry de Waroquier « Hiszpania, burza w Estelli, Navarra »
Robert Caby « Śniadanie na trawie »
Jean Lambert Rucki, « Klaun z dzieckiem »
Carlo Sarrabezolles, « Dziewica z Dzieckiem »
Jean Léon Courreges, « Makieta rezydencji Renard » 19 bis, av. Robert Schuman

La Philharmonie parisienne aux alentours du Parc de la Villette/ Filharmonia paryska na obrzeżach parku la Villette

Le 24 février 2019

Ma première rencontre sous le signe d’une masse de cheveux de Christophe Altstaedt extrêmement charismatique, de l’élégance de François Dumont et d’un extrait de l’oeuvre totalement insolite signée Elżbieta Sikora. L’orchestre Pasdeloup. Les Miniatures n* 2 et 3 de la compositrice polonaise. Le concerto pour piano en la mineur op. 54 de Robert Schumann. La symphonie n* 4 de Johannes Brahms. « Les Romantismes ».

Il serait sans doute impossible de dénombrer les tuiles sur le devant de la Philharmonie et toute leur masse tombant du plafond à l’intérieur de ce soleil spectaculaire en aluminium. Qui trop embrasse mal étreint. Seuls les « oiseaux métalliques » c’est-à-dire les pièces situées à l’extérieur du bâtiment sont 340 000. Le temps de trajet pour arriver ici est long et passe par la ligne n* 5 du métro, souvent glauque et bondée. La Philharmonie ouverte en 2015 fait partie d’un binôme créé ensemble avec la Cité de la Musique par Christian de Portzamparc. Elle appartient à un complexe architectural et culturel unique dans le 19ème arrondissement de Paris. Via son projet, Jean Nouvel a remporté un concours dont le but était de dessiner un espace nouveau, celui qui n’a jamais encore existé dans la capitale française. Il comprend « Le Studio », parfait pour la musique de chambre, musique contemporaine ou bien les présentations de danse, vidéo ainsi qu’une énorme salle de concert Pierre Boulez. A la base, le bâtiment était censé être un lieu totalement nouveau de rencontre, d’expositions, un atelier d’éducation unique. On organise ici presque 500 concerts de musique symphonique, baroque, contemporaine, du monde, jazz, pop et rock par an et l’on peut même inscrire son tout petit bébé de 3 mois à un cours d’éveil musical.

« Ecouter, voir, apprendre, découvrir et pratiquer la musique sous toutes ses formes. La musique sans frontières, sans cravate, sans bagages, la musique sans gêne, sans hésitation, sans complexe, sans se ruiner, sans préjugés, la musique sans filet, sans attendre, sans arrêt » dit la devise officielle sur le site web de l’institution. Ces règles sont visiblement mises en pratique puisque le programme pour 2019/2020 comprend entre autres l’oeuvre de Ludwig van Beethoven, une série de concerts et de spectacles dédiés à l’Afrique mais aussi les projets expérimentaux, les ciné- concerts autour de Charlie Chaplin, Danny Elfman/ Tim Burton (« Alice aux Pays des Merveilles »), « Dracula » ou encore « Les Dents de la mer ». Parmi les événements particulièrement intéressants figurent: le week-end « Saint Pétersbourg » en septembre, islandais en novembre (autour de Björk), le week- end « Elles » en mars, les performances de Martha Argerich en octobre, novembre et février, le Chick Corea Trilogy le 2 mars, le ciné- concert pour les familles avec enfants sur un ours solitaire et une souris orpheline « Ernest et Célestine », le week- end « Picasso » en avril sur les liens du peintre avec le monde de la musique, le flamenco, le ballet russe… Un vrai régal: le concert vocal avec la participation de Jakub Józef Orliński, un contre- ténor de génie, le 21 avril 2020 à 20h30 à la Cité de la musique. Attention! Je sais d’expérience que les places pour tous ces événements musicaux partent très très vite, il vaut mieux donc les réserver largement à l’avance.

Retenez votre souffle si vous avez acheté un ticket pour la salle Pierre Boulez citée plus tôt. Cet endroit est un moment fort en soi, éblouit à la fois visuellement et architecturalement par sa forme novatrice, avant même que les premières mesures de la musique ne vous parviennent. Il donne un sentiment de profondeur presque illimitée, d’espace flottant ondulé, rempli ici et là de nuages ovoïdes suspendus en l’air. Des teintes chaudes, lumineuses, bois- crème renforcent ce concept par endroits étonnement intimiste. Vous allez peut- être vous asseoir justement dans l’un de ces cosy nuages- balcons, à moins que vous n’ayez acheté « une place noire » de contraste, au plus près de la scène. La salle fut conçue en collaboration avec le Japonais Yasuhisa Toyota et Sir Harold Marshall, le pionnier des projets novateurs basés sur les réflexions latérales. Elle est dotée d’une acoustique de référence unissant son direct et réflexions tandis que le volume extérieur allonge davantage la réverbération. Singularité: la salle Boulez est « une boîte dans une boîte », ses murs sont désolidarisés afin de ne pas laisser passer de bruits environnants. C’est aussi un espace modulable, sa scénographie et son équipement sonore s’adaptent à différents genres musicaux en fonction du programme quotidien. La capacité de la salle peut augmenter de 2400 places assises jusqu’à même 3500 partiellement debout lors des concerts de musiques actuelles; elle permet également de jouer des oeuvres spatialisées comme justement « Répons » de Boulez, ici dans l’enregistrement de décembre 2015. Les fans du répertoire symphonique peuvent à leur tour compter sur une autre féerie: la salle est équipée d’un somptueux orgue de la manufacture autrichienne Rieger, celle qui fabriqua aussi l’instrument pour la Philharmonie Arthur Rubinstein à Łódź en Pologne la même année.

Je n’ai pas eu l’occasion de tester « Le Balcon », restaurant au 6ème étage avec une vue panoramique sur Paris et le parc de la Villette. Néanmoins, le café servi au « Café des Concerts» fut délicieux, proposé d’ailleurs à un prix tout à fait normal 🙂

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24 lutego 2019.

Pierwsze w życiu spotkanie pod znakiem burzy włosów niesłychanie charyzmatycznego Christoph`a Altstaedt`a, elegancji François Dumont’a i zupełnie niezwykłego fragmentu twórczości Elżbiety Sikory. Orkiestra Pasdeloup. Miniatury n° 2 i 3 polskiej kompozytorki. Koncert fortepianowy a-moll op. 54 Roberta Schumanna. Symfonia n° 4 Johannes`a Brahmsa. „Romantyzmy”.

Gdyby zechcieć zliczyć listewki na fasadzie filharmonii plus całą ich masę zwisającą z sufitu wewnątrz, rzucilibyśmy się bez wątpienia z motyką na to aluminiowe, spektakularne słońce. Samych zewnętrznych płytek czyli metalowych „ptaków” jest na budynku 340 000. Jedzie się tutaj długo, momentami mroczną i nierzadko przepełnioną 5tą linią metra. Otwarta w 2015 r. filharmonia należy, wraz z budynkiem Cité de la musique Christiana de Portzamparc’a do tzw. „muzycznego miasteczka”. Stanowi ona część specjalnego, kulturalnego kompleksu w 19tej dzielnicy Paryża. Projekt Jean’a Nouvel zwyciężył w konkursie na przestrzeń, której dotąd w stolicy nie było. Obejmuje salę Le Studio, idealną dla muzyki kameralnej, współczesnej czy projektów tanecznych/ wideo i ogromną salę koncertową im. Pierre’a Boulez. W założeniu budynek miał być zupełnie nowym miejscem spotkań, wystaw, unikalnym edukacyjnym atelier. Rocznie odbywa się tu prawie 500 koncertów z dziedziny muzyki symfonicznej, barokowej, współczesnej, świata, jazzu, pop i rocka, a na pierwsze zajęcia z muzycznego rozbudzania można zapisać już 3- miesięczne niemowlę.

„Słuchać, widzieć, uczyć się, odkrywać i praktykować muzykę w każdej postaci. Muzyka bez granic, bez krawata, bez bagażu, muzyka przeżywana swobodnie, muzyka bez wahania, bez kompleksów, bez potrzeby rozbijania banku, bez uprzedzeń, bez przygotowania, muzyka natychmiast, muzyka bez przerwy” głosi hasło na stronie instytucji. Ewidentnie przekłada się to na praktykę bo repertuar na 2019/2020 obejmuje m.in. twórczość Ludwiga van Beethovena, serię koncertów i spektakli dedykowanych Afryce, ale też eksperymentalne projekty, koncerty kinowe wokół Charlie’go Chaplina, Danny’ego Elfmana/ Tim’a Burtona („Alicja w Krainie Czarów”), „Draculi”, czy „Szczęk”. Wśród szczególnie ciekawych wydarzeń: wrześniowy weekend petersburski, listopadowy islandzki („Wokół Björk”), marcowy Weekend kobiet, występy Marthy Argerich w październiku, listopadzie i lutym, Chick Corea Trilogy 2go marca, koncert kinowy dla rodzinek z dziećmi o samotnym niedźwiedziu i osieroconej myszy „Ernest i Celestyna”, kwietniowy „Weekend Picassa” o związkach malarza ze światem muzycznym, flamenco i rosyjskim baletem… Prawdziwa gratka: koncert wokalny z udziałem genialnego kontratenora, Jakuba Józefa Orlińskiego 21 kwietnia 2020 o 20.30 w sali Cité de la musique. Uwaga! Wiem z doświadczenia, że bilety na wszystkie te muzyczne eventy wyprzedają się bardzo, bardzo szybko, warto więc kupować je z dużym wyprzedzeniem.

Wstrzymajcie oddech jeśli wybraliście bilet do sali im. Pierre Boulez’a, o której była mowa wcześniej. To miejsce jest atrakcją samą w sobie, wizualnie i architektonicznie „powala” innowacyjną formą jeszcze zanim dotrą do Was pierwsze takty muzyki. Daje poczucie nieograniczonej wręcz głębi, pływającej, falistej przestrzeni wypełnionej gdzieniegdzie zawieszonymi w powietrzu obłymi chmurkami. Ciepłe, świetliste, drewniano- kremowe barwy wzmacniają tę miejscami zaskakująco intymistyczną koncepcję. W jednej z takich balkonowych, otulających chmur być może właśnie zasiądziecie, chyba że wykupiliście kontrastowo „czarne miejsce” najbliżej sceny. Sala powstała we współpracy z Japończykiem Yasuhisą Toyotą i pionierem nowatorskich projektów opartych na odbiciach bocznych, Sir Haroldem Marshall’em. Ma perfekcyjną akustykę, będącą połączeniem dźwięków bezpośrednich i odbić, a zewnętrzna przestrzeń dodatkowo przedłuża pogłos.  Ciekawostka: sala Boulez`a jest „pudełkiem w pudełku”, co oznacza, że ma zdysocjowane ściany, żeby nie przepuszczać do środka hałasu z zewnątrz. Jest równocześnie przestrzenią modułową, tzn. jej scenografia i wyposażenie dźwiękowe dostosowują się do wystawianego w danym dniu gatunku muzycznego. Jej pojemność może wzrosnąć z 2400 miejsc siedzących do aż 3500 częściowo stojących w trakcie współczesnego koncertu; daje też możliwość grania tzw. dzieł przestrzennych np. „Répons” Bouleza właśnie, tu w nagraniu z grudnia 2015 roku. Fani repertuaru symfonicznego mogą z kolei liczyć na inną atrakcję: sala wyposażona jest w przepiękne organy z austriackiej manufaktury Rieger`a, która w tym samym roku wykonała również instrument dla Filharmonii im. Arthura Rubinsteina w Łodzi.

Nie dane było mi przetestować „Balkonu”, restauracji na szóstym piętrze z panoramicznym widokiem na Paryż i pobliski park de la Villette, ale kawę w „le Café des Concerts” podają świetną, w dodatku w zupełnie normalnej cenie 🙂 

Filharmonia 6

Filharmonia 5

Filharmonia 2

Filharmonia 4

Filharmonia koncert

Filharmonia muzyka

Filharmonia zewnatrz

Filharmonia Ptaki