Ce week- end encore l’oeuvre extraordinaire de Schiaparellli est mise à l’honneur par le Musée des Arts Décoratifs à Paris dans une scénographie immersive de Nathalie Crinière. Entre 6387 dessins, 272 costumes, accessoires de mode, peintures, sculptures, flacons, céramiques, affiches, photographies et une série de bijoux- symboles de la liberté, cette expo nous enivre en représentant tout un nouvel art de vivre proposé par Elsa et son milieu à partir des années ’20. Etalé sur 2 niveaux, le projet offre un parcours paradoxal de la mémoire de la couture vue comme incarnation de la modernité.
Chaque gant, chaque robe, chaque boucle d’oreilles ou broderie personnifient cette rupture avec le traditionalisme, d’autant plus qu’ils s’inspirent de la pensée de Salvador Dali, Man Ray, Elsa Triolet, Marcel Vertès, Jean Cocteau, Bébé Bérard, Van Dongen, Horst, Cecil Beaton, Hoyningen- Huene, Alberto Giacometti, Jean- Michel Frank, Meret Oppenheim… mais aussi de Jean Dunand, figure artistique majeure de l’Art Déco ou encore d’Albert Lesage, le fameux créateur de l’atelier. Une galaxie d’artistes célèbres accompagne donc Schiaparelli directement ou indirectement dans son travail.
Elsa arrive à Paris en 1922 et se lance dans la mode après la rencontre avec Paul Poiret. En 1934 ses premiers parfums sont nés. En 1935, elle installe ses salons de couture au 21, place Vendôme avec la boutique « Schiap » au rez-de-chaussée du bâtiment. C’est aussi à ce moment là qu’elle donne une thématique à part à ses collections: « la Commedia dell’arte », « le cirque », « les signes du zodiaque », « le papillon » pour citer quelques- unes seulement.
Les mondes surréalistes n’oublient pas non plus celui des dernières années: l’héritage du style Schiaparelli est révélé par des silhouettes signées Christian Lacroix, Azzedine Alaïa, John Galliano et Yves Saint Laurent. En 2019 Daniel Roseberry est nommé à la direction artistique, ses projets faisant souvent référence au mouvement cher à Elsa. Ils constituent en même temps une fusion entre la technicité et l’expérimentation osée, une succession digne du courage créatif de la fondatrice.
Une pause tellement imméritée dans le cauchemar ukrainien, cette exposition « Proust » au Carnavalet inondé du soleil froid du dimanche matin. Un roman parisien, avec tout son milieu, tous ses personnages- clés, tous ses objets et tous ses faubourgs- phares. La toponymie d’une ville- reine définie dans les moindres détails, une foule de gens l’admire un air ébahi par cette multitude de sources. « Par exemple, le dimanche matin, l’avenue de l’Impératrice, à cinq heures, le tour du Lac; le jeudi, l’Eden- Théâtre; le vendredi, l’hippodrome… » Swann conseillait Odette de Crécy et toi, le visiteur, tu peux faire de même, tout en restant sur place, au musée.
Une marée humaine stagne autour d’une télé comme des fourmis prises dans le miel: ceux qui connaissaient Marcel personnellement racontent leurs souvenirs à l’écran. Quelqu’un ôte son masque de chaud, l’autre reste tellement longtemps devant une oeuvre que je perds l’espoir de pouvoir me rapprocher, je reviendrai plus tard.
Des photos: Petit pâtissier au Luxembourg (1900-1906), femmes, dames, et enfants, la haute bourgeoisie à l’exposition universelle (1900). Des Tableaux. Claude Monet « Au Parc Monceau », Edmond Georges Grandjean donnant la « Vue des Champs- Elysées depuis la place de l’Etoile » (1878), « La Place de la Concorde » par Henri le Sidaner (1909) submergée de pluie, enfin l’inattendue « Vue de Delft » (1660- 1661) de Vermeer. Le salon parisien et les rendez- vous mondains: en fin observateur- entomologiste, Proust usa de son génie pour créer l’ambiance unique de la « Recherche du Temps Perdu » dont les premières éditions sont également présentées. Choquée par la réalité de l’écriture manuelle, la vérité même de petites corrections de texte, je les regarde minutieusement, le coeur battant.
Un monde disparu vu à travers le monocle amplifiant avec zèle les subtilités de la société. Entre la comtesse de Greffulhe (1860-1952) et Anna de Noailles née Brancovan, entre la beauté de la capitale et l’horreur des bombardements allemands vue du balcon du Ritz en 1917: le pouvoir des choses. Des gants, des chapeaux. Une ombrelle.
« Je portais les seules fleurs de la chambre: guirlande, sans pollen ni parfum, étalée de tout mon long sur la chaise longue. Le lit de repos des amis venus causer, le banc d’où l’on pouvait voir le Grand couché. Mon dossier est encore neuf, sans accroc, sans traces d’appui. Mais, regardez bien, là, vers le milieu, l’usure de ma toile devenue plus bleue de s’être frottée aux gens du Monde, venus du dehors, apporte- avec le parfum de la vie- un peu d’air pur » dit la Chaise longue* de Marcel.
Personne ni rien d’entre eux ne savait qu’ils finiraient un jour ici, utiles désormais uniquement aux yeux des étrangers venus des pays lointains.
« J’ai d’abord été un morceau de bambou, du bois, la peau d’une bête, du métal arraché à la terre. Unis les uns aux autres, nous sommes devenus ce sur quoi on s’appuie, ce qu’on brandit, avec quoi on heurte à une vitre, une porte. Je suis l’objet du dehors. En moi sont gravées les initiales des deux amis que l’écriture du livre a désunis. Je porte aussi, gravées en moi, les traces de la main, quand elle n’écrivait pas. D’une main à d’autres je suis passée et, suspendue au mur du musée, plus rien désormais ne me touche.» annonça la Canne* offerte à l’écrivain par Louis Joseph Suchet d’Albufera
Devant Carnavalet, je médite encore un petit peu quelques tulipes rouges au jardin singulièrement calme, tel le visage de Proust me regardant du haut d’une grande affiche.
A visiter jusqu’au 10 avril 2022, attention à réserver votre place sur Internet
De l’amour des femmes, sans limites et sans jugement. De la volupté, du mouvement, de la danse. Du cabaret, de la caricature. Des courbes folles, osées. De l’érotisme. Des portraits intenses, dramatiques, des traits de fusain ultra- dynamiques, rappelant les pastels à l’huile de ma mère. L’ambiance originale Moulin Rouge- montmartroise, reprise si bien par Baz Luhrmann en 2001. De la délicatesse. Des japonismes. Des références au cirque, au théâtre, à la photographie, à la littérature. La révérence faite à Van Gogh, Manet et Degas.
Henri de Toulouse Lautrec (1864- 1901) au Grand Palais à Paris du 09 octobre 2019 au 27 janvier 2020.
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29 października 2019
Miłość do kobiet, bez granic i ocen. Zmysłowość, ruch, taniec. Kabaret, karykatury. Szalone, zuchwałe linie krzywe. Erotyzm. Intensywne, dramatyczne portrety, ultra- dynamiczne kreski węglem drzewnym przypominające pastele olejne mojej mamy. Pierwotna atmosfera Moulin Rouge i dzielnicy Montmartre, tak dobrze oddana przez Baza Luhrmanna w 2001. Delikatność. Japonizmy. Odniesienia do cyrku, teatru, fotografii, literatury. Ukłon w stronę Van Gogha, Manet i Degas.
Henri de Toulouse Lautrec (1864- 1901) w paryskim Grand Palais od 9 października 2019 do 27 stycznia 2020.
Nous vivons une époque de mécontentement global et généralisé, une époque de détonation de caprices omniprésents, d’explosion d’exigences toujours plus élevées, d’une vague de revendications & plaintes absurdes contre tout et tout le monde, d’un long fleuve d’avis négatifs et de commentaires ravageurs, d’un océan d’expériences « hideuses » et de frustration brulante. Mon hôtel était trop loin de la plage et la mer était trop agitée, ma place dans l’avion ne m’a pas permis de dormir pendant sept heures de vol en vacances, j’entendais tout le temps les réacteurs! Ma table au resto bougeait dans tous les sens et puis, vous vous rendez compte? Il y avait un courant d’air et trop de bruit mais j’avais tellement besoin de silence; mes nouvelles sandales me frottent les pieds alors qu’elles étaient censées les envelopper tout doucement, je suffoque dans ma tenue de sport, celle que je viens d’acheter: Je m’attendais à un tissu qui respire et non pas un qui transpire, c’est évident.
Les Américains ont même trouvé un terme convenable à cette attitude: « being overjudgmental » (vous pouvez d’ailleurs le tester ici et voir votre résultat)
L’EPOQUE D’UNE ETOILE SUR CINQ…, celle de critique pour critique.
Tout ça sans bornes, sous prétexte quelconque. Et le plus souvent, on publie, car pourquoi pas? on râle, on clique, dès que l’envie nous prend sans forcement peser ses mots, et surtout, sans réfléchir aux conséquences. Parce que tout le monde ne le sait peut être pas encore: un click égal de nous jours ‘pas mal de pouvoir’.
Oui, oui, chacun garde en mémoire sa blacklist personnelle des serveurs «bah, qu’est- ce qui se passe avec vous? Je vois que vous mangez très lentement et vous ne buvez pas assez, il y a des gens qui attendent ! », « Mademoiselle, j’ai fini mon service, j’aimerais vous encaisser immédiatement ». Des conseillers/ères de vente « je m’en fous, je pars bientôt en vacances », fatigué/ées, de mauvaise humeur, déconcentré/ées par le froid, la chaleur, la blague d’un stagiaire ou le bruit du ventilo.
Nous avons tous aussi un classement perso de services- clients qui à une question d’ultime simplicité vous répondent enfin au bout de 3 semaines « nous sommes profondément désolés de ne pas pouvoir vous aider et vous souhaitons une excellente journée ».
Mais l’essentiel est aujourd’hui que cette blacklist reste justement plus personnelle que jamais ou bien qu’elle soit adressée à chaque fois à la personne concernée, uniquement. Car, je le pense: toute remarque n’est pas toujours fondée. Dans les 80% des cas, elle est exagérée et ne mérite pas d’être publiée.
Puis, faisons aussi de temps en temps le contraire, en publiant ses expériences de rêves, ses listings de lieux encore totalement innocents où personne n’a jamais péché contre ses invités, sa Whitelist du vécu positif (tellement rare!) et d’endroits à recommander de suite.
Voici la mienne, ou plutôt son début:
-> L’Artisan Parfumeur et leur boutique rue du Bourg Tibourg à Paris. Les vendeuses sont super gentilles et professionnelles, elles savent créer une vraie expérience olfactive. Je crois qu’au fur et à mesure, je vais finir par équiper la moitié de ma famille en leur compositions. Au moins, toutes les tantes et même quelques oncles polonais…
-> La Licorne de Victorine pour leur rapidité de réponses aux mails. Si vous n’avez pas d’enfants mais que comme moi vous adorez littéralement tous les bébés du monde nés sur tous les continents depuis la nuit des temps en commençant par la préhistoire, si vous vous y intéressez et avez sans cesse envie de gâter les enfants de vos amis, copines, collègues éloignés, cousins- germains, moniteurs de ski ou bien les Petits de vos livreurs d’eau minérale, vous y trouverez bonheur et leur cosmétiques sont juste top, jetez un coup d’oeil aux crèmes solaires Attitude par exemple!
-> Les librairies Chantelivre et WH Smith à Paris. Un paradis de conseils en lecture intelligents pour tous les Addicts + un Tea Room britannique ultra- sympa à l’étage de WH Smith. Une masse de très bons livres pour l’apprentissage de l’anglais edités par Cambridge, Oxford University Press, plein de parutions historiques, sociologiques, énormément de celles sur les cultures britanniques / françaises et les liens entre elles, tous les magazines importants que vous pouvez imaginer, ex. The Economist, Times, Vogue, Harper’s Bazaar, National Geographic etc., dans leurs éditions originales. Des rencontres littéraires: vous pouvez même poser une question à Stephen Clarke!
Chez Chantelivre, un choix inépuisable de micro- livres pour les tout petits bébés et leur développement mental/ psychologique, y compris les éditions « à toucher » et « imperméables» pour le bain que j’apprécie tout particulièrement.
-> Le Buddha Bar rue Boissy d’Anglas: mon préféré, et ce depuis ma première année à Paris, non seulement pour l’ambiance intimiste, à la fois complètement insolite mais aussi pour sa playlist Lounge-Club sans pareil!! (tout est à découvrir sur Youtube/ ITunes/ Spotify). Connu jadis pour les visites de Madonna. Décrit comme une perle par l’édition polonaise du magazine Elle dans les années ’90. Les cocktails à rendre jaloux /se! Mais surtout, parce que Buddha remet à 100% en question le stéréotype du « serveur parisien ». Toute personne qui aimerait se sentir un peu relax, coupée de la réalité quotidienne d’une grande métropole occidentale devrait s’y rendre sans attendre 😉
-> La Poste de Boulogne- Billancourt (eh oui!) et leur conseiller- pro: super serviable, souriant, présent et sympa, avec plein de solutions pour les business, y compris les start- ups. Pour vos envois commerciaux, l’affranchissement de colis. Puis, il sait très bien aider dans des situations d’urgence… et ça compte.
-> And the Oscar goes to… la Boutique Nespresso, Paris 16ème, Place de Passy: je crois que je n’ai été si bien servie de ma vie (!) Jamais autant d’accueil chaleureux, d’attention, de « tendresse » et tout ça pour un achat de Capsules Saveur Caramel, Grande Taille d’un montant de 12€ zéro centimes très exactement.
To be continued
PS. Contrairement aux apparences, ce post n’est pas sponsorisé Nespresso 🙂
11 sierpnia 2019
Żyjemy w epoce globalnego, generalnego niezadowolenia (nie tylko ocieplenia zatem!), w epoce detonacji wszechobecnych kaprysów, eksplozji coraz większych wymagań, fali żądań, absurdalnych skarg przeciwko wszystkim i wszystkiemu, długiej rzeki negatywnych opinii i porażająco niszczących komentarzy, oceanu « fatalnych doświadczeń » i palącej frustracji. Mój hotel znajdował się za daleko od plaży, a morze było zbytnio wzburzone, miejsce, które przydzielono mi w samolocie nie pozwoliło mi spać przez bite siedem godzin lotu na wakacje, cały czas słyszałam/łem silniki! Mój stolik w restauracji ruszał się we wszystkie strony, poza tym, wyobraża sobie Pani te przeciągi i hałas, a przecież tak bardzo potrzebowałam/łem ciszy; nowe sandały obcierają mi stopy, miały je delikatnie otulać, umieram z gorąca w stroju sportowym, który właśnie kupiłam/łem, liczyłam/łem na oddychający a nie « pocący się » się materiał, to ewidentne!
Amerykanie znaleźli nawet odpowiednie określenie na taką postawę: « bycie overjudgmental, czyli nadmiernie osądzającym » (możecie zresztą przetestować swój poziom osądzania innych tutaj .)
EPOKA JEDNEJ GWIAZDKI NA PIĘĆ…, krytyki dla krytyki.
A wszystko bez ograniczeń i pod jakimkolwiek pretekstem. W dodatku najczęściej publikujemy bo właściwie czemu nie? Narzekamy, a zaraz później klikamy: gdy tylko weźmie nas na to ochota, nie ważąc słów, a przede wszystkim nie zastanawiając się nad ich konsekwencjami. Być może nadal nie wszyscy wiedzą, że jeden klik to dzisiaj całkiem sporo władzy.
Tak, tak, każdy przechowuje w pamięci swą indywidualną Czarną Listę kelnerów « ale co się z Panią dzieje? Widzę, że Pani strasznie powoli je, a pije mało, ludzie czekają ! », « skończyłem zmianę, mogę Panią szybko skasować? ». Sprzedawczynie/cy « mam wszystko w nosie, niedługo wyjeżdżam na wakacje », zmęczone/ni, w złym humorze, rozproszeni/ne zimnem, gorącem, właśnie opowiedzianym przez stażystę kawałem albo hałasującym wentylatorem.
Mamy też wszyscy osobistą klasyfikację centrów obsługi klienta, które na ekstremalnie proste pytanie odpowiadają w końcu, po upływie 3 tygodni « jest nam bardzo przykro jednak nie możemy Państwu pomóc i życzymy miłego dnia ».
Dzisiaj ważne jest, żeby ta Czarna Lista pozostała właśnie jeszcze bardziej osobista niż kiedykolwiek lub była za każdym razem wysyłana tylko do osoby, której dotyczy. Myślę, że wcale nie każda nasza uwaga ma odzwierciedlenie w rzeczywistości! Więcej, w 80% przypadków jest przesadzona i nie zasługuje na publikację.
Zróbmy więc od czasu do czasu coś przeciwnego, publikując swoje doświadczenia marzeń, zestawy miejsc zupełnie niewinnych gdzie nikt nigdy nie zgrzeszył przeciwko swoim gościom, swą Białą Listę przeżyć pozytywnych (tak rzadką) i miejsc zasługujących na polecenie « od zaraz ».
Oto moja, a właściwie jej początek:
-> sklep L’Artisan Parfumeur przy ulicy Bourg Tibourg w Paryżu. Super miłe i profesjonalne sprzedawczynie potrafiące stworzyć prawdziwe doświadczenie węchowe. Przypuszczam, że miarę czasu obkupię połowę rodziny w ich kompozycje zapachowe, a przynajmniej wszystkie ciotki i kilku polskich wujków…
-> butik internetowy La Licorne de Victorine: za szybkość odpowiedzi na maile. Jeśli nie macie dzieci, ale tak jak ja uwielbiacie wszystkie bobasy świata urodzone na wszystkich kontynentach od zarania dziejów począwszy od prehistorii, jeśli niezmiennie Was interesują, bez przerwy macie ochotę rozpieszczać dzieci przyjaciół, koleżanek, dalekich kolegów, ciotecznych braci, instruktorów narciarstwa albo dostawców wody mineralnej, niewątpliwie odnajdziecie tu swoje szczęście. Kosmetyki proponowane przez Licorne są po prostu świetne, rzućcie oko np. na kremy przeciwsłoneczne Attitude ! P.S. Dostawy do Polski bez opłaty za transport dla zamówień o wartości powyżej 79 €.
-> Księgarnie Chantelivre i WH Smith w Paryżu. Raj inteligentnych porad czytelniczych dla wszystkich Uzależnionych + super- sympatyczny Tea Room w stylu brytyjskim na piętrze WH Smith. Masa bardzo dobrych książek do nauki angielskiego wydana m.in. przez Cambridge, Oxford University Press, pełno pozycji historycznych, socjologicznych, mnóstwo na tematy związane z kulturą brytyjską/ francuską i relacjami między nimi, wszystkie ważne czasopisma jakie możecie sobie wyobrazić (w oryginalnym wydaniu czyli oczywiście po angielsku), np. The Economist, Times, Vogue, Harper’s Bazaar, National Geographic itd. Spotkania literackie: przy odrobinie szczęścia będziecie mogli nawet zadać pytanie Stephen’owi Clarke’owi !
W Chantelivre, niewyczerpany wybór mikroksiążek dla niemowląt, dobrych dla ich umysłowego i psychologicznego rozwoju, w tym wydania dotykowe i nieprzemakalne do kąpieli, a te lubię najbardziej.
-> paryski Buddha Bar przy ulicy Boissy d’Anglas: mój ulubieniec i to już od pierwszego roku spędzonego w Paryżu, nie tylko za przytulną i zarazem kompletnie niesamowitą atmosferę, ale także niepowtarzalną loungowo- klubową playlistę!!! (możecie wszystkiego posłuchać na Youtube/ ITunesie/ Spotify). Sławny w swoim czasie z wizyt Madonny. Opisywany jako perełka przez polskie wydanie Elle w latach ‘90tych. Koktajle, o które można być zazdrosnym. Ale przede wszystkim dlatego, że Buddha w 100% podważa stereotyp « paryskiego kelnera ». Każdy, kto chciałby się troszkę zrelaksować, odciąć od codziennej rzeczywistości wielkiej zachodniej metropolii powinien natychmiast odwiedzić to miejsce 😉
-> Poczta w Boulogne- Billancourt (tak, tak!) oraz jej doradca dla działających we Francji firm: super uczynny, uśmiechnięty, obecny umysłem i sympatyczny, proponuje mnóstwo rozwiązań dla biznesu, w tym dla start- upów. Idealny jeśli macie do wysłania dokumenty/ paczki firmowe. Doskonale pomaga w nagłych sytuacjach, a to się liczy.
-> A Oskaaaaaara otrzymuje… sklep Nespresso w 16tej dzielnicy w Paryżu, Place de Passy: przypuszczalnie, przez całe moje wcześniejsze życie nie spotkałam się z obsługą na takim poziomie (!) Niesłychane ciepło, uwaga, « czułość », a wszystko to w zamian za zakup kapsułek Big Size o Smaku Karmelowym o wartości dokładnie 12 €, zero centymów.
Ciąg dalszy nastąpi.
P.S. Wbrew pozorom, ten post nie jest sponsorowany przez Nespresso 🙂
et c’est du moins ce qui pourrait sembler vrai car contrairement aux apparences, la pâtisserie est quelque chose de très sérieux en France. Elle se déguise en général en un jeu frivole, un moment de détente, temps libre passé de manière extrêmement agréable, une extase culinaire, un plaisir ultime, inégalé qu’un homme peut se procurer en goûtant la ganache au chocolat ou bien la génoise aux framboises avec une gorgée de jus d’ananas.
Regardez pourtant les visages concentrés, contractés des participants du dernier Salon de la Pâtisserie qui se déroulait en juin à Paris. Derrière la confiture maltaise à l’orange, la crème mousseline pralinée, les macarons Mogador parfaitement symétriques, les babas au rhum et la boîte de bonbons multicolores ressemblant à un set assez exclusif de fards à paupières se cachent souvent des années de préparation, des formations spécialisées, vénérées de la même manière que tout le monde respecte d’habitude les grandes universités.
Un stress énorme, des émotions vibrantes, la critique, les jugements, les comparaisons, une rude concurrence, des attentes gigantesques, la chasse de l’appréciation des Géants, la classification internationale basée sur de petites étoiles et les Grandes Stars, la recherche de la perfection renforcée en outre par une popularité massive des émissions de cuisine télé et web, des conférences et des cours pour amateurs, du marché déchaîné des ateliers, des livres intitulés « La Vanille et autres choses » et des applications pour smartphone « Comment manger comme un roi au quotidien ».
L’approche du détail spécifique à la culture française: par exemple, le mot « gâteau » est ici peu utilisé. Il n’y a pas de « gâteaux » ou de « petits gâteaux » sommaires, on trouve en revanche des Opéras, des Paris- Brest, des Pains Suisses, des Chouquettes et des Saint Honoré bien précis, ne soyez donc pas étonnés si le serveur vous lance un regard fermement interrogateur quand la prochaine fois, vous commanderez quelque chose de bon. Tout simplement.
Le si fréquent en Pologne « complexe de l’école professionnelle » (je me souviens, combien de fois nous en avons parlé sur le chemin du retour du primaire, en excluant tout choix futur qui ne serait pas celui du lycée d’enseignement général), ici n’existe presque pas et s’il est là, alors profondément caché, pratiquement invisible, couvert de fierté nationale culinaire.
On le sait, dans l’imaginaire collectif la France est avant tout un pays d’intellectuels mais gagner le prix du concours pour le Pâtissier de l’Année donne de plus en plus souvent le vrai vertige et provoque une euphorie médiatique par la suite. Paradoxalement et à l’encontre des conceptions communes, les succès des chefs, des agriculteurs célèbres à l’échelle locale, des restaurateurs sont traités avec la plus grande admiration et une acceptation universelle. La cuisine constitue ici une forme d’art et c’est ainsi depuis l’époque pré- révolutionnaire où elle jouait un rôle clé à la cour royale pendant des siècles et était un argument notable en politique internationale et en diplomatie.
Le caramel naturel au fameux sel de Guérande du « concepteur de fruits », Atelierd2i est mon coup de coeur perso du Salon; il fond en bouche et nie le trait caractéristique de ce type de produits: l’insupportable côté trop sucré. Vendu en bidons de 600 g, 3 kg et en seaux (!!) de 12 kg, il rehausse le goût des glaces, des yaourts, des crêpes et des gaufres et peut prendre une texture corsée ou crémeuse, en se mariant parfaitement aux pommes (pour ça, voir également la gamme « fruitissimes »). Cette société familiale a été fondée en Normandie et poursuit aujourd’hui son activité dans les Hauts-de-France. Elle fabrique 1200 tonnes de produits par an, élabore plus de 500 nouvelles recettes à partir de 120 références de fruits dans une usine de 3200 m2. Des morceaux de fruits, des fourrages, des zestes d’agrumes, des chutneys sans additifs inutiles. Des mirabelles, des griottes, des mélanges exotiques, des pommes tatin, des poires- cassis au gingembre, des figues miel ou -oignon, des pêches au poivre de Sichuan, des abricots- amendes, des marrons… nous tentent avec leur seule apparence d’une forme infinie sans accompagnement.
Le Salon de la Pâtisserie, l’occasion unique de s’immerger pendant quelques heures dans un monde connu pour ses émissions télé à succès, de voir la cuisine de la cuisine assaisonnée de nos temps d’un poids psychologique assez important se déroula à la Porte de Versailles, (Paris) entre le 14 et le 17 juin.
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30 czerwca 2019
a przynajmniej tak by się mogło wydawać bo wbrew pozorom, cukiernictwo to we Francji bardzo poważna sprawa. Przywdziewa z reguły piórka frywolnej zabawy, relaksu, szalenie miłego spędzania wolnego czasu, kulinarnej ekstazy, ostatecznej, niezrównanej przyjemności jaką człowiek może zapewnić sobie próbując czekoladowego ganaszu lub malinowego biszkoptu z minimalną domieszką soku ananasowego.
Spójrzcie jednak na skupione, ściągnięte miny uczestników ostatniego Salon de la Pâtisserie (Targi Cukiernictwa), który odbył się w czerwcu w Paryżu. Za maltańską konfiturą z pomarańczy, muślinowo- pralinowym kremem, idealnie symetrycznymi makaronami Mogador, babas z rumem i pudełkiem wielokolorowych cukierków przypominających zestaw dość ekskluzywnych cieni do powiek kryją się często lata przygotowań, specjalistyczne kursy otoczone kultem podobnym do szacunku, jakim wszyscy zwyczajowo darzą klasyczne uniwersytety.
Ogromny stres, rozedrgane emocje, krytyka, oceny, porównania, bezwzględna konkurencja, gigantyczne wymagania, pogoń za uznaniem Wielkich, międzynarodowa, oparta na małych gwiazdkach i Wielkich Gwiazdach klasyfikacja, dążenie do perfekcji wzmocnione dodatkowo masową popularnością telewizyjno- internetowych show o gotowaniu, konferencji i zajęć dla amatorów, rozszalałym rynkiem warsztatów, książek pod tytułem « Wanilia i te sprawy » i smartfonowych aplikacji pt. « Jak jeść po książęcemu na co dzień ».
Specyficzne dla francuskiej kultury podejście do szczegółów: choćby słowo « ciasto » jest tutaj rzadko używane. Nie ma ogólnikowych « ciast », czy « ciastek », są więcej niż precyzyjne Opery, Paryże- Bresty, Szwajcarskie Chlebki, Chouquettes i Święte Honoriusze, dlatego nie zdziwcie się, gdy kelner obdarzy Was mocno pytającym spojrzeniem, jeśli następnym razem poprosicie po prostu o « coś dobrego ».
Tak częsty poza tym w Polsce « kompleks zawodówki » (pamiętam, ileż to razy rozmawialiśmy o nim wracając z podstawówki, wykluczając jakikolwiek inny od liceum ogólnokształcącego przyszły wybór!) tutaj praktycznie nie istnieje, a jeśli gdzieś jest, to głęboko ukryty, właściwie niezauważalny, przykryty narodową dumą kulinarną.
Wiemy, w zbiorowej wyobraźni Francja to ponad wszystko kraj intelektualistów lecz coraz częściej o prawdziwy zawrót głowy i poźniejszą medialną euforię przyprawia zdobycie nagrody w konkursie na Cukiernika Roku. Paradoksalnie wobec tego, co z reguły sobie wyobrażamy, z największym podziwem i powszechnym uznaniem odnosi się do sukcesów kucharzy, farmerów okrzykniętych regionalną sławą, restauratorów. Kuchnia ma tu rangę sztuki, a jest tak od przedrewolucyjnych czasów gdy przez wieki odgrywała kluczową rolę na dworze królewskim, była liczącym się w światowej polityce i dyplomacji argumentem.
Solony słynną solą z Guérande, naturalny karmel « designer’a owoców », Atelierd2i jest moim prywatnym hitem targów, rozpływa się w ustach i stanowi zaprzeczenie charakterystycznego zwykle dla tego rodzaju produktów nieznośnego przesłodzenia. Sprzedawany w pojemnikach 600 g, 3 kg i 12 kilogramowych wiaderkach (!!), służy do ulepszania m.in. lodów, jogurtów, naleśników i gofrów i może przybrać pełną lub kremową konsystencję, idealnie komponuje się z jabłkami (rzućcie też okiem na gamę zwaną « fruitissimes ».) Powstała w Normandii, a działająca dzisiaj w les Hauts-de-France rodzinna firma wytwarza rocznie 1200 ton produktów i 500 nowych przepisów ze 120 owoców w liczącej 3200 m2 fabryce. Owocowe przetwory, nadzienia, skórki cytrusów, chutneye bez niepotrzebnych dodatków. Mirabelki, wiśnie, egzotyczne mieszanki, jabłka tatin, gruszko- porzeczki z imbirem, figi z cebulą lub miodem, brzoskwinie z pieprzem syczuańskim, morele z migdałami, jadalne kasztany … kuszą nas samym wyglądem swej nieskończonej formy bez akompaniamentu.
Targi Cukiernictwa, niepowtarzalna okazja by na kilka godzin zanurzyć się w świecie znanym z telewizyjnych hitów, zobaczyć kuchnię od kuchni przyprawioną całkiem sporym dzisiaj psychologicznym ciężarem odbyły się w dniach 14-17 czerwca w hali przy Porte de Versailles w Paryżu.
Ma première rencontre sous le signe d’une masse de cheveux de Christophe Altstaedt extrêmement charismatique, de l’élégance de François Dumont et d’un extrait de l’oeuvre totalement insolite signée Elżbieta Sikora. L’orchestre Pasdeloup. Les Miniatures n* 2 et 3 de la compositrice polonaise. Le concerto pour piano en la mineur op. 54 de Robert Schumann. La symphonie n* 4 de Johannes Brahms. « Les Romantismes ».
Il serait sans doute impossible de dénombrer les tuiles sur le devant de la Philharmonie et toute leur masse tombant du plafond à l’intérieur de ce soleil spectaculaire en aluminium. Qui trop embrasse mal étreint. Seuls les « oiseaux métalliques » c’est-à-dire les pièces situées à l’extérieur du bâtiment sont 340 000. Le temps de trajet pour arriver ici est long et passe par la ligne n* 5 du métro, souvent glauqueet bondée. La Philharmonie ouverte en 2015 fait partie d’un binôme créé ensemble avec la Cité de la Musique par Christian de Portzamparc. Elle appartient à un complexe architectural et culturel unique dans le 19ème arrondissement de Paris. Via son projet, Jean Nouvel a remporté un concours dont le but était de dessiner un espace nouveau, celui qui n’a jamais encore existé dans la capitale française. Il comprend « Le Studio », parfait pour la musique de chambre, musique contemporaine ou bien les présentations de danse, vidéo ainsi qu’une énorme salle de concert Pierre Boulez. A la base, le bâtiment était censé être un lieu totalement nouveau de rencontre, d’expositions, un atelier d’éducation unique. On organise ici presque 500 concerts de musique symphonique, baroque, contemporaine, du monde, jazz, pop et rock par an et l’on peut même inscrire son tout petit bébé de 3 mois à un cours d’éveil musical.
« Ecouter, voir, apprendre, découvrir et pratiquer la musique sous toutes ses formes. La musique sans frontières, sans cravate, sans bagages, la musique sans gêne, sans hésitation, sans complexe, sans se ruiner, sans préjugés, la musique sans filet, sans attendre, sans arrêt » dit la devise officielle sur le site web de l’institution. Ces règles sont visiblement mises en pratique puisque le programme pour 2019/2020 comprend entre autres l’oeuvre de Ludwig van Beethoven, une série de concerts et de spectacles dédiés à l’Afrique mais aussi les projets expérimentaux, les ciné- concerts autour de Charlie Chaplin, Danny Elfman/ Tim Burton (« Alice aux Pays des Merveilles »), « Dracula » ou encore « Les Dents de la mer ». Parmi les événements particulièrement intéressants figurent: le week-end « Saint Pétersbourg » en septembre, islandais en novembre (autour de Björk), le week- end « Elles » en mars, les performances de Martha Argerich en octobre, novembre et février, le Chick Corea Trilogy le 2 mars, le ciné- concert pour les familles avec enfants sur un ours solitaire et une souris orpheline « Ernest et Célestine », le week- end « Picasso » en avril sur les liens du peintre avec le monde de la musique, le flamenco, le ballet russe… Un vrai régal: le concert vocal avec la participation de Jakub Józef Orliński, un contre- ténor de génie, le 21 avril 2020 à 20h30 à la Cité de la musique. Attention! Je sais d’expérience que les places pour tous ces événements musicaux partent très très vite, il vaut mieux donc les réserver largement à l’avance.
Retenez votre souffle sivous avez acheté un ticket pour la salle Pierre Boulez citée plus tôt. Cet endroit est un moment fort en soi, éblouit à la fois visuellement et architecturalement par sa forme novatrice, avant même que les premières mesures de la musique ne vous parviennent. Il donne un sentiment de profondeur presque illimitée, d’espace flottant ondulé, rempli ici et là de nuages ovoïdes suspendus en l’air. Des teintes chaudes, lumineuses, bois- crème renforcent ce concept par endroits étonnement intimiste.Vous allez peut- être vous asseoir justement dans l’un de ces cosy nuages- balcons, à moins que vous n’ayez acheté « une place noire » de contraste, au plus près de la scène. La salle fut conçue en collaboration avec le Japonais Yasuhisa Toyota et Sir Harold Marshall, le pionnier des projets novateurs basés sur les réflexions latérales. Elle est dotée d’une acoustique de référence unissant son direct et réflexions tandis que le volume extérieur allonge davantage la réverbération. Singularité: la salle Boulez est « une boîte dans une boîte », ses murs sont désolidarisés afin de ne pas laisser passer de bruits environnants. C’est aussi un espace modulable, sa scénographie et son équipement sonore s’adaptent à différents genres musicaux en fonction du programme quotidien. La capacité de la salle peut augmenter de 2400 places assises jusqu’à même 3500 partiellement debout lors des concerts de musiques actuelles; elle permet également de jouer des oeuvres spatialisées comme justement « Répons » de Boulez, ici dans l’enregistrement de décembre 2015. Les fans du répertoire symphonique peuvent à leur tour compter sur une autre féerie: la salle est équipée d’un somptueux orgue de la manufacture autrichienne Rieger, celle qui fabriqua aussi l’instrument pour la Philharmonie Arthur Rubinstein à Łódź en Pologne la même année.
Je n’ai pas eu l’occasion de tester « Le Balcon », restaurant au 6ème étage avec une vue panoramique sur Paris et le parc de la Villette. Néanmoins, le café servi au « Café des Concerts» fut délicieux, proposé d’ailleurs à un prix tout à fait normal 🙂
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24 lutego 2019.
Pierwsze w życiu spotkanie pod znakiem burzy włosów niesłychanie charyzmatycznego Christoph`a Altstaedt`a, elegancji François Dumont’a i zupełnie niezwykłego fragmentu twórczości Elżbiety Sikory. Orkiestra Pasdeloup. Miniatury n° 2 i 3 polskiej kompozytorki. Koncert fortepianowy a-moll op. 54 Roberta Schumanna. Symfonia n° 4 Johannes`a Brahmsa. „Romantyzmy”.
Gdyby zechcieć zliczyć listewki na fasadzie filharmonii plus całą ich masę zwisającą z sufitu wewnątrz, rzucilibyśmy się bez wątpienia z motyką na to aluminiowe, spektakularne słońce. Samych zewnętrznych płytek czyli metalowych „ptaków” jest na budynku 340 000. Jedzie się tutaj długo, momentami mroczną i nierzadko przepełnioną 5tą linią metra. Otwarta w 2015 r. filharmonia należy, wraz z budynkiem Cité de la musique Christiana de Portzamparc’a do tzw. „muzycznego miasteczka”. Stanowi ona część specjalnego, kulturalnego kompleksu w 19tej dzielnicy Paryża. Projekt Jean’a Nouvel zwyciężył w konkursie na przestrzeń, której dotąd w stolicy nie było. Obejmuje salę Le Studio, idealną dla muzyki kameralnej, współczesnej czy projektów tanecznych/ wideo i ogromną salę koncertową im. Pierre’a Boulez. W założeniu budynek miał być zupełnie nowym miejscem spotkań, wystaw, unikalnym edukacyjnym atelier. Rocznie odbywa się tu prawie 500 koncertów z dziedziny muzyki symfonicznej, barokowej, współczesnej, świata, jazzu, pop i rocka, a na pierwsze zajęcia z muzycznego rozbudzania można zapisać już 3- miesięczne niemowlę.
„Słuchać, widzieć, uczyć się, odkrywać i praktykować muzykę w każdej postaci. Muzyka bez granic, bez krawata, bez bagażu, muzyka przeżywana swobodnie, muzyka bez wahania, bez kompleksów, bez potrzeby rozbijania banku, bez uprzedzeń, bez przygotowania, muzyka natychmiast, muzyka bez przerwy” głosi hasło na stronie instytucji. Ewidentnie przekłada się to na praktykę bo repertuar na 2019/2020 obejmuje m.in. twórczość Ludwiga van Beethovena, serię koncertów i spektakli dedykowanych Afryce, ale też eksperymentalne projekty, koncerty kinowe wokół Charlie’go Chaplina, Danny’ego Elfmana/ Tim’a Burtona („Alicja w Krainie Czarów”), „Draculi”, czy „Szczęk”. Wśród szczególnie ciekawych wydarzeń: wrześniowy weekend petersburski, listopadowy islandzki („Wokół Björk”), marcowy Weekend kobiet, występy Marthy Argerich w październiku, listopadzie i lutym, Chick Corea Trilogy 2go marca, koncert kinowy dla rodzinek z dziećmi o samotnym niedźwiedziu i osieroconej myszy „Ernest i Celestyna”, kwietniowy „Weekend Picassa” o związkach malarza ze światem muzycznym, flamenco i rosyjskim baletem… Prawdziwa gratka: koncert wokalny z udziałem genialnego kontratenora, Jakuba Józefa Orlińskiego 21 kwietnia 2020 o 20.30 w sali Cité de la musique. Uwaga! Wiem z doświadczenia, że bilety na wszystkie te muzyczne eventy wyprzedają się bardzo, bardzo szybko, warto więc kupować je z dużym wyprzedzeniem.
Wstrzymajcie oddech jeśli wybraliście bilet do sali im. Pierre Boulez’a, o której była mowa wcześniej. To miejsce jest atrakcją samą w sobie, wizualnie i architektonicznie „powala” innowacyjną formą jeszcze zanim dotrą do Was pierwsze takty muzyki. Daje poczucie nieograniczonej wręcz głębi, pływającej, falistej przestrzeni wypełnionej gdzieniegdzie zawieszonymi w powietrzu obłymi chmurkami. Ciepłe, świetliste, drewniano- kremowe barwy wzmacniają tę miejscami zaskakująco intymistyczną koncepcję. W jednej z takich balkonowych, otulających chmur być może właśnie zasiądziecie, chyba że wykupiliście kontrastowo „czarne miejsce” najbliżej sceny. Sala powstała we współpracy z Japończykiem Yasuhisą Toyotą i pionierem nowatorskich projektów opartych na odbiciach bocznych, Sir Haroldem Marshall’em. Ma perfekcyjną akustykę, będącą połączeniem dźwięków bezpośrednich i odbić, a zewnętrzna przestrzeń dodatkowo przedłuża pogłos. Ciekawostka: sala Boulez`a jest „pudełkiem w pudełku”, co oznacza, że ma zdysocjowane ściany, żeby nie przepuszczać do środka hałasu z zewnątrz. Jest równocześnie przestrzenią modułową, tzn. jej scenografia i wyposażenie dźwiękowe dostosowują się do wystawianego w danym dniu gatunku muzycznego. Jej pojemność może wzrosnąć z 2400 miejsc siedzących do aż 3500 częściowo stojących w trakcie współczesnego koncertu; daje też możliwość grania tzw. dzieł przestrzennych np. „Répons” Bouleza właśnie, tu w nagraniu z grudnia 2015 roku. Fani repertuaru symfonicznego mogą z kolei liczyć na inną atrakcję: sala wyposażona jest w przepiękne organy z austriackiej manufaktury Rieger`a, która w tym samym roku wykonała również instrument dla Filharmonii im. Arthura Rubinsteina w Łodzi.
Nie dane było mi przetestować „Balkonu”, restauracji na szóstym piętrze z panoramicznym widokiem na Paryż i pobliski park de la Villette, ale kawę w „le Café des Concerts” podają świetną, w dodatku w zupełnie normalnej cenie 🙂