Le Parfum/ Perfumy

Le parfum est une association d’idées.

Les prés de montagne d’été à Zakopane. Parsemés de violettes et de coquelicots, encore chauds lors de balades nocturnes. Enivrants. Le foin en note de tête. Les pivoines pourpres dans notre jardin à Twardorzeczka, écrasées sous le poids de leur épanouissement romantique. Des herbes de Provence à Nice par un jour de canicule avec vue sur mer.

Le luxe volatile. La fraîcheur tendre. Le raffinement. « Salvador Dali », le flacon onirique en forme de bouche. Les fleurs comme des pierres précieuses en note de coeur. « Eden », ses bouteilles agate, topaze, bleues et vert irisé. « Anaïs Anaïs» et le mythe sophistiqué Cacharel. Chanel n*5. Plus tard, « J’adore », « Poison » de Dior », « Ange ou Démon » de Givenchy. Les créations sobres donc chic d’Issey Miyake. Ma maman devant le miroir de notre chambre de vacances, l’une des femmes les plus élégantes que j’ai jamais rencontrée… Toujours maquillée, coiffée, de temps en temps en sandales à talons aiguilles. D’un charme tellement insaisissable que mes copines n’arrêtaient pas de me reposer toujours la même question: « t’as une idée, comment l’attraper?» Ses rouges à lèvres cramoisi, cerise, framboise, écarlate, ses longs ongles rose fuchsia. Je la vois appliquer avec soin un fard à paupières bleu iridescent mélangé à du vert profond, opalin. Une libellule très légère dont les ailes semi- transparentes étincellent d’une pointe de couleur, on dirait. Jamais kitsch. A l’époque, c’était la seule à passer des commandes dans une vraie parfumerie. Jamais d’effluves écoeurants. La seule à attendre les nouveaux arrivages voluptueux pendant des mois, à choisir longuement ses récipients et fioles délicates avec la vendeuse. J’étais surprise par le soudain éclat de petits pots ouverts un par un dans la lourde désolation de bâtiments gris béton entourant la boutique.

« Il flotte dans l’air un doux parfum qui ne s’oublie jamais: la mémoire » *  

Les échantillons arrachés encore dans la rue (!) des premiers numéros de « Elle ». Nous, les petites filles, on essayait ensuite de les porter 4 jours d’affilée à l’école. Au prix de ne pas se laver les cheveux, les oreilles. Au cours de cette période, je connaissais par coeur tous les noms de toutes les nouveautés de grandes marques françaises et italiennes. Plusieurs dizaines de produits à apprendre par an. Et cela me faisait plaisir. 

La richesse occidentale. Le paradis cosmétique sensoriel. Tels étaient nos rêves polonais dans les années ’90. 

« Pani W. » (Mme W.) d’une société polonaise à composition française, évoquait le chapeau de Napoléon Bonaparte par sa forme… Petit verre gros bleu. Le seul flacon sur la commode de ma grand- mère. Elle l’a gardé depuis les années ’80, je crois car aucun autre n’était encore disponible voire supportable à ce moment. Je détestais son odeur presque étouffante rose- jasmin- muguet mais l’utilisais à profusion et avais parfois marre de mes propres vêtements. Une amie d’une amie m’a recommandé des crèmes Guerlain moldaves du marché aux fruits et légumes d’à côté. Crèmes Guerlain moldaves? – Oui, oui, je les achète à moitié prix et en gros pots, tu vois, ils rajoutent un peu de glycérine, ça change pas grand choses! – J’étais épouvantée par la pauvreté qui nous entourait.  

Dans un premier temps, les mousses à raser puissantes de mes oncles, père et grand- père car il n’y avait absolument rien de subtil à choisir en parfums masculins. Ensuite, le système communiste desserrant  un peu la vis, l’eau de Cologne. Ce mot magique bon à tout, idéal pour chaque occasion. Pas celle de Jean- Marie Farina, bien évidemment. Enfin, « OS ». Pacotille mais bon marché, adopté par les masses. Un coup d’alcool pur, ringard, une secousse béante. Mauvais goût imposé aux beaux hommes de mon enfance. « OS », l’odeur de la propreté. 

De cette quête, de cet amour de la beauté, il m’en reste aujourd’hui une obsession (malgré mes allergies constantes): pas une semaine, une seule pause- déjeuner ne passe sans que j’aille consulter les dernières sorties de crèmes, gommages, gels douche, huiles extraordinaires, après- shampoings démêlants, dentifrices dents blanches et eaux de toilette aromatiques. Juste pour regarder bêtement et lire les descriptions sans aucun but. Jamais testés sur animaux et principalement bio, ces dernières années. Françaises, canadiennes. De nouvelles marques polonaises émergent, cette fois- ci de très haute qualité. Les temps ont changé. Des blogs, des magasins on- et offline, des newsletters. Une cascade sensuelle. 

Mes odeurs préférées rencontrent relativement peu de succès à Paris. Légèrement triste. La cannelle, le gingembre, la vanille, les clous de girofle. L’anis étoilé. L’ambre. Le miel. L’encens, en note de fond de la pyramide olfactive. Le patchouli. Les amandes grillées. Le caramel. Le parfum le plus somptueux se trouve quelque part entre le gourmand et l’oriental, entre le pain d’épices fait maison et le recueil d’histoires « Les Mille et Une Nuit ». Personne ne s’y est jamais rapproché autant que « Angel » de Thierry Mugler, créé par Olivier Cresp. C’est comme ça.

Un musée du parfum est l’incarnation même d’un conte de fées. Chez Fragonard, au 3-5 Square de l’Opéra- Louis Jouvet à Paris, on comprend enfin la classification en sept familles: les hespéridés (l’expression des zestes d’agrumes), les floraux, les fougères (l’association des notes boisées et lavandées), les chyprés (la mousse de chêne avec des notes fleuries et fruitées), les boisés, les ambrés et les cuirs. Ce bâtiment est un temple de l’histoire: jusqu’à la fin du XIXème siècle, il abritait un foyer de réjouissances, « L’Eden- Théâtre » avec un jardin d’hiver, des galeries, une salle de spectacles. Entre 1894 et 1896 se trouvait ici le vélodrome du quartier. Dans une course folle, les bourgeoises en bloomers faisaient la révérence insouciante à la Belle Epoque sur de beaux parquets en bois luisant. A partir de 1896, ce fut un showroom du fabricant anglais de meubles Maple & Co. Mariant plusieurs styles et époques ensemble, il recevait des commandes de la haute société: l’impératrice Eugénie, Sarah Bernhardt, Lucien Guitry et inspirait les artistes, tels Le Corbusier.

En 2014 la Maison Fragonard s’y installe tout en conservant les anciennes moulures en stuc, les poutres Eiffel, les briques, les pavés et la verrière. Embrasser les traditions est une bonne idée de départ et aboutit à un résultat exquis, grâce à la collaboration avec l’architecte François Muracciole. 

L’histoire de la maison? Tout commence avec Eugène Fuchs sur la Riviera française. Peu avant la première guerre mondiale, son concept nouveau de la vente directe de produits parfumés aux touristes commence à avoir du succès. En 1926, l’usine historique prend le nom de Parfumerie Fragonard, en hommage à l’illustre peintre et fils de gantier parfumeur Jean- Honoré (1732- 1806) ainsi qu’à la ville de Grasse. Ce choix s’avère très pertinent. « Moment volé », « Caresse », « Rendez- vous », « Suprême »: les premiers parfums s’inspirent directement des tableaux de Fragonard. 

Les trois générations suivantes ouvrent progressivement de nouvelles unités de production/ vente à Grasse, Eze et Paris. Jean- François Costa, un grand amoureux d’art parvient à moderniser l’entreprise en lui donnant en parallèle une large perspective culturelle. Ses précieuses collections autour de l’histoire de la parfumerie permettent l’ouverture du musée de Grasse ainsi que deux musées- boutiques dans la capitale. Son arsenal humaniste est constamment enrichi par les filles Costa, actuellement aux commandes de la société.    

Aujourd’hui, la guide du Musée parisien parle des matières premières de telle façon qu’avec chaque mot, on en devient de plus en plus friand: les bourgeons de tubéreuse, les herbes aromatiques de Madagascar, le pamplemousse. L’imaginaire se remplit de fruits, de graines, d’écorces, de racines, de gommes et de résines imbibées. Des accents provençaux ou exotiques. La fameuse salle des alambics, énormes contenants en cuivre sortis directement d’un sous- marin on dirait. Elle réussit à attirer l’attention au processus! Le capitaine Nemo en personne serait tout de suite intéressé par toutes ces explications données sur la fabrication. Chose inattendue, les méthodes d’extraction au gaz carbonique supercritique ou par solvants volatils, la distillation, l’expression à froid, ni même l’enfleurage à chaud ou froid* ne paraissent plus du tout ennuyeuses. (cette dernière n’est plus d’actualité, heureusement). L’esprit du lieu est inédit. Chacun s’arrête devant l’impressionnant orgue à parfums pour apprendre qu’un bon nez (un compositeur) est capable de mémoriser plusieurs centaines d’odeurs primaires et de créer ainsi des mélanges en fonction d’une culture/ une clientèle donnée.

Les tendances artistiques dans l’étiquetage. La cueillette, la maturation, la macération, le filtrage, le glaçage. Le conditionnement. Sous les peintures dotées d’un mystère rococo, tambourinent les mots insolites comme des flacons de verre.

Le flaconnage, cet art en soi essaie d’immobiliser une âme vaporeuse dans un joyau stable. Des milliers d’années d’histoire défilent avec le Vase à Kohol de la dynastie archaïque de Sumer en Mésopotamie (vers 3000 av. J.-C.), l’Askos- Guttus en forme de pied du Nécropole d’Arg-el-Ghazouani à Kerkouane, les Amphorisques et Balsamaires rituels. L’ultime tâche sacerdotale enchante la réalité obscure, par des émanations fumeuses elle rend la mort digne. Du Vase en Céramique Grec, en passant par le Pomander à Six Quartiers (prévu pour le parfum à l’état solide ayant d’abord cette forme), le Brûle- Parfum Louis XIV jusqu’au Flacon Fabergé de Saint- Pétersbourg. Une vraie passion ne se précipite pas. Des porcelaines décorées de bronze, de magnifiques nécessaires de voyage remplis de micro- contenants, des pots- pourris uniques en grès, des cassolettes et étuis- chefs d’oeuvre de l’orfèvrerie, de l’or, de l’émail; le tout dans un ordre chronologique. L’intérêt de Jean- François pour les objets d’art s’exprime aussi dans les Flacons Coutures, ex. « Zut » d’Elsa Schiaparelli, « Suprême », réalisé par le célèbre René Lalique dans les années ’30 pour Fragonard, ici sur l’une des photos. Ainsi naît au XXème siècle un trio sans précédent: parfumeur- verrier- couturier. 

Le parcours hétéroclite, le parcours de plénitude. Il se découvre petit à petit, afin de surprendre. Dans cet entourage plus qu’original, quelque part entre une usine de parfumerie du début du XXème et un cabinet de curiosités singulier, la patience du collectionneur saute aux yeux plus que toute autre chose. 

Dénicher, trouver. 

Accumuler des perles rares. 

Les partager.

Notes:

1* Malika Bauwens dans Beaux Arts Editions, 2015 « Musée du Parfum Paris, histoire et fabrication, Fragonard Parfumeur », « Un espace chargé d’histoire », page 13. Beaucoup d’informations de la deuxième partie du texte proviennent de ce magazine. 

2* L’enfleurage à froid consistait à étaler de la graisse inodore sur les parois de verre d’un châssis en bois recouvert des fleurs telles que jasmin, jonquille ou tubéreuse jusqu’à ce que la graisse sature pleinement de leur parfum. Il permettait d’obtenir des pommades ainsi qu’une « absolue » (une essence pure acquise après évaporation) et était utilisée par des parfumeurs de Grasse jusque dans les années ’50.

Aujourd’hui, Fragonard dispose de 6 musées (dont 3 à Grasse et 3 à Paris) et de 3 usines (2 à Grasse et 1 à Eze).  

Ma visite au Musée du Parfum parisien (Square de l’Opéra- Louis Jouvet) a eu lieu en décembre 2019. En temps normal, les visites sont guidées et gratuites et se terminent à la boutique Fragonard, très riche en différents cosmétiques de la marque et en sources écrites sur la parfumerie. Toute visite est interdite en période de confinement.

Restez chez vous. 

Pour plus d’infos sur ce musée rendez- vous ici: https://musee-parfum-paris.fragonard.com/le-musee/

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Perfumy to skojarzenie.

Letnie, górskie łąki w Zakopanem. Usiane fiołkami i makami, gorącymi jeszcze podczas nocnych spacerów. Odurzającymi. Siano w górnej nucie. Purpurowe piwonie w naszym ogrodzie w Twardorzeczce, zmiażdżone ciężarem swego romantycznego kwitnienia. Nicejskie zioła prowansalskie w upalny dzień z widokiem na morze.

Ulotny luksus. Czuła świeżość. Wyrafinowanie. « Salvador Dali », oniryczny flakon w formie ust. Kwiaty jak szlachetne kamienie w nucie serca. « Eden », jego agatowe, topazowe butelki, niebieskie i tęczowo- zielone. « Anaïs Anaïs » i wyszukany mit Cacharel. Chanel n*5. Później, « J’adore », « Poison » Diora, « Anioł czy Demon » Givenchy. Powściągliwa, a więc szykowna twórczość Issey’a Miyake. Mama przed lustrem naszego pokoju na wakacjach, jedna z najbardziej eleganckich kobiet jakie kiedykolwiek spotkałam… Zawsze umalowana, uczesana, od czasu do czasu w sandałach na szpilkach. O uroku tak nieuchwytnym, że koleżanki zadawały w kółko to samo pytanie: « masz pomysł jak go złapać? » Jej szminki: szkarłatne, wiśniowe, malinowe, purpurowe, jej długie paznokcie. Fuksjowy róż. Widzę do dzisiaj jak starannie nakłada cień do powiek, iryzujący błękit pomieszany z głęboką, opalizującą zielenią. Chciałoby się powiedzieć, leciuteńka ważka, której półprzezroczyste skrzydła iskrzą się odrobiną koloru. Nigdy kiczowata. W przeszłości była jedyną osobą składającą zamówienia w prawdziwej perfumerii. Żadnych odpychających wonii, przenigdy. Jedyną oczekującą całymi miesiącami na nowe, epikurejskie dostawy,  długo wybierającą swoje delikatne pojemniczki i fiolki z pomocą sprzedawczyni. Nagły pyk otwieranych jedno po drugim pudełeczek zaskakiwał mnie w ciężkiej posępności szaro- betonowych budynków wokół sklepu.

« Pływa w powietrzu słodki zapach, którego nie da się zapomnieć: pamięć »* 

Próbki wyrywane jeszcze na ulicy (!) z pierwszych numerów « Elle ». Jako małe dziewczynki próbowałyśmy je następnie nosić w szkole przez 4 dni z kolei, za cenę niemycia włosów, uszu. W tym okresie znałam na pamięć wszystkie nazwy wszystkich nowości wielkich marek, francuskich i włoskich. Kilkadziesiąt produktów do nauczenia się rocznie. I sprawiało mi to przyjemność.

Zachodnie bogactwo. Sensoryczny raj kosmetyczny. Takie były nasze polskie marzenia w latach ’90.

« Pani W. » polskiej firmy z francuską kompozycją przypominała kształtem kapelusz Napoleona Bonaparte… Mały flakon z ciemnoniebieskiego szkła. Jedyny, jaki stał na komodzie mojej babci. Wydaje mi się, że miala go od lat ’80, bo żadna inna woda nie była w tym czasie dostępna, czy choćby znośna. Nie cierpiałam tego duszącego wręcz różano-jaśminowo- konwaliowego zapachu, ale non- stop go używałam, mając czasem dość swoich własnych ubrań. Przyjaciółka przyjaciółki poleciła mi mołdawskie kremy Guerlain z pobliskiego targu owocowo- warzywnego. Mołdawskie kremy Guerlain? – Tak, tak, kupuję je za pół ceny w wielkich słoikach, widzisz, dodają trochę gliceryny, przecież to niczego nie zmienia!- Przerażała mnie panująca wokół bieda.

Na początku były mocne pianki do golenia moich wujków, taty i dziadka, jako że wybranie czegokolwiek subtelnego z gamy męskich perfum graniczyło z niemożliwością. Później, gdy komunistyczny system poluzował trochę śrubę, pojawiła się woda kolońska. To magiczne, dobre na wszystko słowo, idealne na każdą okazję. Nie chodzi oczywiście o wodę autorstwa Jean- Marie Farina. W końcu, « OS ». Tandetny, ale tani, przyjęty przez masy. Czyste acz przestarzałe alkoholowe uderzenie, ziejący wstrząs. Zły gust narzucony pięknym mężczyznom mojego dzieciństwa. « OS », zapach czystości.

Z tego poszukiwania, z tej miłości do piękna pozostała mi do dzisiaj obsesja (pomimo nawracających alergii): nie ma tygodnia, nie ma przerwy obiadowej w czasie której nie oglądałabym nowości kremowych, peelingowych, żeli pod prysznic, nadzwyczajnych olejków, ułatwiających rozczesywanie odżywek do włosów, wybielających past do zębów i aromatycznych wód toaletowych. Tylko po to by głupio popatrzeć i bez żadnego celu poczytać opisy. Ostatnimi czasy, głównie bio- i nigdy nie testowane na zwierzętach. Francuskie, kanadyjskie. Pojawiają się nowe, polskie marki, tym razem bardzo wysokiej jakości. Czasy się zmieniły. Blogi, sklepy on- i offline, newslettery. Zmysłowa kaskada.

Moje ulubione aromaty osiągają względnie niski sukces w Paryżu.  Trochę smutne. Cynamon, imbir, wanilia, goździki. Anyż. Ambra. Miód. Kadzidło, w nucie głębi piramidy zapachowej. Paczula. Grillowane migdały. Karmel. Najwspanialsze perfumy znajdują się gdzieś pomiędzy łasuchowatością, a Bliskim Wschodem, między piernikiem domowej roboty, a zbiorem baśni « Z tysiąca i jednej nocy ». Nikt nigdy nie zbliżył się do nich tak bardzo jak « Angel » Thierry’ego Muglera stworzony przez Oliviera Cresp’a. Tak to już jest.

Muzeum perfum jest z definicji ucieleśnieniem bajki. U Fragonard’a pod nr 3-5 przy placu Opery- Louis Jouvet w Paryżu udaje nam się w końcu zrozumieć podział na 7 rodzin: cytrusową (na bazie zapachu skórek cytrusowych), kwiatową, paprociową (wbrew nazwie, chodzi tutaj o połączenie nut drzewnych i lawendowych), szyprową (mech dębowy z nutami kwiatowymi i owocowymi), drzewną, orientalną i skórzaną. Budynek ten pozostaje świątynią historii: aż do końca XIXgo wieku mieścił się w nim « ośrodek radości », czyli Teatr Eden z zimowym ogrodem, architektonicznymi galeriami i salą widowiskową. W latach 1894- 1896 pełnił rolę dzielnicowego welodromu. Przedstawicielki burżuazji w bloomersach beztrosko kłaniały się Belle Epoque w szaleńczym wyścigu po parkietach z lśniącego drewna. Od roku 1896 znajdował się tutaj showroom angielskiego producenta mebli Maple & Co. Łącząc różne style i epoki, przyjmował zamówienia elit: cesarzowej Eugenii, Sary Bernhardt, Luciena Guitry oraz inspirował artystów, np. Le Corbusiera.

Firma Fragonard wprowadza się w 2014, zachowując oryginalne sztukaterie, belki w stylu Eiffla, cegły, kostkę i przeszklenia. Poszanowanie dla tradycji okazuje się  dobrym pomysłem początkowym i daje fantastyczny rezultat dzięki współpracy z architektem François  Muracciole.

A co z historią? Wszystko zaczyna się wraz z Eugène Fuchsem na Francuskiej Riwierze. Trochę przed pierwszą wojną światową jego nowa koncepcja bezpośredniej sprzedaży produktów perfumowanych turystom zaczyna cieszyć się powodzeniem. W 1926 historyczna fabryka przybiera nazwę Perfumerii Fragonard, w hołdzie dla Jean’a- Honoré (1732-1806), świetnego malarza, syna rękawicznika- perfumiarza i dla miasta Grasse. Wybór okazuje się słuszny. « Skradziona chwila », « Pieszczota », « Spotkanie », « Znakomitość »: pierwsze perfumy inspirowane są bezpośrednio obrazami Fragonarda.

Trzy następne pokolenia otwierają stopniowo nowe ośrodki produkcji/ sprzedaży w miastach Grasse, Eze i w Paryżu. Wielkiemu miłośnikowi sztuki, Jean’owi- François Costa udaje się zmodernizować przedsiębiorstwo i nadać mu jednocześnie szerszy wymiar kulturalny. Jego cenne kolekcje stworzone wokół historii perfumiarstwa pozwalają na otwarcie muzeum w Grasse oraz dwóch stołecznych muzeo- sklepów. Ten humanistyczny arsenał jest nieustannie wzbogacany przez córki Costa, obecnie na czele firmy.

Przewodniczka paryskiego muzeum mówi dzisiaj o surowcach w taki sposób, że wraz z każdym słowem mamy ochotę na więcej i więcej: pąki tuberozy, aromatyczne zioła z Madagaskaru, grejpfrut. Wyobraźnia wypełnia się owocami, nasionami, korą, korzeniami, nasiąkniętymi gumami i żywicą. Akcenty prowansalskie lub egzotyczne. Słynna sala aparatów do destylacji, ogromnych miedzianych zbiorników jak części statku podwodnego. Udaje jej się przyciągnąć uwagę do procesu! Kapitan Nemo we własnej osobie byłby natychmiast zainteresowany wszystkimi tymi wyjaśnieniami nt. produkcji. Nieoczekiwanie, metody ekstrakcji nadkrytycznym CO2 lub przez lotne rozpuszczalniki, destylację, odciągnięcie na zimno, czy nawet (niestosowane już na szczęście dzisiaj) nawanianie tłuszczu na ciepło lub zimno* nie wydają się już ani trochę nudne. Duch tego miejsca jest niesamowity. Każdy zatrzymuje się przed imponującym urządzeniem: organami perfumiarza, by dowiedzieć się, że dobry « nos » (twórca perfum) jest w stanie zapamiętać kilkaset pierwotnych zapachów i stworzyć w ten sposób mieszanki właściwe dla danej kultury czy klienteli.

Artystyczne tendencje w etykietowaniu. Zbiory, dojrzewanie, maceracja, filtrowanie, zmrażanie do 0° C. Butelkowanie. Pod tajemniczymi obrazami w stylu rokoko, zdumiewające słowa bębnią rytmicznie jak szklane flakony.

Tworzenie buteleczek będące formą sztuki samej w sobie, próbuje unieruchomić mglistą duszę w stabilnym klejnocie. Tysiące lat historii paradują przed nami niosąc Wazę Kohol archaicznej dynastii Sumerów z Mezopotamii (ok. 3000 p.n.e.), Askos- Guttus w kształcie stopy z nekropolii Arg-el-Ghazouani w Karkawan (Tunezja), rytualne amforki i  balsamery. Ostateczna posługa kapłańska zaczarowuje mroczną rzeczywistość, poprzez dymiące opary czyni śmierć bardziej godną. Od Ceramicznej Wazy Greckiej*, przez  Sześcioczęściowy Pomander (służący do przechowywania perfum w stanie stałym bo właśnie taką miały na początku formę),  Kadzielnicę Ludwika XIVgo, aż po Flakon Fabergé z Petersburga. Prawdziwej pasji nigdzie się nie spieszy. Dekorowane brązem porcelany, cudowne, wypełnione mikro- słoiczkami nesesery podróżne, unikalne, kamionkowe naczynia do potpourri, trybularze i etui – arcydzieła złotnictwa, szkliwo i złoto; a wszystko w porządku chronologicznym. Zainteresowanie Jean’a- François wytworami sztuki wyraża się też poprzez Flakony Modowe, np. »Zut » Elsy Schiaparelli, « Suprême » (« Znakomity/ tość ») zaprojektowany przez sławnego René Lalique w latach ’30 dla Fragonard, tutaj na jednym ze zdjęć. Tym sposobem rodzi się w XX wieku bezprecedensowe trio: perfumiarz- artysta szklarz- krawiec.

Trasa wielobarwna, trasa spełnienia. Uchyla swojego rąbka tajemnicy pomału, żeby zaskoczyć. W tym więcej niż wyjątkowym otoczeniu, gdzieś pomiędzy fabryką perfum z początku XXgo wieku i niepowtarzalnym gabinetem osobliwości, cierpliwość kolekcjonera rzuca się w oczy bardziej niż cokolwiek innego.

Wytropić, znaleźć.

Nazbierać perełek.

Podzielić się nimi.

Przypisy:

1* Malika Bauwens w magazynie Beaux Arts Editions, 2015 « Muzeum Perfum Paryż, historia i produkcja, Fragonard Perfumiarz », « Miejsce przesiąknięte historią », str. 13. Dużo informacji w drugiej części tekstu pochodzi z tego numeru.

2* Nawanianie na zimno polegało na rozprowadzaniu bezwonnego tłuszczu na szklanych ścianach drewnianej ramy pokrytej kwiatami, np. jaśminem, żonkilami lub tuberozą aż do momentu, gdy tłuszcz nasyci się całkowicie ich zapachem. Pozwalało ono na uzyskanie pomad jak również « absolutu » (czystej esencji uzyskanej po odparowaniu) i było stosowane przez perfumiarzy z Grasse aż do lat ’50.

Fragonard posiada dzisiaj 6 muzeów (z czego 3 w Grasse i 3 w Paryżu) i 3 fabryki (2 w Grasse i 1 w Eze).

3* Niektóre rzeczowniki w tej części tekstu są celowo, na modłę francuską pisane z dużej litery bo chodzi o konkretne obiekty muzealne.

Moje odwiedziny paryskiego Muzeum Perfum (przy Placu Opery- Louis Jouvet) miały miejsce w grudniu 2019. Zwiedzanie jest w normalnym okresie darmowe i odbywa się z przewodnikiem. Kończy je wizyta w sklepie Fragonard bogatym w przeróżne kosmetyki marki i źródła pisane o perfumiarstwie. Wszelkie wizyty są zakazane w czasie kwarantanny.

Zostańcie w domu.

Więcej informacji na temat muzeum znajdziecie tutaj:   https://musee-parfum-paris.fragonard.com/le-musee/  

 

    

   

Joyeux Noël/ Wesołych Świąt

Joyeuses Fêtes, remplies de Père Noël, de paix intérieure, de cannelle. De zestes d’orange, d’amitié et d’une cohorte d’anges. De bonté omniprésente, de clochettes du rêne Rudolphe, de lumière étincelante, de tendresse grande comme un terrain de golfe.

D’espoir infini pour 2020.

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Wesołych Świąt i Szczęśliwego Nowego Roku, Kochani. Oby sytuacja w Polsce była w 2020 mniej dramatyczna, niż obecnie.

Wesołych Świąt, wypełnionych Świętym Mikołajem, spokojem wewnętrznym, cynamonem. Skórkami pomarańczy, przyjaźnią i kohortą aniołów. Wszechobecną dobrocią, dzwoneczkami renifera Rudolfa, migoczącym światłem, czułością wielką jak pole golfowe.

Nieskończoną nadzieją na 2020. 

La Belle Epoque/ Poznajmy się jeszcze raz

Il vaut mieux ne pas rater ce titre, surtout si l’on est fan du dessin style BD et du cinéma satirique. Un (très) grand film d’amour signé Nicolas Bedos, avec un joli accent polonais. Une fresque  romantique universelle autour de la nostalgie, de l’inadaptation sociale, de la recherche de soi- même, de la passion pour l’art, du vieillissement, des blessures que l’on fait aux autres et avant tout aux plus proches. Une douloureuse analyse de la jalousie, de la cruauté psychologique, de la complicité… Un clin d’oeil à « Minuit à Paris » de Woody Allen, un Escape Game au sens de l’observation percutant. Un hommage touchant au temps qui passe et aux gens qui changent. Une critique par moments amère, virulente de notre époque et de sa réalité virtuelle bidon. Pourtant, elle déborde de charme.

Victor est viré par sa femme. Au bout de 45 ans passés ensemble, leur mariage se détériore de plus en plus pour s’écrouler enfin brutalement. Perdu, profondément détrompé, au bord de la déprime, Victor se fait proposer un nouveau service: la possibilité d’immersion totale dans une époque de son choix. Il opte pour 1974: l’année où il est tombé éperdument amoureux d’une femme dont la réincarnation il rencontre en 2019. A travers leur aventure vécue de nouveau, un autre couple explore les recoins les plus profonds de leur relation… 

D’EXCELLENTS rôles de Fanny Ardant, de Guillaume Canet, de Doria Tillier et de Daniel Auteuil (une vraie, vraie maîtrise! Le jeu dans certaines scènes est à couper le souffle). Une ambiance unique hippie, les décors tellement minutieux que l’on se demande « comment était-ce possible à réaliser? ».

En ce moment, au Cinéma Majestic Passy à Paris 16ème.

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Lepiej nie przegapić tego tytułu, szczególnie jeśli jesteśmy fanami komiksowych rysunków i satyrycznego kina. (Naprawdę) wielki film o miłości z sympatycznym polskim akcentem w reżyserii Nicolas Bedos’a. Uniwersalny, romantyczny fresk wokół nostalgii, społecznego nieprzystosowania, poszukiwań samego siebie, uwielbienia dla sztuki, starzenia się, ran, które zadajemy innym, a szczególnie najbliższym. Bolesna analiza zazdrości, psychologicznego okrucieństwa, współudziału w winach… Ukłon w stronę « O północy w Paryżu » Woody’ego Allena, Escape Game z uderzającym zmysłem obserwacji. Rozczulający hołd złożony czasowi, który mija i ludziom, którzy się zmieniają. Chwilami gorzka, zjadliwa krytyka naszej epoki i jej pozornej rzeczywistości. A mimo wszystko, aż kipi wdziękiem.

Żona wyrzuca Wiktora z domu. Po spędzonych razem 45 latach, ich małżeństwo stopniowo zamiera by w końcu brutalnie się rozpaść. Zagubiony, całkowicie pozbawiony iluzji, prawie załamany otrzymuje nową propozycję: możliwość totalnego zanurzenia się w dowolnie wybranej epoce. Wybiera rok 1974. Wtedy bez opamiętania zakochał się się w kobiecie, której reinkarnację spotyka w 2019. Poprzez przygodę przeżywaną na nowo, również inna para bada najskrytsze zakamarki swojego związku…

FANTASTYCZNE role Fanny Ardant, Guillaume’a Canet, Dorii Tillier i Daniela Auteuil (prawdziwy, najprawdziwszy majstersztyk! w niektórych scenach zapierający dech). Unikalna, hippisowska atmosfera, scenografia tak drobiazgowa, że zadajemy sobie pytanie « jakim cudem? ».

Aktualnie w kinie Majestic Passy w 16tej dzielnicy Paryża.

 

Aujourd’hui, le ton sera léger, tout doux/ Dzisiaj będzie leciutko, słodziutko

Le 30 juin 2019

et c’est du moins ce qui pourrait sembler vrai car contrairement aux apparences, la pâtisserie est quelque chose de très sérieux en France. Elle se déguise en général en un jeu frivole, un moment de détente, temps libre passé de manière extrêmement agréable, une extase culinaire, un plaisir ultime, inégalé qu’un homme peut se procurer en goûtant la ganache au chocolat ou bien la génoise aux framboises avec une gorgée de jus d’ananas.

Regardez pourtant les visages concentrés, contractés des participants du dernier Salon de la Pâtisserie qui se déroulait en juin à Paris. Derrière la confiture maltaise à l’orange, la crème mousseline pralinée, les macarons Mogador parfaitement symétriques, les babas au rhum et la boîte de bonbons multicolores ressemblant à un set assez exclusif de fards à paupières se cachent souvent des années de préparation, des formations spécialisées, vénérées de la même manière que tout le monde respecte d’habitude les grandes universités.

Un stress énorme, des émotions vibrantes, la critique, les jugements, les comparaisons, une rude concurrence, des attentes gigantesques, la chasse de l’appréciation des Géants, la classification internationale basée sur de petites étoiles et les Grandes Stars, la recherche de la perfection renforcée en outre par une popularité massive des émissions de cuisine télé et web, des conférences et des cours pour amateurs, du marché déchaîné des ateliers, des livres intitulés « La Vanille et autres choses » et des applications pour smartphone « Comment manger comme un roi au quotidien ».

L’approche du détail spécifique à la culture française: par exemple, le mot « gâteau » est ici peu utilisé. Il n’y a pas de « gâteaux » ou de « petits gâteaux » sommaires, on trouve en revanche des Opéras, des Paris- Brest, des Pains Suisses, des Chouquettes et des Saint Honoré bien précis, ne soyez donc pas étonnés si le serveur vous lance un regard fermement interrogateur quand la prochaine fois, vous commanderez quelque chose de bon. Tout simplement. 

Le si fréquent en Pologne « complexe de l’école professionnelle » (je me souviens, combien de fois nous en avons parlé sur le chemin du retour du primaire, en excluant tout choix futur qui ne serait pas celui du lycée d’enseignement général), ici n’existe presque pas et s’il est là, alors profondément caché, pratiquement invisible, couvert de fierté nationale culinaire.

On le sait, dans l’imaginaire collectif la France est avant tout un pays d’intellectuels mais gagner le prix du concours pour le Pâtissier de l’Année donne de plus en plus souvent le vrai vertige et provoque une euphorie médiatique par la suite. Paradoxalement et à l’encontre des conceptions communes, les succès des chefs, des agriculteurs célèbres à l’échelle locale, des restaurateurs sont traités avec la plus grande admiration et une acceptation universelle. La cuisine constitue ici une forme d’art et c’est ainsi depuis l’époque pré- révolutionnaire où elle jouait un rôle clé à la cour royale pendant des siècles et était un argument notable en politique internationale et en diplomatie.

Le caramel naturel au fameux sel de Guérande du « concepteur de fruits », Atelierd2i est mon coup de coeur perso du Salon; il fond en bouche et nie le trait caractéristique de ce type de produits: l’insupportable côté trop sucré. Vendu en bidons de 600 g, 3 kg et en seaux (!!) de 12 kg, il rehausse le goût des glaces, des yaourts, des crêpes  et des gaufres et peut prendre une texture corsée ou crémeuse, en se mariant parfaitement aux pommes (pour ça, voir également la gamme « fruitissimes »). Cette société familiale a été fondée en Normandie et poursuit aujourd’hui son activité dans les Hauts-de-France. Elle fabrique 1200 tonnes de produits par an, élabore plus de 500 nouvelles recettes à partir de 120 références de fruits dans une usine de 3200 m2. Des morceaux de fruits, des fourrages, des zestes d’agrumes, des chutneys sans additifs inutiles. Des mirabelles, des griottes, des mélanges exotiques, des pommes tatin, des poires- cassis au gingembre, des figues miel ou -oignon, des pêches au poivre de Sichuan, des abricots- amendes, des marrons… nous tentent avec leur seule apparence d’une forme infinie sans accompagnement.

Le Salon de la Pâtisserie, l’occasion unique de s’immerger pendant quelques heures dans un monde connu pour ses émissions télé à succès, de voir la cuisine de la cuisine assaisonnée de nos temps d’un poids psychologique assez important se déroula à la Porte de Versailles, (Paris) entre le 14 et le 17 juin. 

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30 czerwca 2019

a przynajmniej tak by się mogło wydawać bo wbrew pozorom, cukiernictwo to we Francji bardzo poważna sprawa. Przywdziewa z reguły piórka frywolnej zabawy, relaksu, szalenie miłego spędzania wolnego czasu, kulinarnej ekstazy, ostatecznej, niezrównanej przyjemności jaką człowiek może zapewnić sobie próbując czekoladowego ganaszu lub malinowego biszkoptu z minimalną domieszką soku ananasowego.

Spójrzcie jednak na skupione, ściągnięte miny uczestników ostatniego Salon de la Pâtisserie (Targi Cukiernictwa), który odbył się w czerwcu w Paryżu. Za maltańską konfiturą z pomarańczy, muślinowo- pralinowym kremem, idealnie symetrycznymi makaronami Mogador, babas z rumem i pudełkiem wielokolorowych cukierków przypominających zestaw dość ekskluzywnych cieni do powiek kryją się często lata przygotowań, specjalistyczne kursy otoczone kultem podobnym do szacunku, jakim wszyscy zwyczajowo darzą klasyczne uniwersytety.

Ogromny stres, rozedrgane emocje, krytyka, oceny, porównania, bezwzględna konkurencja, gigantyczne wymagania, pogoń za uznaniem Wielkich, międzynarodowa, oparta na małych gwiazdkach i Wielkich Gwiazdach klasyfikacja, dążenie do perfekcji wzmocnione dodatkowo masową popularnością telewizyjno- internetowych show o gotowaniu, konferencji i zajęć dla amatorów, rozszalałym rynkiem warsztatów, książek pod tytułem « Wanilia i te sprawy » i smartfonowych aplikacji pt. « Jak jeść po książęcemu na co dzień ».

Specyficzne dla francuskiej kultury podejście do szczegółów: choćby słowo « ciasto » jest tutaj rzadko używane. Nie ma ogólnikowych « ciast », czy « ciastek », są więcej niż precyzyjne Opery, Paryże- Bresty, Szwajcarskie Chlebki, Chouquettes i Święte Honoriusze, dlatego nie zdziwcie się, gdy kelner obdarzy Was mocno pytającym spojrzeniem, jeśli następnym razem poprosicie po prostu o « coś dobrego ».

Tak częsty poza tym w Polsce « kompleks zawodówki » (pamiętam, ileż to razy rozmawialiśmy o nim wracając z podstawówki, wykluczając jakikolwiek inny od liceum ogólnokształcącego przyszły wybór!) tutaj praktycznie nie istnieje, a jeśli gdzieś jest, to głęboko ukryty, właściwie niezauważalny, przykryty narodową dumą kulinarną.

Wiemy, w zbiorowej wyobraźni Francja to ponad wszystko kraj intelektualistów lecz coraz częściej o prawdziwy zawrót głowy i poźniejszą medialną euforię przyprawia zdobycie nagrody w konkursie na Cukiernika Roku. Paradoksalnie wobec tego, co z reguły sobie wyobrażamy, z największym podziwem i powszechnym uznaniem odnosi się do sukcesów kucharzy, farmerów okrzykniętych regionalną sławą, restauratorów. Kuchnia ma tu rangę sztuki, a jest tak od przedrewolucyjnych czasów gdy przez wieki odgrywała kluczową rolę na dworze królewskim, była liczącym się w światowej polityce i dyplomacji argumentem.

Solony słynną solą z Guérande, naturalny karmel « designer’a owoców », Atelierd2i jest moim prywatnym hitem targów, rozpływa się w ustach i stanowi zaprzeczenie charakterystycznego zwykle dla tego rodzaju produktów nieznośnego przesłodzenia. Sprzedawany w pojemnikach 600 g, 3 kg i 12 kilogramowych wiaderkach (!!), służy do ulepszania m.in. lodów, jogurtów, naleśników i gofrów i może przybrać pełną lub kremową konsystencję, idealnie komponuje się z jabłkami (rzućcie też okiem na gamę zwaną « fruitissimes ».) Powstała w Normandii, a działająca dzisiaj w les Hauts-de-France rodzinna firma wytwarza rocznie 1200 ton produktów i 500 nowych przepisów ze 120 owoców w liczącej 3200 m2 fabryce. Owocowe przetwory, nadzienia, skórki cytrusów, chutneye bez niepotrzebnych dodatków. Mirabelki, wiśnie, egzotyczne mieszanki, jabłka tatin, gruszko- porzeczki z imbirem, figi z cebulą lub miodem, brzoskwinie z pieprzem syczuańskim, morele z migdałami, jadalne kasztany … kuszą nas samym wyglądem swej nieskończonej formy bez akompaniamentu.

Targi Cukiernictwa, niepowtarzalna okazja by na kilka godzin zanurzyć się w świecie znanym z telewizyjnych hitów, zobaczyć kuchnię od kuchni przyprawioną całkiem sporym dzisiaj psychologicznym ciężarem odbyły się w dniach 14-17 czerwca w hali przy Porte de Versailles w Paryżu.

Maison Perrotte
Solony karmel Atelierd2i
Przetwory owocowe Atelierd2i
Makarony Pierre Hermé
Vanille Bourbon
Maison Aleph
Vanille Bourbon
Atelier Sekrety Muriel
Sadaharu Aoki Paris
Domori
Lody Pierre Hermé
Esquimaux Glacés
Mąka z Młynów Braci Chaudé z Wersalu
Citron Safran
Babas z rumem, Une Glace à Paris
Ateliers Ferrières
Flans Gourmands
Szkolenia Francuskiego Instytutu Kulinarnego

Lata trzydzieste… / Les années trente…

Le 10 juin 2019

du XXème siècle furent toujours pour moi un mystère artistique assez considérable, comme probablement aucune autre période dans l’histoire de l’art. Elles n’apportaient pas de rapprochements concrets, n’évoquaient jamais d’images manifestes. C’est peut- être pourquoi la première question qui me vint à l’esprit quand j’ai vu le nom du « Musée des Années Trente » avait l’air balourd: le musée de quoi, plus exactement?

L’argument clé pour découvrir ce secret était sans doute Boulogne- Billancourt en soi: une petite ville très sympathique et calme située juste derrière la frontière sud- ouest parisienne, à une station de métro sur la ligne verte nº 9. C’est ici que fuient depuis peu des créateurs combatifs de start-ups, des trentenaires- employés de multinationales noyés sous les tâches jusqu’au bout des oreilles, des propriétaires émancipées des agences RP, des couples avec enfants, amoureux du quartier du Trapèze ultramoderne et pourtant étonnamment beau, construit en hâte sur les restes de l’ancienne usine Renault. Ces dernières années, on va à Boulogne pour faire du yoga, du qui gong, jouer au tennis sur les courts extrêmement chers à proximité de Roland Garros ou pour s’asseoir tout simplement dans un parc datant de 2017, fleuri en rose poudré et parfaitement rectangulaire. C’est la bonne chose à faire. A Boulogne, on achète de très rares à Paris appartements avec grands balcons, on parcourt le centre commercial à visage humain « Les Passages » (lisez: l’encombrement n’a pas encore depassé ici le niveau de l’oppressivité typique de chaque métropole) et l’on suit toutes les autres tendances et modes, temporaires ou durables. Boulogne, Boulogne, Boulogne, un petit peu comme Wilanów surnommé « le Versailles polonais »… moi aussi, j’ai donc indéniablement cédé à son charme, d’autant plus qu’il possède aussi un côté complètement différent, magico- classique: les résidences des rues Salomon Reinach et Robert Schuman! 

Les expositions à Paris ont de nombreux avantages: elles sont gigantesques (ce sont très souvent des rétrospectives- colosses exhaustives qui s’étendent sur plusieurs étages), à chaque fois bien et richement décrites, commentées, décorées de futilités interactives, plongées parfois dans la pénombre inspirante, par- ci par là dans l’obscurité profonde d’où les yeux concentrés des personnages, les visages immensément sérieux de nos ancêtres, les fragments des tableaux ponctuellement mis en lumière nous regardent. Brillent les ceintures des robes dorées de la Renaissance, scintillent les éléments en strass des manches cultes du passé. D’abord, ce genre d’expositions rassemble des oeuvres uniques pour lesquelles les gens sont quelquefois capables de parcourir exprès des milliers de kilomètres juste pour 3 jours, le temps d’un aller- retour. On développe et explore jusqu’au bout du possible tout sujet, toute thématique, même les plus triviaux ou bien une période historique très courte. Il n’y a pas d’événements indignes, pas non plus d’artistes insignifiants ou infâmes, il semble. Si un musée décida d’organiser une exposition rien que pour toi, sois sûr que quelques dizaines de personnes y ont travaillé sans répit pendant plusieurs années et l’effet sera remarquable. En l’occurrence, je n’oublierai jamais mes émotions du Petit Palais: un spectacle magnifique de Baccarat, la légende du cristal pour le 250ème anniversaire de la manufacture; pour accéder à l’intérieur, nous nous glacions pendant deux heures et demi devant l’entrée… Il est aussi totalement impossible d’effacer de la mémoire des sons et des couleurs magnétiques de l’expo « Jean Paul Gaultier » au Grand Palais; cette dernière fut d’ailleurs longtemps l’objet d’une grande couverture médiatique dans le monde entier. Le seul défaut par contre des expositions parisiennes c’est la foule! Foule innombrable, sans fin, en été, au printemps, en automne et en hiver, à tout moment de la nuit et de la journée, tous les jours de la semaine. Je me souviens ici de deux cas extrêmes: une masse de gens devant la rétrospective Picasso à 4h30 du matin ainsi qu’une file d’attente de plusieurs heures pour l’exposition de bijoux Cartier. Pouvoir s’approcher de n’importe quel collier, de n’importe quel ornement à moins de 50 cm demandait quelquefois 5 bonnes minutes de patience ou était parfois simplement impossible à cause de l’affluence et de la température horriblement élevée. Ceci n’est évidemment pas une raison suffisante pour éviter les expos à Paris (quelle horreur! combien on perd dans ce cas) mais même leur accro- admiratrice que je suis visiblement devenue au fil des ans devrait de temps en temps faire une pause, tout simplement. Ici, Boulogne- Billancourt vient une nouvelle fois à la rescousse…

Au début, le Musée des Années Trente me frappa par son vide; j’y ai fait 2 visites peu espacées, la première fois presque toute seule, la deuxième avec quelques touristes isolés. L’occasion de papoter avec un employé et… bizarrerie! : il n’y a pas forcément besoin d’ascenseur, on peut parcourir tous les étages de l’exposition par un escalier intérieur en bois, invisible à première vue. Les impressions les plus inoubliables, les plus surprenantes? Saisissantes? Les meubles Art Déco remplissant toute une salle à part. « Le portrait de Tadeusz de Lempicki » (1928) par Tamara de Lempicka, Polonaise. Elle le peignit apparemment dans des circonstances dramatiques de l’abandon, d’où la paume gauche non terminée de son mari. L’animalisme: des sculptures majestueuses, portraitiques d’animaux. Un noble cacatoès, un singe élégant avec des ongles remarquablement humains, un oiseau noir pourvu d’une personnalité unique. L’intelligence de la nature. Les éléments symboliques religieux affirmant fortement leur présence dans un réalisme bizarre car très moderne… et pourtant je ne m’attendrais jamais à un renouveau sacral dans les années trente précisément. D’énormes vases sombres en céramique. Une splendide maquette architectonique d’une résidence privée dans l’Avenue Schuman. L’incroyablement réflexif « Clown à l’enfant » de Rucki rappelant, on ne saurait pourquoi Slava Polunin et certains personnages emblématiques du Cirque du Soleil. « Le Pensionnat de Nemours » avec une ambiance des demoiselles et des dandys de bonnes familles style Mary Poppins, par contre dans une version triste. « La Paysanne et son fils » dans des tons intéressants, un peu pastel, légèrement inquiétants. Il n’y a que moi peut- être qui fait une association entre sa forme et des statues brutes du soc- réalisme. L’obsession du voyage, de l’exploration, de la découverte du monde, de la fascination pour l’inconnu. L’art colonial. L’intérêt pour l’ethnicité et l’exotisme que l’on ressent dans toute une série de sculptures et de toiles autour du Soudan, du Vietnam et de l’Espagne, dans d’abondants paysages végétaux ou dans une étonnante représentation de l’orage. « Le Déjeuner sur l’herbe » de Robert Caby, merveilleusement abstrait.

Un souvenir de fameux dimanches boulonnais (est- ce un clin d’oeil à nos Dîners du Jeudi? :)) inventés par Daniel- Henri Kahnweiler, marchand de tableaux cubistes et Juan Gris. Les membres de l’avant- garde littéraire et artistique de l’époque y venaient, entre autres Pablo Picasso, Tristan Tzara, André Malraux et Erik Satie.

Des murs travaillés au maximum, faits en dentelle on dirait et des portraits psychologiques de Paul Landowski. Ce sculpteur d’origine polonaise est ici une personne très importante, un vrai héros: on lui alloua tout un espace à part avec une sélection de 75 oeuvres et consacra à ses collections monumentales une courte brochure esthétique, joliment éditée. Landowski est célèbre surtout pour son projet de statue géante du « Christ Rédempteur » à Rio de Janeiro (l’une des sept nouvelles merveilles du monde, celle que vous voyez sur toutes les cartes postales du Brésil). L’artiste est aussi l’auteur de « Montaigne » en face de la Sorbonne et des fontaines à la Porte de Saint Cloud (16ème arrondissement), actuellement en travaux. Le maire de Boulogne écrit dans l’introduction de la brochure que Landowski veillait toujours à ce que chacune de ses oeuvres contienne «un grain de vérité, un souffle d’émotion sincère ». Entre 1920 et 1940 il y avait à Boulogne… 32 ateliers de sculpture!

J’ai également une bonne adresse si un jour vous avez faim: un mini resto Ajisai rue Michelet avec plein, plein de menus différents, testé plusieurs fois dans le cadre de la pause déj. au bureau. Par ailleurs, le parc de Saint- Cloud se trouve à proximité mais ça c’est une autre histoire 🙂

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10 czerwca 2019

dwudziestego wieku były dla mnie zawsze sporą artystyczną tajemnicą jak chyba żaden inny okres w historii sztuki. Nie przynosiły konkretnych skojarzeń, nigdy nie wywoływały oczywistych obrazów. Być może dlatego pierwsze pytanie jakie przyszło mi do głowy gdy zobaczyłam nazwę « Muzeum Lat Trzydziestych » brzmiało nieelegancko « czyli właściwie czego? ».

Kluczowym argumentem przemawiającym za odkryciem owego sekretu było bez wątpienia samo Boulogne- Billancourt: małe, niezwykle spokojne i sympatyczne miasteczko położone tuż za południowo- zachodnią granicą Paryża, o jedną stację metra zielonej linii nr 9. To do Boulogne właśnie uciekają ostatnimi czasy przebojowi kreatorzy startupów, zaharowani po czubki uszu trzydziestolatkowie z korporacji, wyzwolone właścicielki agencji PR, pary z dziećmi zakochane w ultranowoczesnej, acz zaskakująco ładnej dzielnicy Trapezu wybudowanej w pośpiechu na resztkach dawnej fabryki Renault. Do Boulogne jeździ się teraz na zajęcia z jogi, qi gong, pograć w tenisa na cholernie drogich kortach w pobliżu Roland Garros, czy po prostu posiedzieć w kwitnącym na blado-różowo, idealnie prostokątnym parku z 2017 roku. Tak wypada. W Boulogne kupuje się bardzo rzadko dostępne w Paryżu mieszkania z dużymi balkonami, chodzi po centrum handlowym z ludzką twarzą « Les Passages » (czytaj: zatłoczenie nie przekroczyło tu jeszcze typowego dla każdej metropolii poziomu nieznośności) i śledzi się tu wszelkie inne trendy i mody, chwilowe lub trwałe. Boulogne, Boulogne, Boulogne troszeńkę jak Wilanów… zatem i ja również niepodważalnie uległam jego urokowi, tym bardziej, że jak się okazuje ma też zupełnie inną magiczno- klasyczną stronę: rezydencje ulic Salomona Reinacha i Roberta Schumana!

Wystawy w Paryżu mają liczne zalety: są gigantyczne (bardzo często to ciągnące się przez kilka pięter wyczerpujące retrospektywy- kolosy), za każdym razem dobrze i niezwykle bogato opisane, skomentowane, ozdobione interaktywnymi dodatkami, czasem pogrążone w inspirującym półmroku, a miejscami głębokiej czerni z której wpatrują się w nas oczy skupionych postaci,  szalenie poważne twarze naszych przodków, fragmenty podświetlonych punktowo obrazów. Błyszczą paski złoconych, renesansowych sukni, mienią się sztrasowe elementy kultowych rękawów z przeszłości. Przede wszystkim, takie ekspozycje gromadzą unikalne dzieła, dla których nierzadko ludzie gotowi są przejechać specjalnie tysiące kilometrów, choćby na 3 dni, tam i z powrotem. Każdy, nawet najbanalniejszy temat, wątek, czy króciutki okres historyczny rozwija się tu i eksploruje do granic możliwości. Nie ma wydarzeń niegodnych, wydaje się, że nie ma też artystów nieważnych czy niezasługujących. Jeśli zdecydowano się zorganizować właśnie dla Ciebie muzealną wystawę, możesz być pewien, że kilkadziesiąt osób pracowało nad nią przez kilka lat bez wytchnienia, a efekt będzie na najwyższym poziomie. Nigdy nie zapomnę na przykład przeżyć z Petit Palais: przepięknego pokazu legendy kryształów Baccarat z okazji 250- lecia manufaktury; by dostać się do środka zamarzałyśmy najpierw przed wejściem przez ponad dwie i pół godziny… Absolutnie nie da się też wymazać z pamięci oszałamiającej dźwiękiem i kolorami ekspozycji w Grand P. « Jean Paul Gaultier » ; o tej ostatniej długo rozpisywały się zresztą media na całym świecie. Wada paryskich wystaw jest za to jedna: tłum! Nieprzebrany, niekończący się tłum latem, wiosną, jesienią i zimą, o każdej porze dnia i nocy, każdego dnia tygodnia. Przypominam sobie tutaj dwa skrajne przypadki: masę ludzi do retrospektywy Picassa o 4.30 nad ranem oraz kilkugodzinną kolejkę na wystawę biżuterii Cartier. Zbliżenie się do jakiegokolwiek naszyjnika, jakiejkolwiek kolii na odległość bliższą niż pół metra wymagało nieraz dobrych pięciu minut oczekiwania, a czasami było po prostu niemożliwe ze względu na ścisk i koszmarnie wysoką temperaturę. To oczywiście nie jest wystarczający powód by na wystawy w Paryżu nie chodzić (o zgrozo!, ile się wtedy traci) jednak nawet nałogowa ich wielbicielka jaką w miarę lat ewidentnie się stałam powinna co jakiś czas zwyczajnie zrobić sobie przerwę. I tu na ratunek ponownie przychodzi Boulogne…

Muzeum Lat Trzydziestych na początku zafrapowało mnie pustką, zwiedzałam je dwa razy w krótkich odstępach czasu: za pierwszym razem właściwie sama, za następnym pojawili się pojedynczy turyści. Okazja do pogaduszek z obsługą i… ciekawostka!: wszystkie piętra ekspozycji można przejść po drewnianych, niewidocznych na pierwszy rzut oka, wewnętrznych schodach, a niekoniecznie przejechać je windą. Wrażenia najbardziej niezapomniane, zaskakujące? Uderzające? Meble w stylu Art Déco wypełniające całą, osobną salę. « Portret Tadeusza de Lempickiego » Polki Tamary de Lempickiej z 1928. Podobno malowała go w dramatycznych okolicznościach opuszczenia, dlatego lewa dłoń męża jest nieskończona. Animalizm: majestatyczne, portretowe rzeźby zwierząt. Wzniosłe kakadu, elegancka małpa z wybitnie ludzkimi paznokciami, czarny ptak z niepowtarzalną osobowością. Inteligencja przyrody. Mocno zaznaczające swoją obecność w dziwnym bo bardzo nowoczesnym realizmie symboliczne wątki religijne… a przecież nigdy nie spodziewałabym się odnowy sakralnej w latach trzydziestych właśnie. Wielkie, ciemne, ceramiczne wazy. Przepiękna makieta architektoniczna prywatnej rezydencji w Alei Schumana. Niezwykle refleksyjny « Klaun z dzieckiem » Ruckiego, przypominający nie wiedzieć czemu Slavę Polunina i pewne kultowe postaci Cirque du Soleil.  « Szkoła z internatem w Nemours » z atmosferą panienek i paniczy z dobrych domów w stylu Mary Poppins, tyle że w wersji smutnej.  « Wieśniaczka i jej syn » w ciekawych, trochę pastelowych, lekko niepokojących barwach. Być może tylko mnie jej forma kojarzy się z siermiężnymi statuami socrealizmu. Obsesja podróży, eksploracji, odkrywania świata, fascynacji nieznanym. Sztuka kolonialna. Zainteresowanie etnicznością i egzotyką wyczuwalne jest w całej serii rzeźb i obrazów o Sudanie, Wietnamie, Hiszpanii, obfitych roślinnych pejzażach, czy niesamowitym przedstawieniu burzy. Cudownie abstrakcyjne « Śniadanie na trawie » Roberta Caby’ego.

Wspomnienie słynnych boulońskich niedziel (ukłon w stronę naszych Obiadów Czwartkowych? :)) wymyślonych przez Daniela- Henry’ego Kahnweiler’a, handlarza kubistycznych obrazów i Juana Gris’a. Pojawiali się na nich przedstawiciele ówczesnej awangardy literackiej i artystycznej, m.in. Pablo Picasso, Tristan Tzara, André Malraux, czy Erik Satie.  

Maksymalnie dopracowane, koronkowe wręcz mury i psychologiczne portrety autorstwa Paula Landowskiego. Ten rzeźbiarz polskiego pochodzenia jest tutaj postacią ogromnie ważną, prawdziwym bohaterem: dedykowano mu całą, osobną przestrzeń z selekcją aż 75 dzieł, a monumentalnym zbiorom poświęcono estetyczną, fajnie wydaną, krótką broszurę. Landowski słynie głównie z projektu giga posągu « Chrystusa Odkupiciela» w Rio de Janeiro (jednego z nowych siedmiu cudów świata, tego na wszystkich kartkach pocztowych z Brazylii). Artysta jest też autorem « Montaigne’a » na przeciwko Sorbony i fontann przy Porte de Saint Cloud w szesnastej dzielnicy, obecnie w remoncie. We wstępie do broszurki mer Boulogne pisze, że Landowski bardzo dbał o to, by każde jego dzieło zawierało « ziarno prawdy, powiew szczerej emocji ». W latach 1920- 1940 znajdowały się w Boulogne aż… 32 rzeźbiarskie ateliers ! 

Mam też dobry adres jeśli kiedykolwiek tu zgłodniejecie: to mini- japońska restauracja Ajisai z mnóstwem różnych menus przy ulicy Michelet, przetestowana wielokrotnie w ramach biurowego lunchu. Niedaleko stąd zresztą do parku Saint- Cloud, ale to już całkiem inna opowieść 🙂 

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Carlo Sarrabezolles, « Dziewica z Dzieckiem »
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