Lata trzydzieste… / Les années trente…

Le 10 juin 2019

du XXème siècle furent toujours pour moi un mystère artistique assez considérable, comme probablement aucune autre période dans l’histoire de l’art. Elles n’apportaient pas de rapprochements concrets, n’évoquaient jamais d’images manifestes. C’est peut- être pourquoi la première question qui me vint à l’esprit quand j’ai vu le nom du « Musée des Années Trente » avait l’air balourd: le musée de quoi, plus exactement?

L’argument clé pour découvrir ce secret était sans doute Boulogne- Billancourt en soi: une petite ville très sympathique et calme située juste derrière la frontière sud- ouest parisienne, à une station de métro sur la ligne verte nº 9. C’est ici que fuient depuis peu des créateurs combatifs de start-ups, des trentenaires- employés de multinationales noyés sous les tâches jusqu’au bout des oreilles, des propriétaires émancipées des agences RP, des couples avec enfants, amoureux du quartier du Trapèze ultramoderne et pourtant étonnamment beau, construit en hâte sur les restes de l’ancienne usine Renault. Ces dernières années, on va à Boulogne pour faire du yoga, du qui gong, jouer au tennis sur les courts extrêmement chers à proximité de Roland Garros ou pour s’asseoir tout simplement dans un parc datant de 2017, fleuri en rose poudré et parfaitement rectangulaire. C’est la bonne chose à faire. A Boulogne, on achète de très rares à Paris appartements avec grands balcons, on parcourt le centre commercial à visage humain « Les Passages » (lisez: l’encombrement n’a pas encore depassé ici le niveau de l’oppressivité typique de chaque métropole) et l’on suit toutes les autres tendances et modes, temporaires ou durables. Boulogne, Boulogne, Boulogne, un petit peu comme Wilanów surnommé « le Versailles polonais »… moi aussi, j’ai donc indéniablement cédé à son charme, d’autant plus qu’il possède aussi un côté complètement différent, magico- classique: les résidences des rues Salomon Reinach et Robert Schuman! 

Les expositions à Paris ont de nombreux avantages: elles sont gigantesques (ce sont très souvent des rétrospectives- colosses exhaustives qui s’étendent sur plusieurs étages), à chaque fois bien et richement décrites, commentées, décorées de futilités interactives, plongées parfois dans la pénombre inspirante, par- ci par là dans l’obscurité profonde d’où les yeux concentrés des personnages, les visages immensément sérieux de nos ancêtres, les fragments des tableaux ponctuellement mis en lumière nous regardent. Brillent les ceintures des robes dorées de la Renaissance, scintillent les éléments en strass des manches cultes du passé. D’abord, ce genre d’expositions rassemble des oeuvres uniques pour lesquelles les gens sont quelquefois capables de parcourir exprès des milliers de kilomètres juste pour 3 jours, le temps d’un aller- retour. On développe et explore jusqu’au bout du possible tout sujet, toute thématique, même les plus triviaux ou bien une période historique très courte. Il n’y a pas d’événements indignes, pas non plus d’artistes insignifiants ou infâmes, il semble. Si un musée décida d’organiser une exposition rien que pour toi, sois sûr que quelques dizaines de personnes y ont travaillé sans répit pendant plusieurs années et l’effet sera remarquable. En l’occurrence, je n’oublierai jamais mes émotions du Petit Palais: un spectacle magnifique de Baccarat, la légende du cristal pour le 250ème anniversaire de la manufacture; pour accéder à l’intérieur, nous nous glacions pendant deux heures et demi devant l’entrée… Il est aussi totalement impossible d’effacer de la mémoire des sons et des couleurs magnétiques de l’expo « Jean Paul Gaultier » au Grand Palais; cette dernière fut d’ailleurs longtemps l’objet d’une grande couverture médiatique dans le monde entier. Le seul défaut par contre des expositions parisiennes c’est la foule! Foule innombrable, sans fin, en été, au printemps, en automne et en hiver, à tout moment de la nuit et de la journée, tous les jours de la semaine. Je me souviens ici de deux cas extrêmes: une masse de gens devant la rétrospective Picasso à 4h30 du matin ainsi qu’une file d’attente de plusieurs heures pour l’exposition de bijoux Cartier. Pouvoir s’approcher de n’importe quel collier, de n’importe quel ornement à moins de 50 cm demandait quelquefois 5 bonnes minutes de patience ou était parfois simplement impossible à cause de l’affluence et de la température horriblement élevée. Ceci n’est évidemment pas une raison suffisante pour éviter les expos à Paris (quelle horreur! combien on perd dans ce cas) mais même leur accro- admiratrice que je suis visiblement devenue au fil des ans devrait de temps en temps faire une pause, tout simplement. Ici, Boulogne- Billancourt vient une nouvelle fois à la rescousse…

Au début, le Musée des Années Trente me frappa par son vide; j’y ai fait 2 visites peu espacées, la première fois presque toute seule, la deuxième avec quelques touristes isolés. L’occasion de papoter avec un employé et… bizarrerie! : il n’y a pas forcément besoin d’ascenseur, on peut parcourir tous les étages de l’exposition par un escalier intérieur en bois, invisible à première vue. Les impressions les plus inoubliables, les plus surprenantes? Saisissantes? Les meubles Art Déco remplissant toute une salle à part. « Le portrait de Tadeusz de Lempicki » (1928) par Tamara de Lempicka, Polonaise. Elle le peignit apparemment dans des circonstances dramatiques de l’abandon, d’où la paume gauche non terminée de son mari. L’animalisme: des sculptures majestueuses, portraitiques d’animaux. Un noble cacatoès, un singe élégant avec des ongles remarquablement humains, un oiseau noir pourvu d’une personnalité unique. L’intelligence de la nature. Les éléments symboliques religieux affirmant fortement leur présence dans un réalisme bizarre car très moderne… et pourtant je ne m’attendrais jamais à un renouveau sacral dans les années trente précisément. D’énormes vases sombres en céramique. Une splendide maquette architectonique d’une résidence privée dans l’Avenue Schuman. L’incroyablement réflexif « Clown à l’enfant » de Rucki rappelant, on ne saurait pourquoi Slava Polunin et certains personnages emblématiques du Cirque du Soleil. « Le Pensionnat de Nemours » avec une ambiance des demoiselles et des dandys de bonnes familles style Mary Poppins, par contre dans une version triste. « La Paysanne et son fils » dans des tons intéressants, un peu pastel, légèrement inquiétants. Il n’y a que moi peut- être qui fait une association entre sa forme et des statues brutes du soc- réalisme. L’obsession du voyage, de l’exploration, de la découverte du monde, de la fascination pour l’inconnu. L’art colonial. L’intérêt pour l’ethnicité et l’exotisme que l’on ressent dans toute une série de sculptures et de toiles autour du Soudan, du Vietnam et de l’Espagne, dans d’abondants paysages végétaux ou dans une étonnante représentation de l’orage. « Le Déjeuner sur l’herbe » de Robert Caby, merveilleusement abstrait.

Un souvenir de fameux dimanches boulonnais (est- ce un clin d’oeil à nos Dîners du Jeudi? :)) inventés par Daniel- Henri Kahnweiler, marchand de tableaux cubistes et Juan Gris. Les membres de l’avant- garde littéraire et artistique de l’époque y venaient, entre autres Pablo Picasso, Tristan Tzara, André Malraux et Erik Satie.

Des murs travaillés au maximum, faits en dentelle on dirait et des portraits psychologiques de Paul Landowski. Ce sculpteur d’origine polonaise est ici une personne très importante, un vrai héros: on lui alloua tout un espace à part avec une sélection de 75 oeuvres et consacra à ses collections monumentales une courte brochure esthétique, joliment éditée. Landowski est célèbre surtout pour son projet de statue géante du « Christ Rédempteur » à Rio de Janeiro (l’une des sept nouvelles merveilles du monde, celle que vous voyez sur toutes les cartes postales du Brésil). L’artiste est aussi l’auteur de « Montaigne » en face de la Sorbonne et des fontaines à la Porte de Saint Cloud (16ème arrondissement), actuellement en travaux. Le maire de Boulogne écrit dans l’introduction de la brochure que Landowski veillait toujours à ce que chacune de ses oeuvres contienne «un grain de vérité, un souffle d’émotion sincère ». Entre 1920 et 1940 il y avait à Boulogne… 32 ateliers de sculpture!

J’ai également une bonne adresse si un jour vous avez faim: un mini resto Ajisai rue Michelet avec plein, plein de menus différents, testé plusieurs fois dans le cadre de la pause déj. au bureau. Par ailleurs, le parc de Saint- Cloud se trouve à proximité mais ça c’est une autre histoire 🙂

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10 czerwca 2019

dwudziestego wieku były dla mnie zawsze sporą artystyczną tajemnicą jak chyba żaden inny okres w historii sztuki. Nie przynosiły konkretnych skojarzeń, nigdy nie wywoływały oczywistych obrazów. Być może dlatego pierwsze pytanie jakie przyszło mi do głowy gdy zobaczyłam nazwę « Muzeum Lat Trzydziestych » brzmiało nieelegancko « czyli właściwie czego? ».

Kluczowym argumentem przemawiającym za odkryciem owego sekretu było bez wątpienia samo Boulogne- Billancourt: małe, niezwykle spokojne i sympatyczne miasteczko położone tuż za południowo- zachodnią granicą Paryża, o jedną stację metra zielonej linii nr 9. To do Boulogne właśnie uciekają ostatnimi czasy przebojowi kreatorzy startupów, zaharowani po czubki uszu trzydziestolatkowie z korporacji, wyzwolone właścicielki agencji PR, pary z dziećmi zakochane w ultranowoczesnej, acz zaskakująco ładnej dzielnicy Trapezu wybudowanej w pośpiechu na resztkach dawnej fabryki Renault. Do Boulogne jeździ się teraz na zajęcia z jogi, qi gong, pograć w tenisa na cholernie drogich kortach w pobliżu Roland Garros, czy po prostu posiedzieć w kwitnącym na blado-różowo, idealnie prostokątnym parku z 2017 roku. Tak wypada. W Boulogne kupuje się bardzo rzadko dostępne w Paryżu mieszkania z dużymi balkonami, chodzi po centrum handlowym z ludzką twarzą « Les Passages » (czytaj: zatłoczenie nie przekroczyło tu jeszcze typowego dla każdej metropolii poziomu nieznośności) i śledzi się tu wszelkie inne trendy i mody, chwilowe lub trwałe. Boulogne, Boulogne, Boulogne troszeńkę jak Wilanów… zatem i ja również niepodważalnie uległam jego urokowi, tym bardziej, że jak się okazuje ma też zupełnie inną magiczno- klasyczną stronę: rezydencje ulic Salomona Reinacha i Roberta Schumana!

Wystawy w Paryżu mają liczne zalety: są gigantyczne (bardzo często to ciągnące się przez kilka pięter wyczerpujące retrospektywy- kolosy), za każdym razem dobrze i niezwykle bogato opisane, skomentowane, ozdobione interaktywnymi dodatkami, czasem pogrążone w inspirującym półmroku, a miejscami głębokiej czerni z której wpatrują się w nas oczy skupionych postaci,  szalenie poważne twarze naszych przodków, fragmenty podświetlonych punktowo obrazów. Błyszczą paski złoconych, renesansowych sukni, mienią się sztrasowe elementy kultowych rękawów z przeszłości. Przede wszystkim, takie ekspozycje gromadzą unikalne dzieła, dla których nierzadko ludzie gotowi są przejechać specjalnie tysiące kilometrów, choćby na 3 dni, tam i z powrotem. Każdy, nawet najbanalniejszy temat, wątek, czy króciutki okres historyczny rozwija się tu i eksploruje do granic możliwości. Nie ma wydarzeń niegodnych, wydaje się, że nie ma też artystów nieważnych czy niezasługujących. Jeśli zdecydowano się zorganizować właśnie dla Ciebie muzealną wystawę, możesz być pewien, że kilkadziesiąt osób pracowało nad nią przez kilka lat bez wytchnienia, a efekt będzie na najwyższym poziomie. Nigdy nie zapomnę na przykład przeżyć z Petit Palais: przepięknego pokazu legendy kryształów Baccarat z okazji 250- lecia manufaktury; by dostać się do środka zamarzałyśmy najpierw przed wejściem przez ponad dwie i pół godziny… Absolutnie nie da się też wymazać z pamięci oszałamiającej dźwiękiem i kolorami ekspozycji w Grand P. « Jean Paul Gaultier » ; o tej ostatniej długo rozpisywały się zresztą media na całym świecie. Wada paryskich wystaw jest za to jedna: tłum! Nieprzebrany, niekończący się tłum latem, wiosną, jesienią i zimą, o każdej porze dnia i nocy, każdego dnia tygodnia. Przypominam sobie tutaj dwa skrajne przypadki: masę ludzi do retrospektywy Picassa o 4.30 nad ranem oraz kilkugodzinną kolejkę na wystawę biżuterii Cartier. Zbliżenie się do jakiegokolwiek naszyjnika, jakiejkolwiek kolii na odległość bliższą niż pół metra wymagało nieraz dobrych pięciu minut oczekiwania, a czasami było po prostu niemożliwe ze względu na ścisk i koszmarnie wysoką temperaturę. To oczywiście nie jest wystarczający powód by na wystawy w Paryżu nie chodzić (o zgrozo!, ile się wtedy traci) jednak nawet nałogowa ich wielbicielka jaką w miarę lat ewidentnie się stałam powinna co jakiś czas zwyczajnie zrobić sobie przerwę. I tu na ratunek ponownie przychodzi Boulogne…

Muzeum Lat Trzydziestych na początku zafrapowało mnie pustką, zwiedzałam je dwa razy w krótkich odstępach czasu: za pierwszym razem właściwie sama, za następnym pojawili się pojedynczy turyści. Okazja do pogaduszek z obsługą i… ciekawostka!: wszystkie piętra ekspozycji można przejść po drewnianych, niewidocznych na pierwszy rzut oka, wewnętrznych schodach, a niekoniecznie przejechać je windą. Wrażenia najbardziej niezapomniane, zaskakujące? Uderzające? Meble w stylu Art Déco wypełniające całą, osobną salę. « Portret Tadeusza de Lempickiego » Polki Tamary de Lempickiej z 1928. Podobno malowała go w dramatycznych okolicznościach opuszczenia, dlatego lewa dłoń męża jest nieskończona. Animalizm: majestatyczne, portretowe rzeźby zwierząt. Wzniosłe kakadu, elegancka małpa z wybitnie ludzkimi paznokciami, czarny ptak z niepowtarzalną osobowością. Inteligencja przyrody. Mocno zaznaczające swoją obecność w dziwnym bo bardzo nowoczesnym realizmie symboliczne wątki religijne… a przecież nigdy nie spodziewałabym się odnowy sakralnej w latach trzydziestych właśnie. Wielkie, ciemne, ceramiczne wazy. Przepiękna makieta architektoniczna prywatnej rezydencji w Alei Schumana. Niezwykle refleksyjny « Klaun z dzieckiem » Ruckiego, przypominający nie wiedzieć czemu Slavę Polunina i pewne kultowe postaci Cirque du Soleil.  « Szkoła z internatem w Nemours » z atmosferą panienek i paniczy z dobrych domów w stylu Mary Poppins, tyle że w wersji smutnej.  « Wieśniaczka i jej syn » w ciekawych, trochę pastelowych, lekko niepokojących barwach. Być może tylko mnie jej forma kojarzy się z siermiężnymi statuami socrealizmu. Obsesja podróży, eksploracji, odkrywania świata, fascynacji nieznanym. Sztuka kolonialna. Zainteresowanie etnicznością i egzotyką wyczuwalne jest w całej serii rzeźb i obrazów o Sudanie, Wietnamie, Hiszpanii, obfitych roślinnych pejzażach, czy niesamowitym przedstawieniu burzy. Cudownie abstrakcyjne « Śniadanie na trawie » Roberta Caby’ego.

Wspomnienie słynnych boulońskich niedziel (ukłon w stronę naszych Obiadów Czwartkowych? :)) wymyślonych przez Daniela- Henry’ego Kahnweiler’a, handlarza kubistycznych obrazów i Juana Gris’a. Pojawiali się na nich przedstawiciele ówczesnej awangardy literackiej i artystycznej, m.in. Pablo Picasso, Tristan Tzara, André Malraux, czy Erik Satie.  

Maksymalnie dopracowane, koronkowe wręcz mury i psychologiczne portrety autorstwa Paula Landowskiego. Ten rzeźbiarz polskiego pochodzenia jest tutaj postacią ogromnie ważną, prawdziwym bohaterem: dedykowano mu całą, osobną przestrzeń z selekcją aż 75 dzieł, a monumentalnym zbiorom poświęcono estetyczną, fajnie wydaną, krótką broszurę. Landowski słynie głównie z projektu giga posągu « Chrystusa Odkupiciela» w Rio de Janeiro (jednego z nowych siedmiu cudów świata, tego na wszystkich kartkach pocztowych z Brazylii). Artysta jest też autorem « Montaigne’a » na przeciwko Sorbony i fontann przy Porte de Saint Cloud w szesnastej dzielnicy, obecnie w remoncie. We wstępie do broszurki mer Boulogne pisze, że Landowski bardzo dbał o to, by każde jego dzieło zawierało « ziarno prawdy, powiew szczerej emocji ». W latach 1920- 1940 znajdowały się w Boulogne aż… 32 rzeźbiarskie ateliers ! 

Mam też dobry adres jeśli kiedykolwiek tu zgłodniejecie: to mini- japońska restauracja Ajisai z mnóstwem różnych menus przy ulicy Michelet, przetestowana wielokrotnie w ramach biurowego lunchu. Niedaleko stąd zresztą do parku Saint- Cloud, ale to już całkiem inna opowieść 🙂 

Paul Simon « Orangutan »
Paul Landowski « Mur bohatera »
Paul Landowski, « Michel de Montaigne »
Paul Landowski, « Michel de Montaigne »
Henri- Albert Lagriffoul « Głowa Sudańczyka »
Edouard Marcel Sandoz « Kruk »
Max Blondat « Śpiąca miłość »
Bernard Boutet de Monvel « Szkoła z internatem w Nemours »
Anna Quinquaud « Portret Nénégalley, córki Turno- Moktara »
André Marchand « Wieśniaczka i jej syn »
Olga Yversen, « Kakadu »
Henry de Waroquier « Hiszpania, burza w Estelli, Navarra »
Robert Caby « Śniadanie na trawie »
Jean Lambert Rucki, « Klaun z dzieckiem »
Carlo Sarrabezolles, « Dziewica z Dzieckiem »
Jean Léon Courreges, « Makieta rezydencji Renard » 19 bis, av. Robert Schuman