Le Parfum/ Perfumy

Le parfum est une association d’idées.

Les prés de montagne d’été à Zakopane. Parsemés de violettes et de coquelicots, encore chauds lors de balades nocturnes. Enivrants. Le foin en note de tête. Les pivoines pourpres dans notre jardin à Twardorzeczka, écrasées sous le poids de leur épanouissement romantique. Des herbes de Provence à Nice par un jour de canicule avec vue sur mer.

Le luxe volatile. La fraîcheur tendre. Le raffinement. « Salvador Dali », le flacon onirique en forme de bouche. Les fleurs comme des pierres précieuses en note de coeur. « Eden », ses bouteilles agate, topaze, bleues et vert irisé. « Anaïs Anaïs» et le mythe sophistiqué Cacharel. Chanel n*5. Plus tard, « J’adore », « Poison » de Dior », « Ange ou Démon » de Givenchy. Les créations sobres donc chic d’Issey Miyake. Ma maman devant le miroir de notre chambre de vacances, l’une des femmes les plus élégantes que j’ai jamais rencontrée… Toujours maquillée, coiffée, de temps en temps en sandales à talons aiguilles. D’un charme tellement insaisissable que mes copines n’arrêtaient pas de me reposer toujours la même question: « t’as une idée, comment l’attraper?» Ses rouges à lèvres cramoisi, cerise, framboise, écarlate, ses longs ongles rose fuchsia. Je la vois appliquer avec soin un fard à paupières bleu iridescent mélangé à du vert profond, opalin. Une libellule très légère dont les ailes semi- transparentes étincellent d’une pointe de couleur, on dirait. Jamais kitsch. A l’époque, c’était la seule à passer des commandes dans une vraie parfumerie. Jamais d’effluves écoeurants. La seule à attendre les nouveaux arrivages voluptueux pendant des mois, à choisir longuement ses récipients et fioles délicates avec la vendeuse. J’étais surprise par le soudain éclat de petits pots ouverts un par un dans la lourde désolation de bâtiments gris béton entourant la boutique.

« Il flotte dans l’air un doux parfum qui ne s’oublie jamais: la mémoire » *  

Les échantillons arrachés encore dans la rue (!) des premiers numéros de « Elle ». Nous, les petites filles, on essayait ensuite de les porter 4 jours d’affilée à l’école. Au prix de ne pas se laver les cheveux, les oreilles. Au cours de cette période, je connaissais par coeur tous les noms de toutes les nouveautés de grandes marques françaises et italiennes. Plusieurs dizaines de produits à apprendre par an. Et cela me faisait plaisir. 

La richesse occidentale. Le paradis cosmétique sensoriel. Tels étaient nos rêves polonais dans les années ’90. 

« Pani W. » (Mme W.) d’une société polonaise à composition française, évoquait le chapeau de Napoléon Bonaparte par sa forme… Petit verre gros bleu. Le seul flacon sur la commode de ma grand- mère. Elle l’a gardé depuis les années ’80, je crois car aucun autre n’était encore disponible voire supportable à ce moment. Je détestais son odeur presque étouffante rose- jasmin- muguet mais l’utilisais à profusion et avais parfois marre de mes propres vêtements. Une amie d’une amie m’a recommandé des crèmes Guerlain moldaves du marché aux fruits et légumes d’à côté. Crèmes Guerlain moldaves? – Oui, oui, je les achète à moitié prix et en gros pots, tu vois, ils rajoutent un peu de glycérine, ça change pas grand choses! – J’étais épouvantée par la pauvreté qui nous entourait.  

Dans un premier temps, les mousses à raser puissantes de mes oncles, père et grand- père car il n’y avait absolument rien de subtil à choisir en parfums masculins. Ensuite, le système communiste desserrant  un peu la vis, l’eau de Cologne. Ce mot magique bon à tout, idéal pour chaque occasion. Pas celle de Jean- Marie Farina, bien évidemment. Enfin, « OS ». Pacotille mais bon marché, adopté par les masses. Un coup d’alcool pur, ringard, une secousse béante. Mauvais goût imposé aux beaux hommes de mon enfance. « OS », l’odeur de la propreté. 

De cette quête, de cet amour de la beauté, il m’en reste aujourd’hui une obsession (malgré mes allergies constantes): pas une semaine, une seule pause- déjeuner ne passe sans que j’aille consulter les dernières sorties de crèmes, gommages, gels douche, huiles extraordinaires, après- shampoings démêlants, dentifrices dents blanches et eaux de toilette aromatiques. Juste pour regarder bêtement et lire les descriptions sans aucun but. Jamais testés sur animaux et principalement bio, ces dernières années. Françaises, canadiennes. De nouvelles marques polonaises émergent, cette fois- ci de très haute qualité. Les temps ont changé. Des blogs, des magasins on- et offline, des newsletters. Une cascade sensuelle. 

Mes odeurs préférées rencontrent relativement peu de succès à Paris. Légèrement triste. La cannelle, le gingembre, la vanille, les clous de girofle. L’anis étoilé. L’ambre. Le miel. L’encens, en note de fond de la pyramide olfactive. Le patchouli. Les amandes grillées. Le caramel. Le parfum le plus somptueux se trouve quelque part entre le gourmand et l’oriental, entre le pain d’épices fait maison et le recueil d’histoires « Les Mille et Une Nuit ». Personne ne s’y est jamais rapproché autant que « Angel » de Thierry Mugler, créé par Olivier Cresp. C’est comme ça.

Un musée du parfum est l’incarnation même d’un conte de fées. Chez Fragonard, au 3-5 Square de l’Opéra- Louis Jouvet à Paris, on comprend enfin la classification en sept familles: les hespéridés (l’expression des zestes d’agrumes), les floraux, les fougères (l’association des notes boisées et lavandées), les chyprés (la mousse de chêne avec des notes fleuries et fruitées), les boisés, les ambrés et les cuirs. Ce bâtiment est un temple de l’histoire: jusqu’à la fin du XIXème siècle, il abritait un foyer de réjouissances, « L’Eden- Théâtre » avec un jardin d’hiver, des galeries, une salle de spectacles. Entre 1894 et 1896 se trouvait ici le vélodrome du quartier. Dans une course folle, les bourgeoises en bloomers faisaient la révérence insouciante à la Belle Epoque sur de beaux parquets en bois luisant. A partir de 1896, ce fut un showroom du fabricant anglais de meubles Maple & Co. Mariant plusieurs styles et époques ensemble, il recevait des commandes de la haute société: l’impératrice Eugénie, Sarah Bernhardt, Lucien Guitry et inspirait les artistes, tels Le Corbusier.

En 2014 la Maison Fragonard s’y installe tout en conservant les anciennes moulures en stuc, les poutres Eiffel, les briques, les pavés et la verrière. Embrasser les traditions est une bonne idée de départ et aboutit à un résultat exquis, grâce à la collaboration avec l’architecte François Muracciole. 

L’histoire de la maison? Tout commence avec Eugène Fuchs sur la Riviera française. Peu avant la première guerre mondiale, son concept nouveau de la vente directe de produits parfumés aux touristes commence à avoir du succès. En 1926, l’usine historique prend le nom de Parfumerie Fragonard, en hommage à l’illustre peintre et fils de gantier parfumeur Jean- Honoré (1732- 1806) ainsi qu’à la ville de Grasse. Ce choix s’avère très pertinent. « Moment volé », « Caresse », « Rendez- vous », « Suprême »: les premiers parfums s’inspirent directement des tableaux de Fragonard. 

Les trois générations suivantes ouvrent progressivement de nouvelles unités de production/ vente à Grasse, Eze et Paris. Jean- François Costa, un grand amoureux d’art parvient à moderniser l’entreprise en lui donnant en parallèle une large perspective culturelle. Ses précieuses collections autour de l’histoire de la parfumerie permettent l’ouverture du musée de Grasse ainsi que deux musées- boutiques dans la capitale. Son arsenal humaniste est constamment enrichi par les filles Costa, actuellement aux commandes de la société.    

Aujourd’hui, la guide du Musée parisien parle des matières premières de telle façon qu’avec chaque mot, on en devient de plus en plus friand: les bourgeons de tubéreuse, les herbes aromatiques de Madagascar, le pamplemousse. L’imaginaire se remplit de fruits, de graines, d’écorces, de racines, de gommes et de résines imbibées. Des accents provençaux ou exotiques. La fameuse salle des alambics, énormes contenants en cuivre sortis directement d’un sous- marin on dirait. Elle réussit à attirer l’attention au processus! Le capitaine Nemo en personne serait tout de suite intéressé par toutes ces explications données sur la fabrication. Chose inattendue, les méthodes d’extraction au gaz carbonique supercritique ou par solvants volatils, la distillation, l’expression à froid, ni même l’enfleurage à chaud ou froid* ne paraissent plus du tout ennuyeuses. (cette dernière n’est plus d’actualité, heureusement). L’esprit du lieu est inédit. Chacun s’arrête devant l’impressionnant orgue à parfums pour apprendre qu’un bon nez (un compositeur) est capable de mémoriser plusieurs centaines d’odeurs primaires et de créer ainsi des mélanges en fonction d’une culture/ une clientèle donnée.

Les tendances artistiques dans l’étiquetage. La cueillette, la maturation, la macération, le filtrage, le glaçage. Le conditionnement. Sous les peintures dotées d’un mystère rococo, tambourinent les mots insolites comme des flacons de verre.

Le flaconnage, cet art en soi essaie d’immobiliser une âme vaporeuse dans un joyau stable. Des milliers d’années d’histoire défilent avec le Vase à Kohol de la dynastie archaïque de Sumer en Mésopotamie (vers 3000 av. J.-C.), l’Askos- Guttus en forme de pied du Nécropole d’Arg-el-Ghazouani à Kerkouane, les Amphorisques et Balsamaires rituels. L’ultime tâche sacerdotale enchante la réalité obscure, par des émanations fumeuses elle rend la mort digne. Du Vase en Céramique Grec, en passant par le Pomander à Six Quartiers (prévu pour le parfum à l’état solide ayant d’abord cette forme), le Brûle- Parfum Louis XIV jusqu’au Flacon Fabergé de Saint- Pétersbourg. Une vraie passion ne se précipite pas. Des porcelaines décorées de bronze, de magnifiques nécessaires de voyage remplis de micro- contenants, des pots- pourris uniques en grès, des cassolettes et étuis- chefs d’oeuvre de l’orfèvrerie, de l’or, de l’émail; le tout dans un ordre chronologique. L’intérêt de Jean- François pour les objets d’art s’exprime aussi dans les Flacons Coutures, ex. « Zut » d’Elsa Schiaparelli, « Suprême », réalisé par le célèbre René Lalique dans les années ’30 pour Fragonard, ici sur l’une des photos. Ainsi naît au XXème siècle un trio sans précédent: parfumeur- verrier- couturier. 

Le parcours hétéroclite, le parcours de plénitude. Il se découvre petit à petit, afin de surprendre. Dans cet entourage plus qu’original, quelque part entre une usine de parfumerie du début du XXème et un cabinet de curiosités singulier, la patience du collectionneur saute aux yeux plus que toute autre chose. 

Dénicher, trouver. 

Accumuler des perles rares. 

Les partager.

Notes:

1* Malika Bauwens dans Beaux Arts Editions, 2015 « Musée du Parfum Paris, histoire et fabrication, Fragonard Parfumeur », « Un espace chargé d’histoire », page 13. Beaucoup d’informations de la deuxième partie du texte proviennent de ce magazine. 

2* L’enfleurage à froid consistait à étaler de la graisse inodore sur les parois de verre d’un châssis en bois recouvert des fleurs telles que jasmin, jonquille ou tubéreuse jusqu’à ce que la graisse sature pleinement de leur parfum. Il permettait d’obtenir des pommades ainsi qu’une « absolue » (une essence pure acquise après évaporation) et était utilisée par des parfumeurs de Grasse jusque dans les années ’50.

Aujourd’hui, Fragonard dispose de 6 musées (dont 3 à Grasse et 3 à Paris) et de 3 usines (2 à Grasse et 1 à Eze).  

Ma visite au Musée du Parfum parisien (Square de l’Opéra- Louis Jouvet) a eu lieu en décembre 2019. En temps normal, les visites sont guidées et gratuites et se terminent à la boutique Fragonard, très riche en différents cosmétiques de la marque et en sources écrites sur la parfumerie. Toute visite est interdite en période de confinement.

Restez chez vous. 

Pour plus d’infos sur ce musée rendez- vous ici: https://musee-parfum-paris.fragonard.com/le-musee/

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Perfumy to skojarzenie.

Letnie, górskie łąki w Zakopanem. Usiane fiołkami i makami, gorącymi jeszcze podczas nocnych spacerów. Odurzającymi. Siano w górnej nucie. Purpurowe piwonie w naszym ogrodzie w Twardorzeczce, zmiażdżone ciężarem swego romantycznego kwitnienia. Nicejskie zioła prowansalskie w upalny dzień z widokiem na morze.

Ulotny luksus. Czuła świeżość. Wyrafinowanie. « Salvador Dali », oniryczny flakon w formie ust. Kwiaty jak szlachetne kamienie w nucie serca. « Eden », jego agatowe, topazowe butelki, niebieskie i tęczowo- zielone. « Anaïs Anaïs » i wyszukany mit Cacharel. Chanel n*5. Później, « J’adore », « Poison » Diora, « Anioł czy Demon » Givenchy. Powściągliwa, a więc szykowna twórczość Issey’a Miyake. Mama przed lustrem naszego pokoju na wakacjach, jedna z najbardziej eleganckich kobiet jakie kiedykolwiek spotkałam… Zawsze umalowana, uczesana, od czasu do czasu w sandałach na szpilkach. O uroku tak nieuchwytnym, że koleżanki zadawały w kółko to samo pytanie: « masz pomysł jak go złapać? » Jej szminki: szkarłatne, wiśniowe, malinowe, purpurowe, jej długie paznokcie. Fuksjowy róż. Widzę do dzisiaj jak starannie nakłada cień do powiek, iryzujący błękit pomieszany z głęboką, opalizującą zielenią. Chciałoby się powiedzieć, leciuteńka ważka, której półprzezroczyste skrzydła iskrzą się odrobiną koloru. Nigdy kiczowata. W przeszłości była jedyną osobą składającą zamówienia w prawdziwej perfumerii. Żadnych odpychających wonii, przenigdy. Jedyną oczekującą całymi miesiącami na nowe, epikurejskie dostawy,  długo wybierającą swoje delikatne pojemniczki i fiolki z pomocą sprzedawczyni. Nagły pyk otwieranych jedno po drugim pudełeczek zaskakiwał mnie w ciężkiej posępności szaro- betonowych budynków wokół sklepu.

« Pływa w powietrzu słodki zapach, którego nie da się zapomnieć: pamięć »* 

Próbki wyrywane jeszcze na ulicy (!) z pierwszych numerów « Elle ». Jako małe dziewczynki próbowałyśmy je następnie nosić w szkole przez 4 dni z kolei, za cenę niemycia włosów, uszu. W tym okresie znałam na pamięć wszystkie nazwy wszystkich nowości wielkich marek, francuskich i włoskich. Kilkadziesiąt produktów do nauczenia się rocznie. I sprawiało mi to przyjemność.

Zachodnie bogactwo. Sensoryczny raj kosmetyczny. Takie były nasze polskie marzenia w latach ’90.

« Pani W. » polskiej firmy z francuską kompozycją przypominała kształtem kapelusz Napoleona Bonaparte… Mały flakon z ciemnoniebieskiego szkła. Jedyny, jaki stał na komodzie mojej babci. Wydaje mi się, że miala go od lat ’80, bo żadna inna woda nie była w tym czasie dostępna, czy choćby znośna. Nie cierpiałam tego duszącego wręcz różano-jaśminowo- konwaliowego zapachu, ale non- stop go używałam, mając czasem dość swoich własnych ubrań. Przyjaciółka przyjaciółki poleciła mi mołdawskie kremy Guerlain z pobliskiego targu owocowo- warzywnego. Mołdawskie kremy Guerlain? – Tak, tak, kupuję je za pół ceny w wielkich słoikach, widzisz, dodają trochę gliceryny, przecież to niczego nie zmienia!- Przerażała mnie panująca wokół bieda.

Na początku były mocne pianki do golenia moich wujków, taty i dziadka, jako że wybranie czegokolwiek subtelnego z gamy męskich perfum graniczyło z niemożliwością. Później, gdy komunistyczny system poluzował trochę śrubę, pojawiła się woda kolońska. To magiczne, dobre na wszystko słowo, idealne na każdą okazję. Nie chodzi oczywiście o wodę autorstwa Jean- Marie Farina. W końcu, « OS ». Tandetny, ale tani, przyjęty przez masy. Czyste acz przestarzałe alkoholowe uderzenie, ziejący wstrząs. Zły gust narzucony pięknym mężczyznom mojego dzieciństwa. « OS », zapach czystości.

Z tego poszukiwania, z tej miłości do piękna pozostała mi do dzisiaj obsesja (pomimo nawracających alergii): nie ma tygodnia, nie ma przerwy obiadowej w czasie której nie oglądałabym nowości kremowych, peelingowych, żeli pod prysznic, nadzwyczajnych olejków, ułatwiających rozczesywanie odżywek do włosów, wybielających past do zębów i aromatycznych wód toaletowych. Tylko po to by głupio popatrzeć i bez żadnego celu poczytać opisy. Ostatnimi czasy, głównie bio- i nigdy nie testowane na zwierzętach. Francuskie, kanadyjskie. Pojawiają się nowe, polskie marki, tym razem bardzo wysokiej jakości. Czasy się zmieniły. Blogi, sklepy on- i offline, newslettery. Zmysłowa kaskada.

Moje ulubione aromaty osiągają względnie niski sukces w Paryżu.  Trochę smutne. Cynamon, imbir, wanilia, goździki. Anyż. Ambra. Miód. Kadzidło, w nucie głębi piramidy zapachowej. Paczula. Grillowane migdały. Karmel. Najwspanialsze perfumy znajdują się gdzieś pomiędzy łasuchowatością, a Bliskim Wschodem, między piernikiem domowej roboty, a zbiorem baśni « Z tysiąca i jednej nocy ». Nikt nigdy nie zbliżył się do nich tak bardzo jak « Angel » Thierry’ego Muglera stworzony przez Oliviera Cresp’a. Tak to już jest.

Muzeum perfum jest z definicji ucieleśnieniem bajki. U Fragonard’a pod nr 3-5 przy placu Opery- Louis Jouvet w Paryżu udaje nam się w końcu zrozumieć podział na 7 rodzin: cytrusową (na bazie zapachu skórek cytrusowych), kwiatową, paprociową (wbrew nazwie, chodzi tutaj o połączenie nut drzewnych i lawendowych), szyprową (mech dębowy z nutami kwiatowymi i owocowymi), drzewną, orientalną i skórzaną. Budynek ten pozostaje świątynią historii: aż do końca XIXgo wieku mieścił się w nim « ośrodek radości », czyli Teatr Eden z zimowym ogrodem, architektonicznymi galeriami i salą widowiskową. W latach 1894- 1896 pełnił rolę dzielnicowego welodromu. Przedstawicielki burżuazji w bloomersach beztrosko kłaniały się Belle Epoque w szaleńczym wyścigu po parkietach z lśniącego drewna. Od roku 1896 znajdował się tutaj showroom angielskiego producenta mebli Maple & Co. Łącząc różne style i epoki, przyjmował zamówienia elit: cesarzowej Eugenii, Sary Bernhardt, Luciena Guitry oraz inspirował artystów, np. Le Corbusiera.

Firma Fragonard wprowadza się w 2014, zachowując oryginalne sztukaterie, belki w stylu Eiffla, cegły, kostkę i przeszklenia. Poszanowanie dla tradycji okazuje się  dobrym pomysłem początkowym i daje fantastyczny rezultat dzięki współpracy z architektem François  Muracciole.

A co z historią? Wszystko zaczyna się wraz z Eugène Fuchsem na Francuskiej Riwierze. Trochę przed pierwszą wojną światową jego nowa koncepcja bezpośredniej sprzedaży produktów perfumowanych turystom zaczyna cieszyć się powodzeniem. W 1926 historyczna fabryka przybiera nazwę Perfumerii Fragonard, w hołdzie dla Jean’a- Honoré (1732-1806), świetnego malarza, syna rękawicznika- perfumiarza i dla miasta Grasse. Wybór okazuje się słuszny. « Skradziona chwila », « Pieszczota », « Spotkanie », « Znakomitość »: pierwsze perfumy inspirowane są bezpośrednio obrazami Fragonarda.

Trzy następne pokolenia otwierają stopniowo nowe ośrodki produkcji/ sprzedaży w miastach Grasse, Eze i w Paryżu. Wielkiemu miłośnikowi sztuki, Jean’owi- François Costa udaje się zmodernizować przedsiębiorstwo i nadać mu jednocześnie szerszy wymiar kulturalny. Jego cenne kolekcje stworzone wokół historii perfumiarstwa pozwalają na otwarcie muzeum w Grasse oraz dwóch stołecznych muzeo- sklepów. Ten humanistyczny arsenał jest nieustannie wzbogacany przez córki Costa, obecnie na czele firmy.

Przewodniczka paryskiego muzeum mówi dzisiaj o surowcach w taki sposób, że wraz z każdym słowem mamy ochotę na więcej i więcej: pąki tuberozy, aromatyczne zioła z Madagaskaru, grejpfrut. Wyobraźnia wypełnia się owocami, nasionami, korą, korzeniami, nasiąkniętymi gumami i żywicą. Akcenty prowansalskie lub egzotyczne. Słynna sala aparatów do destylacji, ogromnych miedzianych zbiorników jak części statku podwodnego. Udaje jej się przyciągnąć uwagę do procesu! Kapitan Nemo we własnej osobie byłby natychmiast zainteresowany wszystkimi tymi wyjaśnieniami nt. produkcji. Nieoczekiwanie, metody ekstrakcji nadkrytycznym CO2 lub przez lotne rozpuszczalniki, destylację, odciągnięcie na zimno, czy nawet (niestosowane już na szczęście dzisiaj) nawanianie tłuszczu na ciepło lub zimno* nie wydają się już ani trochę nudne. Duch tego miejsca jest niesamowity. Każdy zatrzymuje się przed imponującym urządzeniem: organami perfumiarza, by dowiedzieć się, że dobry « nos » (twórca perfum) jest w stanie zapamiętać kilkaset pierwotnych zapachów i stworzyć w ten sposób mieszanki właściwe dla danej kultury czy klienteli.

Artystyczne tendencje w etykietowaniu. Zbiory, dojrzewanie, maceracja, filtrowanie, zmrażanie do 0° C. Butelkowanie. Pod tajemniczymi obrazami w stylu rokoko, zdumiewające słowa bębnią rytmicznie jak szklane flakony.

Tworzenie buteleczek będące formą sztuki samej w sobie, próbuje unieruchomić mglistą duszę w stabilnym klejnocie. Tysiące lat historii paradują przed nami niosąc Wazę Kohol archaicznej dynastii Sumerów z Mezopotamii (ok. 3000 p.n.e.), Askos- Guttus w kształcie stopy z nekropolii Arg-el-Ghazouani w Karkawan (Tunezja), rytualne amforki i  balsamery. Ostateczna posługa kapłańska zaczarowuje mroczną rzeczywistość, poprzez dymiące opary czyni śmierć bardziej godną. Od Ceramicznej Wazy Greckiej*, przez  Sześcioczęściowy Pomander (służący do przechowywania perfum w stanie stałym bo właśnie taką miały na początku formę),  Kadzielnicę Ludwika XIVgo, aż po Flakon Fabergé z Petersburga. Prawdziwej pasji nigdzie się nie spieszy. Dekorowane brązem porcelany, cudowne, wypełnione mikro- słoiczkami nesesery podróżne, unikalne, kamionkowe naczynia do potpourri, trybularze i etui – arcydzieła złotnictwa, szkliwo i złoto; a wszystko w porządku chronologicznym. Zainteresowanie Jean’a- François wytworami sztuki wyraża się też poprzez Flakony Modowe, np. »Zut » Elsy Schiaparelli, « Suprême » (« Znakomity/ tość ») zaprojektowany przez sławnego René Lalique w latach ’30 dla Fragonard, tutaj na jednym ze zdjęć. Tym sposobem rodzi się w XX wieku bezprecedensowe trio: perfumiarz- artysta szklarz- krawiec.

Trasa wielobarwna, trasa spełnienia. Uchyla swojego rąbka tajemnicy pomału, żeby zaskoczyć. W tym więcej niż wyjątkowym otoczeniu, gdzieś pomiędzy fabryką perfum z początku XXgo wieku i niepowtarzalnym gabinetem osobliwości, cierpliwość kolekcjonera rzuca się w oczy bardziej niż cokolwiek innego.

Wytropić, znaleźć.

Nazbierać perełek.

Podzielić się nimi.

Przypisy:

1* Malika Bauwens w magazynie Beaux Arts Editions, 2015 « Muzeum Perfum Paryż, historia i produkcja, Fragonard Perfumiarz », « Miejsce przesiąknięte historią », str. 13. Dużo informacji w drugiej części tekstu pochodzi z tego numeru.

2* Nawanianie na zimno polegało na rozprowadzaniu bezwonnego tłuszczu na szklanych ścianach drewnianej ramy pokrytej kwiatami, np. jaśminem, żonkilami lub tuberozą aż do momentu, gdy tłuszcz nasyci się całkowicie ich zapachem. Pozwalało ono na uzyskanie pomad jak również « absolutu » (czystej esencji uzyskanej po odparowaniu) i było stosowane przez perfumiarzy z Grasse aż do lat ’50.

Fragonard posiada dzisiaj 6 muzeów (z czego 3 w Grasse i 3 w Paryżu) i 3 fabryki (2 w Grasse i 1 w Eze).

3* Niektóre rzeczowniki w tej części tekstu są celowo, na modłę francuską pisane z dużej litery bo chodzi o konkretne obiekty muzealne.

Moje odwiedziny paryskiego Muzeum Perfum (przy Placu Opery- Louis Jouvet) miały miejsce w grudniu 2019. Zwiedzanie jest w normalnym okresie darmowe i odbywa się z przewodnikiem. Kończy je wizyta w sklepie Fragonard bogatym w przeróżne kosmetyki marki i źródła pisane o perfumiarstwie. Wszelkie wizyty są zakazane w czasie kwarantanny.

Zostańcie w domu.

Więcej informacji na temat muzeum znajdziecie tutaj:   https://musee-parfum-paris.fragonard.com/le-musee/  

 

    

   

Les Juifs / Żydzi

On m’apprenait en cours de polonais qu’il existait des mots- valises remplis de multiples significations, évoquant des milliers d’associations d’idées, portant derrière eux toute une histoire, de nombreux contextes. Des mots infinis. Brulants. Des mots- souvenirs, des mots tabous.

« L’holocauste » (la Shoah) a en Europe Centrale un héritage très particulier, il y vit de sa propre vie. Une vie différente des autres parties du monde, j’ai l’impression.

D’abord, il y a la question des victimes. Victimes que nous sommes tous, sur cette terre choisie on sait pas trop pourquoi par le Diable, pour perpétrer ses actions les plus atroces. Victimes- Juifs, victimes- Roms, victimes- Polonais, victimes- Tchèques, Slovaques, Lituaniens, Lettoniens, Estoniens et Hongrois… Victimes- Roumains, Russes et Biélorusses, Allemands et Ukrainiens. Victimes des experimentations médicales, victimes- personnes âgées, victimes-homosexuels, -intellectuels, -handicapés, -opposants de l’Armée du Pays, -orthodoxes – catholiques -combattants des soulèvements -artistes – médecins – Justes parmi les Nations du Monde, -athées, – l’élite, – communistes et anti- communistes, -anti- nazis, -militaires, victimes-civils … Et bien d’autres. Nous avons personnellement vécu l’horreur de plus près, au plus profond de sa moelle épinière. Nous savons donc « tout sur elle, sur son aspect réel et nous le savons mieux que les autres ». Depuis 4 générations et pour les générations à venir. A l’école primaire, dès l’âge de 7, 8 ans on nous en parle. On écoute et on commence à se dessiner en tête un Rond Imaginaire de la Terreur avec ses parts de souffrances dégoutantes, attribuées à chacun: au bout de quelques années, chaque élève a déjà crée pour soi, imaginé sa forme circulaire privée, un schéma détaillé où chaque groupe ethnique, national, social, religieux ou autre, occupe son terrain de malheur spécifique, plus ou moins grand. On attribue évidemment aux Juifs la part la plus grande de cette forme amère. Officiellement.

Il y a des visites obligatoires dans des camps de concentration (chose que l’on ne fait pas du tout assez dans les pays occidentaux, je trouve). Auschwitz- Birkenau. Visites importantes, essentielles. Ici souffraient les Juifs. Ici, on martyrisait les Juifs. Ça se passait ici. Des tas de cheveux. Des masses de chaussures en pile, de prothèses. Des cellules obscures où l’on suffoquait du manque d’air. Des baraques en bois sans aucune protection en hiver, par le froid polonais. « Le 02 mai 1942, je vis encore » gribouillé haut sur un mur, certainement d’un bout de crayon trafiqué par un prisonnier. De cette inscription, je me souviendrai toujours. Les « fameux » rails de train et la « fameuse » Tour que l’on voit sur toutes les photos quand on cherche « Auschwitz » (Oświęcim) sur internet. L’effroi. La mort omniprésente nous lance des regards douloureux du fond des fours de crématoriums. Au moins 2 fois. A l’école primaire.

Beaucoup d’immaturité. De bêtise. De manque de conscience et d’imagination. Nous traversions la Place de Fusillades à Brzezinka (Birkenau) avec les filles, tout en rigolant, en se racontant des histoires drôles de la veille, complètement hors sujet, jusqu’à ce que notre Prof d’histoire nous réveille brutalement de ces éclats de rires honteux, débiles. Totalement déplacés. Je m’en rappelle aujourd’hui, avec abomination. Nous avions 11 ans précisément. Ce moment- même m’a réellement traumatisée car je me suis rendue compte que tout en m’intéressant depuis toujours au meurtre perpétré sur les Juifs (et je m’y intéressais davantage que les autres autour de moi, très probablement), je le considérais en même temps comme quelque chose de lointain, irréel, diamétralement différent. D’étranger. Je riais parce que pour moi, ces atrocités étaient non seulement finies à jamais mais tout simplement opposées ‘aux gens normaux’. Je les écartais.

Car il ya des Sympa. Ma famille. Mes grands parents et ma maman pour qui discriminer un Juif, discriminer quiconque d’ailleurs (en commençant par ses pensées) égalait « stupidité extrême, indigne d’un homme intelligent ». Mon grand- père, capable de pardonner. D’aimer les Allemands après la guerre. Ma grand- mère naïve, pensant partout dans chaque situation que l’univers est rempli de gentillesse jusqu’aux bords, jusqu’au pivot même de son tissu structurel. La gentillesse étant sa nature, sa construction, sa colonne vertébrale constitutive, par conséquent, 99% des gens qui nous entourent sont non seulement aimables, altruistes, sensibles comme des feuilles transparentes de châtaigne à la brise. Honnêtes par défaut. Ils sont logiquement incapables du moindre péché… Pendant des années et des années entières, je pensais comme elle et il me reste encore aujourd’hui pas mal de traces de cette mentalité, impossible à combattre. L’holocauste était dans ce contexte quelque chose d’affreux mais en même temps d’unique dans l’histoire. Puisque les gens mauvais étaient eux aussi uniques. Quasi inexistants. Des psychopathes très très rares qui n’arrivaient qu’une fois, de cruels cyniques qui venaient et disparaissaient ensuite à jamais tel un bref feu d’allumette dans une caverne primaire. De grotesques exceptions à la règle générale de bienveillance. Une erreur inexplicable dans le déroulement autrement calme, tout doux comme une mousse rose poudré d’un bain chaud. Une faille du Temps Universel Idéal, tellement honteuse qu’elle ne pourra plus jamais se reproduire. Nous nous sentions supérieurs au Mal.

Jusqu’à 16 ans je crois, la conception de la « banalité du mal »* de Hannah Arendt, les crimes de « petits fonctionnaires médiocres », les pensées de Primo Levi, de Stefan Zweig (son regard absolument unique sur la naissance du nazisme à Vienne) ou bien les expérimentations psychologiques choquantes de Milgram* sur le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité m’étaient totalement inconnues. Dommage? Non. Au moins, je croyais en une amitié sans race ni origine. Il valait mieux rester comme ça.

De la déshumanisation, en commençant par l’Etat, en finissant par des gens ordinaires. Les Juifs. On les décrit toujours par groupes indéfinis, les mentionne par masses amorphes, par un brouillard confus, insensible, se dispersant un tout petit peu plus avec chaque année qui passe. Dans les récits de tous les jours, il y a peu ou pas de Salomea, la vendeuse d’épices d’en face qui portait une robe délicate à pois noirs. Pas de Judyta qui habitait au 5, rue Targowa derrière la porte beige et écrivait des poèmes pas si mauvais que ça. Très bons même. Où a donc disparu Ariel, 76 ans qui boitait légèrement de sa jambe droite et était si bon en maths que 3 générations de Polonais venaient régulièrement à ses cours du soir, pendant des années? Je doute que ce flou résulte de l’oubli et crains qu’il vient plutôt de l’angoisse, de la honte, du refoulement propre aux traumatismes, des excuses. On repousse l’individu aux périphéries les plus totales de la conscience. Des excuses. Il manque de l’amour dans les mots.

Le manque de justesse dans le jugement de l’Histoire. L’injustesse parfois, voyons. De temps en temps, le déni intentionnel et conscient. La négation du statut exceptionnel des Juifs et de leur extermination. « La solution finale de la question juive ». Pourquoi nous oublions si souvent que c’était ça, LE PLAN? Le seul plan, sardoniquement unique, celui qui a failli fonctionner si ce n’étaient ces quelques brins d’herbe sauvés par miracle, grelottant dans le vent de l’Incertaine Coïncidence? « Eux seuls, en tant que seule nation ont été condamnés à l’extinction pour le seul fait d’être Juifs, par conséquent, on ne doit pas mettre les souffrances des autres nations au même niveau en utilisant le terme shoah comme synonyme d’une tragédie ». On est peu nombreux. Peu. Toujours, trop peu de Polonais se répètent ces mots de l’archevêque Życiński. Alors qu’ils le devraient, comme un mantra. L’idéalisation: on met tous les status et toutes les souffrances sur un pied d’égalité, indépendamment des faits. Le silence de l’Eglise catholique, encore plus mort récemment. L’hypocrisie. La propagande. La façon de traiter Marek Edelman qui n’est plus parmi nous depuis 2009 mais était le seul survivant parmi les cinq dirigeants du soulèvement du ghetto de Varsovie. La question de la direction du Musée de l’Histoire des Juifs Polonais Polin. Ces méthodes qui se sont transformées en une Honte Etatique Officielle, devrait- on dire. Tout ceci était plutôt rare, voire très rare quand j’étais petite (et en tout cas, je n’en étais pas consciente) mais devient de plus en plus palpable ces dernières années. Les faux spasmes des Néo- Nationalistes.

La méconnaissance. A ça, on me répond souvent: mais c’est pire en Occident! Va à Paris, va à Londres, va à Stockholm, tu vas voir, personne ne sait ce que c’est Lviv, son ghetto et ses canaux, personne n’est au courant de leur rôle pendant la guerre. Personne n’a entendu parlé de Łódź, de Będzin, de Sobibór, Bełżec ni Białystok et Lublin… Oui, je l’ai vu, effectivement. Mais comme une maman dont l’enfant refuse d’apprendre, nous avons justement plus d’obligations pédagogiques, Puisque ça s’est passé ici, chez nous et chez nos voisins. Notre héritage. La culture générale. On regarde les films mondialement acclamés d’Agnieszka Holland. « La Liste de Schindler » de Spielberg, ultra connue. Mais personne ne nous fait visiter l’ancienne usine de produits émaillés. Située à Cracovie, à portée de main, sous le nez littéral de tout le monde. Je ne connais personne non plus en Pologne qui l’aurait fait tout seul, spontanément et l’aurait raconté par la suite. Zéro. Sans doute parce qu’on EN parle pas assez. Pas d’encouragement, pas de « vas y, c’est important ». La lecture. On lit pas les Juifs ou alors on fait l’impasse sur les grands noms européens: allemands, autrichiens, autres… On oublie Thomas Mann (« La Montagne Magique »!) et Stefan Zweig, pourtant, tous les deux essentiels à la compréhension de cette période de l’histoire. Ses récits fascinants de Vienne: le choc entre la ville magnifique, absolument cosmopolite et la naissance  effrontée du nazisme. On connaît pas, à part les vraies « upper class », le Journal d’Anne Frank. Ecrit à Amsterdam, tellement célèbre et qui devrait être une lecture obligatoire au lycée!! (il est surement cité dans tous les manuels scolaires que j’ai gardés mais je ne me souviens d’aucune pression ni incitation officielle voire même de conseil explicite sur ce titre). Parfois, on lit mais on ne dit pas qu’il s’agit d’un auteur Juif- Polonais. Julian Tuwim, un grand poète, l’un des plus grands, ultra- connu. Qui, à part Witold Gombrowicz le disait à haute voix? Qui soulignait aussi fort l’importance du milieu littéraire juif- polonais des années ’20 à Varsovie? Ou bien on lit pour ne jamais en discuter par la suite. Gross. Ses livres et ses recherches sur l’attitude totalement inacceptable, scandaleuse de certains Polonais durant la guerre. Le silence total, à part quelques émissions- télé/ radio. On ne sait pas en parler. Toujours pas. La peur est envahissante et mord de l’intérieur, elle laisse des plaies ouvertes. Si elle arrive à paralyser tant de journalistes et de chercheurs- historiens, que et comment faire alors avec les gens « ordinaires »? On lit les Juifs, on essaie d’approfondir, de reconnaître le drame surtout, quand tôt ou tard, une voix stridente crie TOUJOURS quelque part, ici ou là « Et, oh, et les Polonais? Eh, eh, on m’entend? les Polonais, j’ai dit!! Nous aussi, nous avons souffert, nous aussi, je vous le rappelle, nous aussi!!! ». Comme si parler des souffrances juives effaçait les nôtres. Annulait le soulèvement de Varsovie.

Le sentiment de culpabilité polonais.

D’abord privé, individuel. Qui étions- nous entre les années ’20 et 1945? Que faisait vraiment ma famille lointaine, leurs amis, copains et collègues? Comment s’est comportée l’élite, les Officiellement Respectés? Au théâtre des Lâches, des Défenseurs, des Bourreaux et des Victimes, des Braves et des Traîtres, des Injustement Taciturnes et des Neutres par Peur, des Gagnants Affreux et des Perdants Absolus, des Moralement Pas Evidents et des Multicolores Difficilement Jugeables, quel rôle jouait- elle? Un rôle de courage? Saurai- je un jour? Aurai- je honte du passé, de la descente aux enfers ou au contraire, serai- je à la fois choquée et ultra- heureuse car une trace de nos racines juives et des exploits héroïques connus de récits s’avèreront enfin vrais? Serait- ce un mélange de tout? J’y pense parfois. La nuit.

Ensuite, public. Ce poids lourd suspendu à jamais au dessus de toute une nation- témoin, tel un nuage noir rempli d’une averse à venir. Il pleut souvent, quelques gouttes au moins. Quelle part de notre faute, à nous? Quelle part de puérilité et bien bien pire, d’indifférence? Sentions- nous la catastrophe venir, plus grande encore que celle qui nous a anéantis? Pouvions- nous faire plus? Mieux? Avertir, cacher, aider davantage, prendre plus de risque? Ne pas en profiter, pour certains de manière atroce? Ne pas dire oui, ne pas s’enfoncer dans l’insensibilité? Etions- nous à la hauteur? Avant et surtout pendant? A quel point et dans quelle mesure? J’en dors pas, parfois. J’ouvre Google en polonais. Des témoignages des habitants actuels de l’ancien ghetto de Cracovie.  J’y tombe par hasard, presque. Septembre 2019. « Dans notre appartement, on entend des hurlements, des cris de brûlés, on a l’impression de vivre avec eux constamment, surtout le soir. » Ça grouille de fantômes. Je ne suis pas la seule à ne pas dormir.

Dans le reportage « Prendre le bon Dieu de vitesse »* par Hanna Krall, une Polonaise habitant un appartement situé dans l’ancien ghetto de Varsovie fait un rêve où elle sent régulièrement la présence de quelqu’un. Une Juive, l’ancienne propriétaire de ce même appart apparaît derrière la porte d’une des pièces. La Polonaise commence à se justifier: c’est un nouveau bâtiment, vous voyez, l’appartement m’a été offert… La Juive est douce, tranquille, elle fait un geste de « tout va bien, calmez- vous » à l’autre. Ensuite, elle ouvre la fenêtre et saute du 4ème étage.

L’Antisémitisme. Avant, c’était pour moi un terme glauque mais totalement obscure. Abstrait. J’étais longtemps persuadée de n’avoir jamais jamais rencontré personne ni vécu aucune situation de ce genre. Jusqu’une fois, où peut-être parce que je n’étais plus un bébé tout mignon, un « ami » de famille a découvert un bout de son vrai visage directement, sur notre sofa du salon. Dit d’un coup et sans avertissement quelconque, sans doute pour que je m’enfuie pas en sentant un non- sens arriver « toutes les faiblesses économiques et politiques polonaises résultaient du pouvoir, de l’influence cachés des Juifs exercés sur l’état, les hauts postes, les fonctions les plus élevées. » Jusqu’au reportage sur « PŁUCZKI »*, Kielce et Jedwabne* à la télé. Jusqu’au jour où je visitais l’un des anciens quartiers juifs avec un pote, et celui- ci s’est arrêté brusquement: « aaah, c’étaient ici, les Żydki? (littéralement «les Petits Juifs », une désignation méprisante dans la langue polonaise) . J’ai passé mes 15 ans de travail dans cette ville et cela ne m’a jamais vraiment intéressé », il a rajouté. Jusqu’au marché de fruits et légumes avoisinant la grande église à Sosnowiec, ma ville natale… Par une journée fraîche, ensoleillée, comme souvent, nous jetons un coup d’oeil avec maman sur l’ancien bâtiment de la famille Szpilman. Je suis contente car des portraits nous regardent via les fenêtres, une inscription figure en bas d’un mur, tout est enfin légèrement personnalisé, contrairement à tant d’endroits dont j’ai parlé plus haut. Un homme, tout sauf soigné interrompt brutalement notre contemplation. – Vous savez qui a habité ici?- il s’approche de nous, d’un pas lourd et d’une voix agressive – Oui, la famille de Władysław Szpilman, un grand pianiste avant qu’ils ne soient transportés de Umschlagplatz à Varsovie à Oświęcim (Auschwitz), lui, c’était le seul de la famille à se sauver…- je pars dans une réponse de plus en plus complète, respire rapidement et commence tout juste à réfléchir comment lui parler du « Pianiste » de Roman Polański et s’il faut que je lui parle tout court, si oui, de quoi d’autre pour le sauver de l’ignorance… quand un cri déchirant part de sa bouche et retentit de haine dans tout le marché, remplissant même ses recoins les plus infimes et se réverbérant d’un piaulement métallique sur la grande cloche de la Cathédrale. – Les Juifs!! Vous le saviez pas? Ici habitaient les conna… s de Juifs!!

En connaissant le courage légendaire de ma mère et en imaginant ce qu’il peut donner en combinaison explosive avec mes propres phrases adressées de plus en plus impertinemment au Monsieur, je la tire par la main de toutes mes forces, pour nous éloigner au plus vite. Pourtant, c’est de ce gars sans style et sans âme dont je me souviendrai toute ma vie.

1* Płuczki: le procédé de recherches d’or et d’objets de valeur dans les corps de Juifs, (victimes des camps nazis allemands) mené par les Polonais, entre autres par les habitants de villages situés autour des anciens camps de concentration de Bełżec et de Sobibór. Décrit par le journaliste, Paweł Piotr Reszka.

2* Jedwabne: un village dans la région de Podlasie où les Polonais ont perpétré un massacre sur les Juifs pendant la Deuxième Guerre Mondiale.

3* « Prendre le bon Dieu de vitesse »*, Hanna Krall: à lire absolument pour ceux qui ne l’ont jamais fait, disponible en français, par exemple ici, sur Amazon .

L’image de Krzysztof Warlikowski provient du magazine « Transfuge ».


Uczono mnie na lekcjach polskiego, że istnieją słowa- walizki wypełnione wieloma znaczeniami, przywołujące na myśl tysiące skojarzeń, niosące za sobą całą historię, liczne konteksty. Słowa nieskończone. Palące. Słowa- wspomnienia, słowa tabu.

Holokaust ma w Europie Środkowej bardzo szczególne dziedzictwo, żyje tu swoim własnym życiem. Życiem innym od pozostałych części świata, mam wrażenie.

Po pierwsze, sprawa ofiar. Ofiar, którymi jesteśmy wszyscy na tej ziemi wybranej nie wiedzieć czemu przez Szatana dla dokonania swych najbardziej makabrycznych czynów. Ofiary- Żydzi, ofiary- Romowie, ofiary- Polacy, ofiary- Czesi, Słowacy, Litwini, Łotysze, Estończycy i Węgrzy… Ofiary- Rumuni, Rosjanie i Białorusini, Niemcy i Ukraińcy. Ofiary eksperymentów medycznych, ofiary- seniorzy i staruszkowie, ofiary- homoseksualiści, – intelektualiści, – niepełnosprawni, – członkowie Armii Krajowej, – prawosławni, – katolicy, – walczący w powstaniach, – artyści – lekarze, – Sprawiedliwi wśród Narodów Świata, – ateiści, – elita, – komuniści i antykomuniści, – oponenci nazizmu, – żołnierze, ofiary- cywile… I wiele innych. Osobiście i z bliska przeżyliśmy horror, w najgłębszych zakamarkach jego szpiku kostnego. « Wiemy więc o nim wszystko, jak naprawdę wyglądał i wiemy to lepiej od innych ». Wiemy od 4 pokoleń, wiemy na wiele następnych. Mówią nam o nim w szkole podstawowej, już gdy mamy 7, 8 lat. Słuchamy i zaczynamy rysować sobie w głowie Wyobrażone Koło Terroru podzielone na poszczególne części obrzydliwych cierpień, przyznawanych każdemu po kolei: po kilku latach, każdy uczeń stworzył, wyobraził już sobie prywatny, okrągły kształt, szczegółowy schemat, w którym każda grupa etniczna, narodowa, społeczna, religijna, czy inna zajmuje swoje własne miejsce nieszczęścia, większe lub mniejsze. Żydom przyznajemy oczywiście najwięcej miejsca w tej gorzkiej formie. Oficjalnie.

Są obowiązkowe wycieczki  do obozów koncentracyjnych (coś, czego brakuje moim zdaniem w krajach Zachodu). Brzezinka- Oświęcim. Wycieczki ważne, kluczowe. Tutaj cierpieli Żydzi. Tutaj maltretowano Żydów. To działo się tutaj. Stosy włosów. Piramidy butów, protez. Ciemne komórki, w których duszono się z braku powietrza. Drewniane baraki, bez żadnej ochrony zimą, w czasie polskich mrozów. «  Drugi maja 1942, jeszcze żyję » nabazgrane wysoko na ścianie ołówkiem z pewnością przemyconym przez więźnia. Ten napis zapamiętam na zawsze. « Słynne » tory kolejowe i « słynna » Wieża ze wszystkich zdjęć, gdy wstukamy « Oświęcim w internecie. Przerażenie. Wszechobecna śmierć rzuca nam bolesne spojrzenia z głębi pieców krematoryjnych. Co najmniej 2 razy. W szkole podstawowej.

Dużo niedojrzałości. Głupoty. Braku świadomości i wyobraźni. Przechodziłyśmy właśnie pod Ścianą Rozstrzelań w Brzezince z dziewczynami wygłupiając się, opowiadając sobie śmieszne historie kompletnie nie na temat z poprzedniego dnia, aż w końcu nauczycielka historii obudziła nas z tych godnych pożałowania, debilnych wybuchów śmiechu. Kompletnie nie na miejscu. Do dzisiaj ze wstydem je wspominam. Miałyśmy dokładnie 11 lat. Ten moment autentycznie mnie straumatyzował bo zdałam sobie sprawę, że o ile od zawsze interesuję się zbrodniami przeprowadzonymi na Żydach (z dużym prawdopodobieństwem bardziej niż inni wokół mnie), wydawały mi się one równocześnie czymś odległym, nierealistycznym, diametralnie różnym. Obcym. Śmiałam się ponieważ dla mnie te okropieństwa były nie tylko raz na zawsze skończone, ale przede wszystkim obce « ludziom normalnym ». Odsuwałam je.

Ponieważ istnieją Sympatyczni. Moja rodzina. Moi dziadkowie i mama, dla których dyskryminować Żyda, dyskryminować kogokolwiek zresztą (począwszy od dyskryminacji poprzez swoje własne myśli) równało się « skrajnej głupocie, niegodnej inteligentnego człowieka ».  Dziadek, który był w stanie przebaczyć. Kochać Niemców po wojnie. Moja naiwna babcia myśląca zawsze i w każdej sytuacji, że wszechświat jest przepełniony życzliwością aż po brzegi, po oś obrotu swojej strukturalnej tkanki. Jako że życzliwość jest jego naturą, konstrukcją, pierwotnym kręgosłupem, w konsekwencji 99% ludzi, którzy nas otaczają jest nie tylko miłych, altruistycznych, wrażliwych jak przezroczyste liście kasztanowca z czasie bryzy. Z gruntu uczciwych. Logicznie niezdolnych do najmniejszego grzechu… Przez całe lata myślałam tak jak ona i pozostało mi do dzisiaj sporo cech tej niemożliwej do przezwyciężenia mentalności. Holokaust był w tym kontekście czymś potwornym, ale równocześnie historycznie jednorazowym. Ponieważ źli ludzie też są jednorazowi. Prawie nieistniejący. Bardzo, bardzo rzadcy psychopaci, którzy zdarzają się tylko raz, okrutni cynicy, którzy nadchodzą i znikają następnie na zawsze jak krótki błysk zapałki w pierwotnej jaskini. Groteskowe wyjątki z ogólnej reguły nobliwości. Niewytłumaczalny błąd w skądinąd spokojnym biegu rzeczy, łagodnym jak pudrowo- różowa piana gorącej kąpieli. Skaza na Idealnym Uniwersalnym Czasie, tak bardzo wstydliwa, że już nigdy się nie powtórzy. Czuliśmy się lepsi od Zła.

Wydaje mi się, że aż do 16go roku życia koncepcja « banalności zła » Hannah Arendt, zbrodnie « zwykłych, przeciętnych urzędników », myśl Primo Levi, Stefana Zweiga, czy szokujące eksperymenty psychologiczne Milgrama* nad stopniem posłuszeństwa jednostki wobec autorytetu były mi zupełnie nieznajome. Szkoda? Nie. Przynajmniej wierzyłam w przyjaźń bez rasy i pochodzenia. Lepiej było żyć złudzeniami.

Dehumanizacja, zaczynając od Państwa, kończąc na zwykłych ludziach. Żydzi. Opisujemy ich zawsze jako nieokreślone grupy, wymieniamy w bezpostaciowych masach, niewyróżnialnej, niewrażliwej, z każdym rokiem trochę bardziej rozproszonej mgle. W codziennych opowieściach jest mało lub wcale Salomei, sprzedawczyni przypraw z przeciwka w delikatnej sukience w czarne groszki. Judyty, która mieszkała pod 5ką przy Targowej za beżowymi drzwiami i pisała całkiem niezłe wiersze. Właściwie świetne. Gdzie zniknął lekko kulejący na prawą nogę 76- letni Ariel, tak dobry z matematyki, że 3 pokolenia Polaków regularnie, od lat przychodziły na jego wieczorne zajęcia? Wątpię, że to rozmycie wynika z zapomnienia i obawiam się, że jest raczej skutkiem lęku, wstydu, wyparcia właściwego traumie, wymówek. Spychamy pojedynczego człowieka na najbardziej odległe peryferia świadomości. Wymówki. Brakuje miłości w słowach.

Niedokładność w ocenie historycznej. Czasem, powiedzmy sobie, niesprawiedliwość. Momentami świadome, celowe zaprzeczanie. Odmowa przyznania wyjątkowego statusu Żydom i ich eksterminacji. « Ostateczne rozwiązanie kwestii żydowskiej ». Dlaczego tak rzadko zapominamy, że taki właśnie był PLAN? Jedyny, szyderczo wyjątkowy, ten który o mało co, o cudem uratowane, chyboczące się na wietrze Zbiegu Niepewnych Okoliczności ździebełka trawy nie wypalił? « „Oni jako jedyny naród skazani byli na zagładę za sam fakt bycia Żydami, więc nie można cierpień innych narodów stawiać na tym samym poziomie, operując słowem holokaust jako synonimem tragedii ». Mało nas. Mało. Wciąż za mało Polaków powtarza sobie te słowa Arcybiskupa Życińskiego. A powinni, i to jak mantrę. Idealizacja: wrzucamy wszystkie statusy i wszystkie cierpienia do jednego worka, niezależnie od faktów. Cisza Kościoła katolickiego, ostatnio jeszcze bardziej głucha. Obłuda. Propaganda. Sposób traktowania zmarłego w 2009 roku Marka Edelmana,  jedynego z pięciu przywódców, którym udało się przeżyć Powstanie w Getcie Warszawskim. Kwestia dyrektora Muzeum Historii Żydów Polskich Polin. Metody, które wypadałoby powiedzieć, przekształciły się w Oficjalny Państwowy Wstyd. Wszystko to było raczej rzadkie, a nawet bardzo rzadkie, gdy byłam mała (a w każdym razie, nie byłam go świadoma), ale jest ostatnimi czasy coraz bardziej odczuwalne. Fałszywe spazmy Neo- Nacjonalistów.

Nieznajomość. Na to często odpowiadają mi: przecież na Zachodzie jest gorzej! Jedź do Paryża, jedź do Londynu, jedź do Sztokholmu, zobaczysz, tam nikt nie wie co to Lwów, jego getto i kanały, nikt się nie orientuje jaką rolę odgrywały w czasie wojny. Nikt nie słyszał o Łodzi, Będzinie, Sobiborze, Bełżcu, Białymstoku, ani Lublinie… Tak, widziałam, rzeczywiście. Ale tak jak mama, której dziecko nie chce się uczyć, mamy tym więcej pedagogicznych zobowiązań. Bo to stało się tutaj, u nas i u naszych sąsiadów. Nasze dziedzictwo. Wiedza ogólna. Oglądamy uznane na całym świecie filmy Agnieszki Holland. Mega słynna « Lista Schindlera » Spielberga. Ale nikt nas nie zabiera na zwiedzanie dawnej Fabryki Emalia. Fabryki znajdującej się w Krakowie, na wyciągnięcie ręki, pod przysłowiowym nosem nas wszystkich. Nie znam również nikogo w Polsce, kto zwiedziłby fabrykę sam, z własnej inicjatywy, a później komuś o niej opowiedział. Zero. Niewątpliwie dlatego, że za mało O TYM mówimy. Nie ma zachęty, żadnego « jedź tam, to ważne ». Czytelnictwo. Nie czytamy Żydów albo pomijamy wielkie europejskie nazwiska, niemieckie, austriackie, inne… Zapominamy o Tomaszu Mannie (« Czarodziejska Góra »!) i Stefanie Zweigu, kluczowych dla zrozumienia tego okresu w historii. Fascynujące wspomnienia z Wiednia tego ostatniego: zderzenie wspaniałego, cudownie kosmopolitycznego miasta z bezwstydnymi narodzinami nazizmu. Nie znamy (poza autentyczną elitą) Dzienników Anne Frank. Napisanych w Amsterdamie, tak bardzo sławnych, tych, które powinny być lekturą obowiązkową w liceum!! (są z pewnością cytowane we wszystkich podręcznikach szkolnych, które zachowałam, ale nie przypominam sobie żadnych nacisków, żadnej oficjalnej zachęty czy choćby wyraźnej porady dotyczącej tego tytułu). Czasami czytamy, ale nie mówimy, że chodzi o autora polsko- żydowskiego. Julian Tuwim, wielki poeta, jeden z największych, powszechnie znany. Kto, oprócz Witolda Gombrowicza mówił o tym na głos? Kto podkreślał równie mocno rolę żydowsko- polskiego środowiska literackiego w Warszawie lat ’20? A czasem czytamy, by później nigdy nie dyskutować. Gross. Jego książki i badania nad skandaliczną, totalnie nieakceptowalną postawą  niektórych Polaków w czasie wojny. Całkowita cisza, z wyjątkiem kilku programów w radio i telewizji. Nie potrafimy o tym mówić. Dalej. Strach jest natrętny, pochłania nas i gryzie od środka, pozostawia otwarte rany. Jeśli udaje mu się sparaliżować tak wielu dziennikarzy i historyków- badaczy, co w takim razie począć ze « zwykłymi » ludźmi? Czytamy Żydów, staramy się pogłębić temat, a przede wszystkim uznać dramat, gdy prędzej, czy później przeszywający głos krzyknie gdzieś ZA KAŻDYM RAZEM « Hej, hej, a Polacy? Hej, słyszycie mnie? Polacy, powiedziałem!! My też, my też cierpieliśmy, przypominam, my też!!! ». Tak jakby mówienie o żydowskich cierpieniach wymazywało nasze. Kasowało Powstanie Warszawskie.

Polskie poczucie winy. 

Po pierwsze własne, prywatne, indywidualne. Kim byliśmy pomiędzy latami ’20 a ‘45tym? Co tak naprawdę robiła moja dalsza rodzina, ich przyjaciele, koledzy i znajomi? Jak zachowała się elita, Oficjalnie Szanowani? Jaką rolę odgrywała w teatrze Tchórzy, Obrońców, Katów i Ofiar, Dzielnych i Zdrajców, Niesprawiedliwie Milczących i Neutralnych ze Strachu, Niegodziwych Zwycięzców i Absolutnych Przegranych, Moralnie Niewyraźnych i Trudnych do Oceny Wieloodcieniowców?  Rolę odwagi? Czy kiedyś się dowiem? Czy będę wstydzić sie przeszłości, odwiedzin w piekle, czy wręcz przeciwnie, będę zarazem zszokowana i przeszczęśliwa bo prawdziwy okaże się wreszcie ślad naszych żydowskich korzeni i heroicznych wyczynów znanych z opowieści? A może to mieszanka wszystkiego naraz? Czasem myślę. W nocy.

Po drugie, publiczne. Ten potworny ciężar zawieszony na zawsze nad całym narodem- świadkiem jak czarna chmura wypełniona nadciągającą ulewą. Pada często, co najmniej kilka kropel. Jaki udział naszej własnej winy? Jaka część dziecinności, czy co gorsza (o wiele gorsza), obojętności? Czy czuliśmy nadchodzącą katastrofę, jeszcze większą niż ta, która nas zrujnowała? Mogliśmy zrobić więcej? Lepiej? Ostrzegać, ukrywać, pomagać bardziej, podejmować większe ryzyko? Nie wykorzystywać sytuacji, w przypadku niektórych w okrutny sposób? Nie mówić tak, nie zapadać się w niewrażliwości? Czy staliśmy na wysokości zadania? Już przed, a szczególnie w trakcie? Do jakiego stopnia? Czasem nie mogę spać. Otwieram polskie Google. Świadectwa obecnych mieszkańców dawnego krakowskiego getta. Natrafiam na nie przypadkowo. Prawie. Wrzesień 2019. « Słyszymy w mieszkaniu wycie, wrzaski palonych, mamy wrażenie jakbyśmy cały czas z nimi mieszkali, głównie wieczorem. » Roi się od duchów. Nie tylko ja nie mogę spać.

W reportażu « Zdążyć przed Panem Bogiem » Hanny Krall Polka zamieszkująca stare warszawskie getto śni o czyjejś stałej obecności. Źydówka, dawna właścicielka tego samego mieszkania pojawia się za drzwiami jednego z pokoi. Polka zaczyna się tłumaczyć: to nowy budynek, widzi Pani, dostałam to mieszkanie… Żydówka jest łagodna, spokojna, robi w stronę Polki gest w stylu « wszystko dobrze, proszę się uspokoić ». Następnie otwiera okno i wyskakuje z 4go piętra.

Antysemityzm. Dawniej był to dla mnie termin ponury choć całkowicie nieznajomy. Abstrakcyjny. Długo byłam przekonana, że nigdy przenigdy nie spotkałam nikogo, ani nie przeżyłam żadnej tego typu sytuacji. Tylko raz, być może dlatego, że nie byłam już słodkim dzieciaczkiem, « przyjaciel » rodziny odkrył kawałek swojej prawdziwej twarzy, wprost, na naszej salonowej sofie. Powiedział nagle i bez jakiegokolwiek ostrzeżenia, niewątpliwie dlatego, żebym nie uciekła czując zbliżający się nonsens « wszystkie polskie słabości gospodarcze i polityczne wynikały z ukrytej władzy, wpływu Żydów na państwo, wysokie stanowiska, najważniejsze funkcje.» Aż do reportażu o « PŁUCZKACH », Kielcach i Jedwabnem w tv. Aż do dnia, w którym chodziłam sobie po jednej z dawnych żydowskich dzielnic z kolegą, a ten nagle gwałtownie się zatrzymał: « aaaa, to tutaj były te Żydki? Pracowałem w tym mieście przez 15 lat i nigdy mnie to właściwie nie interesowało », dodał. Aż do targu owocowo- warzywnego obok dużego kościoła w Sosnowcu, moim rodzinnym mieście… Chłodnego, słonecznego dnia rzucamy z mamą okiem na dawną kamienicę rodziny Szpilman, jak to często mamy w zwyczaju. Cieszę się, że portrety spoglądają na nas z okien, jest napis na dole ściany, wszystko jest wreszcie lekko spersonalizowane w przeciwieństwie do tylu miejsc, o których mówiłam wyżej. Naszą kontemplację brutalnie przerywa człowiek, o którym można powiedzieć wszystko oprócz « zadbany » . « Wiecie, kto tutaj mieszkał? »- zbliża się do nas ciężkim krokiem i agresywnym głosem. – Tak, rodzina Władysława Szpilmana, wielkiego pianisty, zanim nie zostali przetransportowani z Umschlagplatz w Warszawie do Oświęcimia, on był jedynym z całej rodziny, który się uratował… – kieruję się w coraz bardziej to rozwlekłą wypowiedź, szybko oddycham i właśnie w tej chwili zaczynam zastanawiać się jak opowiedzieć mu o « Pianiście » Romana Polańskiego i czy w ogóle powinnam z tym człowiekiem rozmawiać, a jeśli tak, to o czym jeszcze, by uchronić go przed niewiedzą… gdy rozdzierający krzyk wydobywa się z jego ust i rozbrzmiewa nienawiścią na całym rynku, wypełniając nawet jego najbardziej mikroskopijne zakamarki i odbija się metalicznym brzękiem na wielkim dzwonie Katedry. – Żydzi!! Nie wiedziałyście?? Tu mieszkały te skur…ny, Żydzi!!

Dobrze znając legendarną odwagę mojej matki i wyobrażając sobie, co może dać w wybuchowej kombinacji z moimi własnymi, coraz bardziej bezczelnie wypowiadanymi do owego Pana zdaniami, ciągnę mamę z całej siły za rękę, starając się jak najszybciej oddalić. A jednak tego właśnie faceta bez stylu i duszy będę pamiętać całe życie. 

La Toussaint pas comme les autres/ Wszystkich Świętych inaczej

le 01 novembre 2019

  • Je ne peux pas te parler ce soir! Nous nous préparons pour aller au cimetière demain avec grand- mère, me dit ma maman polonaise quand j’essaie de l’appeler de Paris.
  • Mais oui, je sais mais tu me manques, c’était juste pour quelques minutes, pour te dire que…
  • On s’appelle tous les jours de toute façon! Mais là, je ne peux pas, tu comprends? Je dois préparer grand- mère, sortir ses vêtements chauds. Bisous, à plus.

Ok, je coupe la conversation, un peu frustrée. Mais je comprends très bien. C’est juste la Toussaint qui approche à grands pas… Et je vous rassure, ma grand- mère va très très bien. Elle va juste rendre une visite à la tombe de sa mère à elle, mon arrière- grand- mère. 

Si quelqu’un voudrait se faire une première idée de ce que « la Toussaint » ou plutôt « Les fêtes de la Toussaint » veulent dire en Pologne (car oui, elles durent en général 3 jours), qu’il jette un coup d’oeil sur quelques images de nuit ci- dessus. Ce sont ZNICZE, des bougies spéciales que l’on apporte aux cimetières. Les familles, les amis, les voisins, les cousins plus ou moins proches, les actrices célèbres, le ministre de l’environnement, la femme de ménage du rez-de-chaussée, le cheminot qui habitait en face et le frère du second mariage de l’un des parents du cheminot. Chaque mort aura son ZNICZ, même ceux qu’on a jamais rencontrés personnellement. En l’occurrence, sur l’une des photos vous pouvez voir une masse de ZNICZE que les gens inconnus ont allumé aujourd’hui devant la statue du soldat inconnu… au cimetière local de Sosnowiec, ma ville natale.

Pour se faire une deuxième idée du poids et de l’importance symbolique de la Toussaint, regardez « Volver » de Pedro Almodovar ou ses autres films. Vous pensiez que tout ça, Irène et Augustina, le vent de la mort, toutes ces histoires de fantômes qui reviennent et qui parlent, c’était complètement exagéré, 100% inventé dans la tête créative de Pedro ou bien propre à la culture espagnole? Rien de plus faux et c’est entres autres pour ça que ce réalisateur a toujours eu autant de succès auprès du public polonais. Nous l’aimons parce que ses films reflètent notre mentalité.

Lisez « Les Aïeux, ou la Fête des Morts » (« Dziady, une fête slave et balte en souvenir des aïeux et dont les origines remontent jusqu’au paganisme ») d’Adam Mickiewicz, le poème légendaire et l’une de nos lectures obligatoires à l’école, avec sa fameuse citation:

« LE CHOEUR.

Partout l’obscurité, partout le silence ! que va-t-il arriver? que va-t-il- arriver?

LE GUŚLARZ. (l’un des personnages)

Fermez les portes de la chapelle et tenez- vous autour du cercueil : point de lampe, point de cierge. Tendez sur les fenêtres les draps mortuaires : que la pâle clarté de la lune ne puisse pénétrer jusqu’ici ! Seulement, vite, hardiment.

LE VIEILLARD.

Ce que tu as ordonné est fait. 

LE CHOEUR.

Partout l’obscurité, partout le silence ! Que va-t-il arriver ? que va-t-il arriver ?

LE GUSLARZ.

Âmes du purgatoire ! Dans quelque partie du monde que vous soyez : et vous qui brûlez dans la poix; et vous qui gelez au fond de la rivière; et vous qui, par un châtiment plus sévère, emprisonnés dans le coeur du bois, geignez et pleurez douloureusement, lorsque, dans le poêle, vous êtes mordues par la flamme, accourez toutes à l’assemblée. Que l’assemblée se réunisse ici ! Nous allons célébrer les Dziady (« Les Aïeux »). Entrez dans l’enceinte sacrée. Voici des aumônes, voici des oraisons et de la nourriture et de la boisson. 

LE CHOEUR.

Partout l’obscurité, partout le silence ! Que va-t-il arriver ? que va-t-il arriver ?(…) » .

Nous sommes « Le Pays des Morts », le pays de l’histoire. Le pays de « ceux qui étaient » et non pas de ceux qui sont, peut- être encore moins de ceux qui seront. Nulle part en Occident (à part certaines régions d’Espagne justement), je n’ai vu ni vécu un tel culte des gens du passé, nulle part autant de statues belles ou bien ridicules kitsch-larmoyantes, d’hommages romantiques, de souvenirs adoucis, d’offrandes candides, de biographies idéalisées, d’anniversaires commémoratifs, de longs discours absurdes, de médailles attribuées à titre posthume. D’héros glorifiés et de légendes flatteuses, vrais ou crées de A à Z à travers les récits racontés aux Vivants. Un Autrichien qui décollera ce soir de Vienne pour arriver à Gdańsk quelques heures plus tard devra sans doute se poser plusieurs fois la même question: « mais qu’est-ce qu’ils font, ces Polonais, ils enflamment leur propre pays? Pourquoi un ciel si pourpre- orange, incendié au dessus de cette terre? » Nul besoin de se triturer les méninges: c’est la Toussaint. ZNICZE sont partout, ils brûlent par millions. Et si jamais il pleut, le lendemain on revient au cimetière pour vérifier et rallumer le feu. Pour que chaque bougie flambe à l’infini pour chaque âme partie au paradis bleu de Dieu.  

Certaines de mes tantes ne sont pas religieuses. Une est agnostique, une ouvertement athée. Mais elles parlent aux morts. -Tu sais, parfois je ne sais pas quelle décision prendre et je vais Lui demander.- m’a-telle dit un jour. -Tu vas Lui demander, à Lui? -Oui, je vais au cimetière, j’y vais chaque semaine d’ailleurs, je m’assois sur un petit banc en bois devant Sa tombe et je Lui parle de tout, je Lui pose toutes les questions possibles. Il me répond. La dernière fois, c’était pour savoir quels meubles choisir pour le salon. Et maintenant je sais. -C’est Lui qui t’a dit lesquels choisir? -Mais oui, Il m’a donné des conseils! -Tu y crois? Tu m’as dit que tu n’étais pas croyante. Jamais, jamais. -Mais oui, je ne suis pas croyante! Jamais je ne l’étais. Je vais jamais à l’église, tu sais. Mais j’y crois. C’est Lui.- en parlant de son mari.

Avant, ma Toussaint c’était avant tout:

  • les préparations: le lavage des tombes quelques jours auparavant; de vieux rosiers séchés qui piquaient horriblement les mains, des branches sales de cyprès de l’année précédente, des seaux lourds, remplis jusqu’au bord d’eau tiède et qu’il fallait porter loin loin de la fontaine, des bris de verre éparpillés partout. Un froid de canard. Les femmes en jupes mi- longues à genoux, en train de brosser le marbre, exactement comme dans « Volver ». Des femmes seules pour la plupart.
  • les allumettes. Les doigts de Petite Fille glacés par les premières gelées de novembre, brûlés par les allumettes qui ne voulaient pas toujours allumer ZNICZE. On tremblait de froid en manteaux fins noirs et chaussures à talons, qu’est- ce qu’on ne ferait pas pour rester élégantes? On devait constamment enlever les gants à cause des allumettes. Je me demande maintenant si cette élégance était pour les Morts ou pour les Vivants mais c’était probablement pour les premiers. Il neigeait parfois.
  • l’odeur de fumée de ZNICZE et des chrysanthèmes posés par milliers sur les sépulcres: l’odeur omniprésente, inoubliable, ancrée profondément. Quand je la sens maintenant quelque part à l’étranger et sans forcément voir les fleurs, il y a un message neurologique puissant qui s’active en 2 secondes dans ma tête: « cimetière, cimetière! » C’est sans doute pour cette raison que l’on n’offre jamais de chrysanthèmes aux autres, ils sont strictement réservés à la Toussaint.        
  • la famille. Les escapades familiales à Katowice sur les tombes des frères et soeur de mon grand- père.  Une affaire de famille. Ces jours là, j’essayais d’apprendre tous les noms, toutes les dates de naissance et ai commencé à me passionner pour les arbres généalogiques. Nous attendions d’autres oncles et cousines (Vivants) autour des tombes, puis allions déjeuner chez eux. Tous ensemble. De longs débats autour de la table, je pianotais distraitement sur un vieux instrument dans l’une des chambres. Le retour. Mon grand- père stressé, avec ses bouts d’oreilles roses de froid. Il slalomait parmi des centaines de voitures remplies jusqu’à la dernière place afin de nous ramener saines et sauves à la maison. Un grand paradoxe polonais: la Toussaint est en général une journée record en ce qui concerne les accidents de voiture. On meurt en parcourant des centaines et centaines de km pour rendre visite aux Morts… Chaque année, la police organise une action de prévention qui pendant longtemps s’appelait…, vous devinez comment?? ZNICZ… Hier, mon autre tante appelle maman à 7h30 du matin: -tu sais, tu sais, je dors pas depuis 3 heures -qu’est- ce qui se passe, tu te sens bien? -il y a du brouillard, il y a beaucoup de brouillard! Regarde par la fenêtre! Zosia est en voiture avec toute la famille, t’imagines? Ils viennent sur la tombe de papa, je les attends. Tu peux me vérifier sur ton appli magique si c’est comme ça pendant tout le trajet? Suis en panique… 

Aujourd’hui au Père Lachaise la beauté splendide des pierres tombales, le sentiment du néant obscure, du vide frappant contrastent avec des couleurs fluo de fleurs. Le feuillage d’automne éblouissant rythme le pourpre- violet des bruyères. Quelqu’un cherche Frédéric Chopin sur la carte d’entrée, en une demi- seconde je reconnais la langue et l’entends désormais dans tous les coins. Après quelques erreurs, je localise sa tombe: elle se démarque de loin par une petite foule regroupée autour, sous les gouttelettes de pluie. Tout le monde discute, certains prient pour le génie distant qu’ils n’ont jamais eu l’occasion de connaître. D’autres commentent un document « imperméable » avec une liste de 71 autres tombeaux polonais accroché à côté, ils vont les chercher. La cohue habituelle dans le silence éternel.

PS. Toutes les photos de Pologne prises par @ARybka, les autres par moi au Père Lachaise.

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1 listopada 2019

  •  Dzisiaj wieczorem nie mogę z Tobą gadać! Przygotowujemy się z babcią do jutrzejszego pójścia na cmentarz, mówi mi moja polska mama gdy próbuję do niej zadzwonić z Paryża.
  • No, tak, wiem, ale tęsknię za Tobą. To tak tylko na chwilę, żeby Ci powiedzieć, że…
  • Tak, czy siak dzwonimy do siebie codziennie! Tylko, że w tej chwili nie mogę, rozumiesz? Muszę przygotować babcię, wyciągnąć ciepłe ubrania. Buziaki, porozmawiamy później.

Dobra, dobra. Trochę sfrustrowana przerywam rozmowę. Ale doskonale rozumiem. To tylko zbliżający się wielkimi krokami dzień Wszystkich Świętych… I chciałabym Was uspokoić: babcia ma się bardzo dobrze. Zamierza jedynie odwiedzić grób swojej mamy, czyli mojej prababci.

Jeśli ktoś chciałby chociaż połowicznie zrozumieć co dzień Wszystkich Świętych, a właściwie « Święta Wszystkich Świętych » oznaczają w Polsce (bowiem tak, trwają one zwykle 3 dni), niechaj rzuci okiem na nocne zdjęcia powyżej. Oto ZNICZE, specjalne świece, które przynosimy na cmentarze. Rodziny, przyjaciele, sąsiedzi, bliżsi i dalsi kuzyni, słynne aktorki, minister środowiska, sprzątaczka z parteru, kolejarz, który mieszkał naprzeciwko i brat z drugiego małżeństwa któregoś z rodziców kolejarza. Każdy zmarły będzie miał swój znicz, nawet ci, których nigdy osobiście nie spotkaliśmy. Na jednym ze zdjęć właśnie możecie zobaczyć masę zniczy, które nieznani ludzie zapalili dzisiaj pod pomnikiem nieznanego żołnierza… na miejskim cmentarzu w Sosnowcu. Tu się urodziłam.

Żeby trochę głębiej pojąć wagę i symboliczne znaczenie Wszystkich Świętych, obejrzyjcie « Volver » Pedro Almodóvara, jego inne filmy. Myśleliście, że to wszystko, Irène i Augustina, wiatr śmierci, wszystkie te historie o duchach, które powracają i do nas mówią, były całkowicie przesadzone, w 100% wymyślone w kreatywnej głowie Pedro albo po prostu właściwe dla hiszpańskiej kultury? Nic bardziej mylnego: to między innymi dlatego reżyser ten cieszy się takim powodzeniem wśród polskich widzów. Kochamy Almodóvara bo jego filmy odzwierciedlają naszą mentalność.

Przeczytajcie « Dziady » Adama Mickiewicza (tytuł w nawiązaniu do święta zmarłych, święta słowiańsko- bałtyckiego ku pamięci przodków, a którego korzenie sięgają czasów pogańskich), legendarny cykl dramatów romantycznych, jedną z naszych obowiązkowych lektur szkolnych i jej słynny fragment:

« CHÓR*

Ciemno wszędzie, głucho wszędzie,

Co to będzie, co to będzie?

GUŚLARZ

Zamknijcie drzwi od kaplicy

I stańcie dokoła truny;

Żadnej lampy, żadnej świecy,

W oknach zawieście całuny.

Niech księżyca jasność blada

Szczelinami tu nie wpada.

Tylko żwawo, tylko śmiało. 

STARZEC

Jak kazałeś, tak się stało.

CHÓR

Ciemno wszędzie, głucho wszędzie,

Co to będzie, co to będzie?

GUŚLARZ

Czyscowe duszeczki!

W jakiejkolwiek świata stronie:

Czyli która w smole płonie,

Czyli marznie na dnie rzeczki,

Czyli dla dotkliwszej kary

W surowym wszczepiona drewnie,

Gdy ją w piecu gryzą żary,

I piszczy, i płacze rzewnie;

Każda spieszcie do gromady!

Gromada niech się tu zbierze!

Oto obchodzimy Dziady!

Zstępujcie w święty przybytek;

Jest jałmużna, są pacierze,

I jedzenie, i napitek.

CHÓR

Ciemno wszędzie, głucho wszędzie,

Co to będzie, co to będzie? (…)»

Jesteśmy « Krajem Umarłych », krajem historii. Krajem « tych, którzy byli », a nie tych, którzy są, być może w jeszcze mniejszym stopniu tych, którzy będą. Nigdzie na Zachodzie (oprócz niektórych regionów Hiszpanii właśnie) nie widziałam, ani nie przeżyłam takiego kultu ludzi przeszłości, nigdzie tak wielu pięknych lub kiczowato- rzewnych pomników, romantycznych hołdów, wygładzonych wspomnień, prostodusznych darów, wyidealizowanych biografii, rocznic upamiętniających, długich, absurdalnych przemówień, pośmiertnie przyznanych medali. Sławionych bohaterów i pochlebnych legend, prawdziwych lub stworzonych od A do Z przez opowieści powtarzane Żywym. Austriak, który odleci dziś wieczorem z Wiednia by po kilku godzinach wylądować w Gdańsku z pewnością kilkakrotnie zada sobie to samo pytanie: « co, do jasnej Anielki ci Polacy wyrabiają? Podpalają swój własny kraj? Skąd nad tą ziemią takie purpurowo- pomarańczowe, pożarne niebo? » Nie ma nad czym się głowić: to Wszystkich Świętych. ZNICZE są wszędzie, palą się milionami. A gdyby nawet spadł deszcz, na drugi dzień wrócimy na cmentarz, żeby sprawdzić i zapalić ogień na nowo. Tak, żeby każda świeca płonęła w nieskończoność dla każdej duszy odeszłej do niebieskiego raju Boga.

Niektóre z moich ciotek są niewierzące. Jedna jest agnostyczką, inna otwartą ateistką. Ale rozmawiają ze zmarłymi. -Wiesz, czasami nie wiem, jaką podjąć decyzję i idę Go zapytać.- powiedziała mi któregoś dnia. -Idziesz Go zapytać? Jego? – Tak, jadę na cmentarz, zresztą jeżdżę tam co tydzień, siadam na małej drewnianej ławeczce przed grobem i mówię Mu o wszystkim, zadaję wszystkie możliwe pytania. Odpowiada mi. Ostatnio chciałam się dowiedzieć, jakie meble wybrać do salonu. I teraz już wiem. -To On Ci powiedział, jakie wybrać? -No, tak, doradził mi! -Wierzysz w to? Mówiłaś, że nie jesteś wierząca. Nigdy, przenigdy. -No, pewnie, że nie jestem wierząca! Nigdy nie byłam. Wiesz, że nigdy nie chodzę do kościoła. Ale w to wierzę. To On.- dodała, mając na myśli swojego męża.

Kiedyś, moje Wszystkich Świętych to było przede wszystkim:

  • przygotowania: mycie grobów na kilka dni przed; stare, wyschnięte krzewy różane, które przeokropnie koliły ręce, brudne gałęzie cyprysów z zeszłego roku, ciężkie, wypełnione po brzegi letnią wodą wiadra, które trzeba było nosić daleko, daleko od fontanny, rozbryźnięte wszędzie kawałki szkła. Przeraźliwe zimno. Kobiety w półdługich spódnicach szorujące marmury na kolanach, dokładnie jak w « Volverze ». Kobiety w większości samotne.
  • zapałki. Zmrożone pierwszymi listopadowymi przymrozkami palce Małej Dziewczynki, przypalone zapałkami, które nie zawsze chciały zapalić ZNICZE. Trzęsłyśmy się z zimna w cienkich, czarnych płaszczach i butach na obcasach, czego nie robi się dla elegancji? Z powodu zapałek musiałyśmy bez przerwy zdejmować rękawiczki. Zastanawiam się teraz nad tą elegancją: była dla Umarłych, czy Żywych? Chyba dla tych pierwszych. Czasem padał śnieg.
  • zapach ZNICZOWEGO dymu i chryzantemy kładzione tysiącami na mogiłach: wszechobecny, niezapomniany, głęboko wgryziony zapach. Kiedy dzisiaj czuję go gdzieś za granicą, niekoniecznie przy okazji widząc kwiaty, od razu, w ciągu 2 sekund włącza mi się w głowie potężny neurologiczny alarm: « cmentarz, cmentarz! » Niewątpliwie dlatego nigdy nie dajemy chryzantem w prezencie, są ściśle zarezerwowane na dzień Wszystkich Świętych.
  • rodzina. Rodzinne eskapady do Katowic, na groby braci i jedynej siostry mojego dziadka. Rodzinna sprawa. Wtedy zaczęłam się uczyć na pamięć wszystkich imion, wszystkich dat urodzenia, pasjonować się drzewami genealogicznymi. Czekaliśmy wokół grobów na przyjazd innych (Żywych) wujków i kuzynek, później obiad u nich. Wszyscy razem. Długie debaty przy stole; z roztargnieniem bębniłam sobie na starym instrumencie w jednym z pokoi. Powrót. Zestresowany dziadek z różowymi od zimna końcówkami uszu. Chcąc dowieźć nas całe i zdrowe do domu, slalomował pomiędzy setkami wypełnionych do ostatniego miejsca samochodów. Wielkim polskim paradoksem jest to, że Wszystkich Świętych jest z reguły dniem o rekordowej liczbie wypadków samochodowych. Umieramy, przejeżdżając setki kilometrów, żeby złożyć wizytę Umarłym… Każdego roku, policja organizuje akcję prewencyjną, która długo nazywała się… no, zgadniecie jak?? ZNICZ… Wczoraj jeszcze inna ciocia zadzwoniła do mamy o 7.30 rano: – słuchaj, słuchaj, od 3 godzin nie śpię. -co się dzieje, dobrze się czujesz? -jest mgła, duża mgła! Spójrz przez okno! Zosia jest w samochodzie z całą rodziną, wyobrażasz sobie? Przyjeżdżają na grób ojca, czekam na nich. Możesz mi sprawdzić w tej Twojej magicznej aplikacji, czy tak będzie przez całą drogę? Cała jestem spanikowana…               

Dzisiaj na paryskim Père Lachaise jaśniejące piękno kamieni nagrobnych, poczucie mrocznej nicości, uderzającej pustki kontrastują z fluo- kolorami kwiatów. Cudowne jesienne listowie rytmizuje fioleto- purpurę wrzosów. Ktoś szuka Fryderyka Chopina na mapie przy wejściu, w ciągu pół sekundy rozpoznaję język i słyszę go teraz na każdym rogu. Po kilku błędach znajduję nagrobek: rzuca się w oczy z daleka małą, stłoczoną pod kropelkami deszczu grupą. Wszyscy dyskutują, niektórzy modlą się za odległego geniusza, którego nigdy nie było im dane poznać. Inni komentują zawieszone z boku « nieprzemakalne » dokumenty z listą 71 innych polskich grobów, idą szukać. Typowy zamęt pośród wiecznej ciszy.

Wszystkie zdjęcia z Polski zrobione przez @ARybka, reszta przeze mnie na Père Lachaise.

* « Dziady, część II i IV », Adam Mickiewicz, Książka i Wiedza, Koliber, 1971.